9 Monkeys of Shaolin – Le test sur Nintendo Switch

9 Monkeys of Shaolin

Catégories : Beat them all

Plateformes : PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, Steam (Microsoft Windows, macOS, Linux)

PEGI : 12

Langues : Textes en Francais

Taille : 3,1 GB (Switch)

Date de publication : 16/10/2020

  Développeur : Sobaka studio Éditeur : Ravenscourt, Buka Entertainment, GameMill Entertainment

Disponible en téléchargement

 

Test effectué sur une version finale du jeu sur le Nintendo Eshop

9 Monkeys of Shaolin est développé par le studio Sobaka déjà à l’œuvre sur le jeu Reedemer qui avait reçu de bonnes critiques à sa sortie.

Ici on change de style pour passer d’un jeu d’action/infiltration à un pur beat them all à l’ancienne.

Après l’arrivée cette année d’un très bon Streets of rage 4, nous allons voir ensemble si 9 Monkeys of Shaolin arrive à se hisser à sa hauteur.

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L’histoire débute au 15ème siècle dans un petit village de pécheurs, où notre héros, Wei Cheng, pense rentrer tranquillement chez lui pour finalement retrouver son village attaqué et dévasté par une bande de pirates. En essayant de se défendre, il tente de rejoindre son grand-père, mais arrive trop tard, et le voit se faire tuer sous ses propres yeux et est laissé pour mort par le chef de la bande.

Sauvé in extremis par un groupe de moines shaolins envoyés pour aider les villageois, Wei est emmené dans une base fortifiée et fait la connaissance des 7 moines-guerriers accompagnés d’un contrebandier. Wei accompagné de ses 8 acolytes formeront les 9 « Monkeys » de Shaolin. Ils n’auront de cesse de parcourir les terres japonaises, pour retrouver la source de ces attaques pendant 5 chapitres, comprenant chacun plusieurs niveaux et un chef de clan qu’il faudra battre pour passer au niveau suivant.

Les moines étant des experts en arts martiaux, ils vont former Wei tout au long du jeu. Ainsi de nouvelles capacités feront leurs apparitions au fur et à mesure, pour le faire devenir l’ultime guerrier Shaolin. Son apparence changera au cours de l’aventure, jusqu’à ressembler à un parfait moine shaolin.

Pour représenter cela, vous gagnerez à chaque fin de niveau, des points de compétences permettant de débloquer et d’augmenter vos capacités martiales, sur un arbre de compétences qui évoluera également tout le long du jeu.

Vous commencerez avec 3 capacités d’attaque, plus une action de blocage, qui vous aideront à passer les quelques premiers niveaux sans trop grande difficulté. On est même assez surpris de la redondance des coups et des actions réalisables, comme casser quelques éléments des décors pour trouver des thés, qui sont générés de manière assez aléatoire. Attendez-vous à trouver le jeu probablement un peu ennuyant pendant la première demi-heure, car les niveaux s’enchainent, et on a l’impression de faire inlassablement la même chose, avec des ennemis qui s’agglutinent sur vous par paquet, jusqu’à ce que l’un d’entre vous meure.

Fort heureusement, vous permettra apprendrez progressivement de nouveaux coups et des nouveaux pouvoirs seront dévoilés pour apporter un peu plus de variété dans l’ensemble. Ils consommeront néanmoins une barre de Chi, qu’il faudra recharger de différentes manières pour pouvoir les utiliser à bon escient.

Certains niveaux vous récompenseront également d’un objet d’inventaire, qui vous octroiera un bonus particulier, à vous de choisir l’équipement adéquat à chaque nouveau départ pour une mission. La base fortifiée des moines servira de hub entre chaque mission, vous laissant le temps de vous préparer pour la suivante, en distribuant vos points de compétence et en modifiant votre équipement. Il sera d’ailleurs possible de faire certains niveaux optionnels du chapitre en cours, ou des précédents, qui vous récompenseront de la même manière que les niveaux classiques, avec des points de compétence et de l’équipement.

En plus de vos améliorations, les ennemis progresseront également et deviendront plus difficiles à battre, ayant leur propre capacité pour vous mettre à mal. Boucliers, armes à distances, pouvoirs, et fantômes, vont varier le plaisir et les combats deviendront plus stratégiques à terme. Les combats de boss sauront aussi vous donner du challenge, vous demandant de trouver le point faible qui permettra de les battre plus aisément.

