Bayonetta 10th Anniversary Collection – Le test sur Playstation 4

Catégories : Beat Them All, Action

Plateformes : PS4, Xbox One

Langues : Audio Japonais et AnglaisTextes Français et autres

Taille : Bundle : 30,42 GB – Jeu seul : 11,85 GB

Date de publication : 18/02/2020

Développeur : Platinum Games

Editeur : Sega

Bundle ou jeu seul disponibles en téléchargement

Bundle en boîte

Aaaaaaaaaaaaah, si vous saviez comme ça m’a fait plaisir de voir que la miss Bayonetta allait débarquer sur Playstation 4, qui plus est dans un bundle accompagnée de Vanquish ! Cette magnifique brune trop badass (mouahaha, dark hairs power), grande, longues jambes, carrément bien gaulée, subtile (…), avec de l’humour, se battant comme une déesse, nous arrive cette fois-ci dans une édition remasterisée chapeautée par Sega.

Si vous ne connaissez pas encore Bayonetta, sachez que tout n’est pas rose pour elle, un long sommeil de 500 ans lui a fait perdre la mémoire et même si elle se réveille aussi fraîche que la rosée du matin, il va falloir qu’elle se souvienne et qu’elle trouve des réponses. A peine le temps de respirer que des anges d’une laideur insoutenable vont s’en prendre à elle. Mais pourquoi donc me direz-vous ?  Il s’avère que la belle est… une sorcière et que, apparemment, c’est la guerre entre les donzelles de son espèce et des anges qui ressemblent plus à des monstres ou des démons qu’à de jolis angelos doux et délicats.

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Les Anges et les boss titanesques n’ont qu’à bien se tenir, nous sommes dans un Beat Them All, ce qui veut dire que notre objectif est de laminer un max d’ennemis. Bayonetta dispose de combos des plus sensuels, dans lesquels elle met en action ses jambes interminables dotées d’armes (vous avez bien lu, flingues ou lames vont se positionner sur ses talons), ainsi que ses mains munies elles aussi de divers engins, le tout dans un ballet plein de grâce et de postures provocantes.

La belle dispose également d’une capacité qui lui permet de ralentir le temps si elle parvient à réaliser une esquive bien placée, ce qui rendra sa cible vulnérable quelques instants et ainsi permettra à notre déesse de lui donner une correction en bonne et due forme. Un coup particulièrement puissant de fin de combo va venir infliger un max de dégâts, un final de toute beauté. Comme cela ne suffit pas, une jauge d’énergie va se recharger si Bayonetta réalise un certain nombre de combos sans être atteinte par ses adversaires. Une fois son niveau arrivé au maximum, cette énergie va permettre d’utiliser des Attaques Sadiques, techniques qui vont demander de réussir divers QTE (marteler un bouton, réussir un enchaînement de commandes, tourner un des joystick…). Le summum du plaisir viendra avec l’extatique Apothéose, compétence qui achève votre ennemi à l’aide d’une créature démoniaque des plus vilaines, prenant forme grâce à la chevelure d’une Bayonetta qui se retrouvera alors quasiment nue. Je vous garantis la vision de quantité de chair et d’hémoglobine qui vont gicler, quant à la physionomie de notre sorcière, je vous laisse le soin de découvrir in game dans quelle mesure vous pourrez vous rincer l’œil.

Sadique la demoiselle

Bayonetta a un super pote, le démon Rodin, qui tient une charmante petite boutique remplie d’armes. Pour y accéder, il faut emprunter un portail à dénicher dans différentes zones du jeu. La monnaie récupérée lors des combats permet d’acquérir l’armement souhaité, mais aussi divers objets utiles (soin, recharge de jauges…), ainsi que des techniques, en particulier des métamorphoses qui attribuent des capacités et compétences à notre gazelle. Il y a également un système de collectables dans les niveaux du jeu dont Rodin est friand, il vous les échangera contre des armes.