Comme indiqué précédemment, des caisses et barils disséminés partout dans les niveaux, vous fourniront en divers thés : 4 thés différents qui vous permettront de restaurer votre vie, de vous protéger, de vous rendre plus fort, et enfin de vous donner du chi de manière illimitée… mais tout ça pendant quelques secondes. A utiliser au bon moment, sachant que j’ai à plusieurs reprises remarqué que le jeu avait l’air plus généreux en thés lorsque l’on mourait dans un niveau. Mort qui nous fait respawn quelques pas avant dans le niveau, loin d’être punitif du coup.

Manette en main, je n’ai pas remarqué de problèmes particuliers, les coups sortent plutôt facilement, certains avec une légère inertie, mais restant parfaitement jouables – sans pester contre les développeurs.

A noter que le jeu propose un mode deux joueurs permettant d’incarner Wei et le plus jeune des moines shaolin, pour le second joueur.

Baignés dans une ambiance sonore et visuelle dans le pur style des films d’arts martiaux des années 70, le jeu respecte bien sa thématique et les musiques sont très agréables.

Tournant sur l’unreal engine 4, j’avoue cependant avoir été un poil déçu sur le manque de finesse des personnages, et globalement des décors, car même si le style est cohérent avec l’ensemble, j’ai l’impression que tout rend un peu flou, et ça n’est pas forcément très agréable à regarder en mouvement. Cela n’entache pas particulièrement le gameplay, mais on a du mal à se dire qu’un moteur aussi performant fait tourner l’ensemble. Peut-être que les autres versions donnent moins cette impression, et que cela vient des limitations techniques de la Switch, mais j’ai finalement préféré jouer sur ma tv à ce jeu plutôt qu’en mode portable, pour mieux me rendre compte de ce qu’il se passait à l’écran.

L’histoire du jeu est en partie racontée par le biais d’illustrations fixes, qui sont elles par contre, plutôt esthétiques et bien dessinées.

A noter l’effet « comics » sympa avec des petites bandes, des éclairs, ou des bulles qui partent dans tous les sens quand on bat un boss, ou certains ennemis.

9 monkeys of Shaolin, n’est pas un mauvais jeu, mais je ne peux pas non plus le mettre au niveau d’un SoR4. L’IA des ennemis reste assez basique jusqu’à la fin. Même s’ils évoluent, on se retrouve dans la plupart des situations, à attendre qu’ils poppent dans une partie du niveau. On patiente jusqu’à ce qu’ils viennent quasi tous vous coller au corps à corps, et on essaie de s’éloigner pour en battre une petite partie, jusqu’à ce que mort s’en suive et on recommence inlassablement. En ajoutant la redondance relative des actions tout le long du jeu, malgré le fait que ce soit un beat them all, je n’ai pas pris beaucoup de plaisir le long des parties. On reste sur un jeu assez sympa à courtes sessions, les niveaux se terminant en 6-7 minutes. La durée de vie globale dépasse les 2-3 heures de jeu.

A réserver aux joueurs en manque de Beat them all, et qui apprécient le côté kung-fu du jeu, qui n’est pas des plus usités dans un jeu vidéo.

5/10

L’avis express de mon fils, Arthyfloss, jeune gamer de 11 ans :

Ce jeu, assez original en thème d’histoire, m’a surpris et m’a plu. Dès le début, j’ai été baigné dans l’univers des moines Shaolin de ce jeu. Ce jeu en terme de gameplay, ressemble assez au jeu connu des années 90, Streets of rage. Malgré quelques bugs visuels (ex : les ennemis s’envolent en l’air quand ils sont assommés) ce jeu était pour ma part très bien réalisé. L’histoire, fluide, simple, mais travaillée, m’a tout de suite embarquée dans l’univers de ce jeu. Ce que j’ai trouvé assez dommage, c’étaient les visages des personnages : flous, petits, n’apparaissant plus par moment.

Sinon, ce jeu reste cool, le gameplay simple, l’histoire bonne, l’amélioration rapide du personnage.

Alors oui, certes, les niveaux sont très « répétitifs », mais les mondes différents où va notre héros sont jolis, agréables à regarder. Alors même si, oui, les bugs visuels sont un peu « soulants » l’on si adapte vite et l’on n’y fait plus attention. Seul petit bémol, le boss de fin, semble invincible à se déplacer plus vite que Sonic, mais l’astuce est de frapper la pierre du centre de la map (Ça vous épargnera de lancer votre manette, car le boss est trop dur). Donc, je recommande vivement ce jeu à l’aventure addictive. Merci au Studio SOBAKA.

 Arthyfloss

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