Rodin, le pote d’enfer

Sans surprise, vous pourrez choisir parmi plusieurs niveaux de difficulté dont un mode facile. L’histoire est composée de 16 chapitres auxquels viennent s’ajouter ceux de départ qui vous permettront de vous faire la main (et les jambes), en guise de tutoriel scénarisé. Pour venir à bout de tous les affreux de notre histoire, une douzaine d’heures devraient suffire, les contenus qui viennent se greffer à l’intrigue inclus, notamment le mini-jeu de type arcade disponible à la fin de chaque chapitre. Vous devrez y descendre le plus d’anges possible à grand coups de gun, avec une quantité de munitions limitée qui dépend de vos performances dans les  niveaux qui ont précédé.

A l’issue de chaque combat, vous sera attribuée une statuette qui dépendra de vos résultats. Dans l’ordre du moins glorieux au plus prestigieux : pierre, bronze, argent, or, platine et platine pur. En outre, vous trouverez des zones cachées dans les niveaux, où vous devez remporter des défis parfois exigeants afin d’obtenir des objets d’amélioration bien utiles.

Platine, peut mieux faire

Cette mouture PS4 a reçu une sympathique remastérisation, annonçant même une résolution 4K et en 60 fps sur PlayStation 4 Pro et Xbox One X, mais sur PS4 classique cela s’apparente plus à un lissage. La plastique de rêve de notre héroïne est ainsi encore plus agréable à regarder, tout comme les détails et la richesse visuelle de l’ensemble du jeu, la PS4 assumant pleinement la modélisation et la fluidité des combats. Il y a une belle recherche dans les décors et les personnages, on en prend plein les yeux ! Autre point qui m’a marquée : des temps de chargement absolument ridicules en comparaison de ceux de la pauvre Wii U (plateforme sur laquelle j’avais expérimenté le titre) qui souffrait tout ce qu’elle pouvait à son époque.

Quant aux musiques, elles sont… mémorables. Elles ont un petit côté kitch, mais collent cependant à la personnalité de notre sorcière. Le dynamisme des notes accompagne parfaitement les danses provocantes et sensuelles qui servent de style de combat à Bayonetta. Chaque phase de jeu à un thème musical qui lui est propre, que vous allez finir par détester quand il vous rappellera que vous recommencez un combat pour la Xième fois. Le bol, vous pouvez baisser le son le temps que la frustration aille voir ailleurs si vous y êtes.

Bien sûr, vous aurez aussi droit à divers bruitages, avec ce charmant côté gore apporté par celui des chairs qui se déchirent et qui explosent.

Bayonetta est une sorcière à lunettes qui déchire : elle tire quantité de balles, pistolets fixés aux chevilles, tout en réalisant des figures de Break Dance avec sensualité. Sa superbe combinaison en cheveux (si, si) et ses attaques de folie ne peuvent que faire pâlir d’envie n’importe quel adepte d’arts martiaux. Le plus beau, c’est qu’elle fait tout ça sans transpirer et en savourant des sucettes.

Ce titre est un des plus extatiques Beat’m All auquel il m’ait été donné de jouer. Cette mouture 10th Anniversary redonne ses lettres de noblesses à un opus à l’origine moins fluide et moins beau que le 2ème du nom, mais tellement charismatique. Si vous ne connaissez pas la licence, je ne peux que vous conseiller de vous lancer et de profiter de ce bundle pour, peut-être, découvrir Vanquish, un autre excellent titre de Platinum Games. Et pour ceux qui auraient déjà découpé des anges sur les anciennes plateformes, c’est toujours agréable de renouveler l’exercice sur Playstation 4, machine sur laquelle Bayonetta s’exprime mieux, histoire de (tenter de ) patienter jusqu’à la sortie du tant attendu 3ème opus de la série.

Test réalisé par Midnailah

Retrouvez le test de Vanquish, l’autre titre de ce bundle.

22 minutes de gameplay

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