Mutant Year Zero : Road to Eden – Le test sur PC

Catégories : Aventure, Stratégie, RPG

Plateformes : PC via Steam

PEGI : NC

Langue : Audio Anglais – Textes et sous-titres en Français, Anglais, Italien, Allemand, Espagnol

Taille : 8 GB d’espace disque disponible requis

Date de publication : 04/12/2018

  Développeur : The Bearded Ladies

Éditeur : Funcom

Disponible en téléchargement

 

Mutant Year Zero nous invite dans un monde post-apocalyptique peuplés d’êtres plus étranges les uns que les autres. Une partie des survivants a trouvé refuge dans une arche, suite à la dévastation provoquée par THE bombe. Normal, l’humain étant ce qu’il est, il a fallu que tout ce beau monde se fritte à grands coups de bombe H. Ce scénario somme toute assez classique va cependant nous amener à incarner la partie la plus sympathique de la population : des mutants, qui dans le cas présent ont une apparence se situant entre l’homme et des animaux divers et variés. L’originalité du titre réside dans ses protagonistes, qu’ils soient munis d’un bec ou recouverts de poils. Au revoir les X-men, bonjour les X-pets ! (ok, ok, ce ne sont pas des animaux domestiques, mais j’avais trop envie de placer cette petite blagounette).

Le titre a été créé par une équipe incluant d’anciens concepteurs de HITMAN et le cocréateur de PAYDAY. Mutant Year Zero: Road to Eden, un jeu d’aventure tactique se déroulant dans un monde repris par la nature et par les êtres peu ragoûtants qui errent dans la « Zone », entendez par là tout ce qui se situe en dehors de l’arche.

Nos deux protagonistes de départ se prénomment Dux, le canard, et Bormin, le sanglier, qui ont le statut de traqueur. Lors de la prise en main du jeu, ils sont envoyés dans la Zone pour récupérer du métal. Une fois leur mission accomplie et quelques ennemis éliminés, ils apprennent que le bien connu Hammond et son équipe de traqueurs sont introuvables. Devinez qui va partir à leur recherche et par la même occasion découvrir des éléments de l’histoire des mutants ?

Comme tout tactical-RPG qui se respecte, Mutant Year Zero nous invite à alterner entre deux grandes phases de jeu, d’une part l’exploration lors de laquelle vous vous déplacez librement et d’autre part les combats qui se réaliseront au tour par tour. Notez que le caractère aléatoire de l’efficacité des attaques peut s’avérer punitive : mon personnage a bien souvent manqué sa cible alors que rien ne semblait le justifier. Les ennemis eux, font bien plus souvent mouche, bonjour la frustration. Mais comme le dirait Léon, c’est le jeu ma pauvre Lucette.

Lors des affrontements, vous devrez stratégiquement opter pour de l’attaque frontale -qui s’avère souvent être une très mauvaise idée- ou pour une solution plus Ninja-esque avec le système d’embuscade, qui vient s’ajouter aux deux possibilités de couverture visant à assurer les arrières (ou les avants) de votre équipe. Ce système permet de prendre à revers les ennemis isolés et de les éliminer en toute discrétion grâce à vos armes silencieuses avant de vous attaquer au gros de la troupe.

Dans ce jeu, la discrétion étant de mise, vous avez la possibilité de dissimuler vos personnages et ce indépendamment les uns des autres, afin de réussir vos plans diaboliques d’embuscade, mouahahaha. A l’inverse, trop peu de prudence pourra les faire repérer prématurément et vous pourrez voir tomber vos alliés au combat. Là encore, la stratégie s’impose, il faut choisir entre soigner votre partenaire vaincu ou le laisser à son triste sort jusqu’à la fin de la bataille. C’est cruel, mais dans la mesure où vous n’avez que deux points d’action par tour vous permettant de réaliser l’ensemble des possibilités, un sacrifice peut s’imposer.

Doté d’un bestiaire plutôt varié, Mutant Year Zero propose des ennemis disposant de compétences attitrées telles que soigneur, attaque à distance, pyromane… chacun a sa spécialité, ce qui pèsera dans la balance lors de vos choix tactiques.

De la même manière, vous devrez prendre le temps de la réflexion lorsque vous utiliserez vos points d’expérience pour choisir les mutations de l’arbre du même nom dont disposent vos personnages. En effet, ce seront 3 catégories de mutations, chacune ne pouvant en contenir qu’une seule et unique.

L’arche fera office de Hub dans lequel vous pourrez faire des emplettes, telles que l’achat d’objets, améliorer vos armes, utiliser vos points artefacts, mais aussi discuter avec l’Aîné afin d’en apprendre plus sur l’histoire.

Les artefacts sont des objets que vous trouvez en explorant les alentours et qui permettent de cumuler des points à échanger contre des bonus passifs, permettant d’améliorer vos compétences ou encore de renforcer les effets de vos attaques.

Vous pourrez vous contenter d’acheter des soins ou des explosifs, à condition de bien fouiller les zones traversées pour y trouver des armes et des armures. Il sera également possible d’augmenter les dégâts de vos armes par le biais des améliorations et ce par deux fois chacune. Votre arsenal se divise en deux catégories : les armes à feu et les armes de poing, sur lesquelles vous pouvez ajouter jusqu’à deux objets d’amélioration. On aime bien le chiffre 2 chez The Bearded Ladies.

La règle du deux ne va pas se vérifier concernant la durée de vie du jeu, comptez environ 10 heures pour atteindre la fin de l’aventure et savoir ce qu’il advient de notre équipe de mutants. Il y a un petit goût de trop peu qui pointe le bout de son nez, on était bien nous avec tout ce petit monde.

L’alternance des phases de jeu dans des backgrounds toujours différents, disposant d’une belle variété de teintes, de couleurs, de volume, tout en gardant une cohérence irréprochable, voilà ce que propose la direction artistique de Mutant Year Zero. Les personnages atypiques apportent également beaucoup à l’univers du jeu, c’est même clairement ce qui démarque le titre de celui auquel il est comparé pour son gameplay, à savoir X-Com.

Quant à la bande son, je dois dire qu’elle est adaptée mais les musiques ne sont pas particulièrement marquantes. En tout cas aucune faute de goût n’est à déplorer, les doublages en anglais sont de qualité et le jeu propose les sous-titres et textes en français.

The bearded Ladies et Funcom nous proposent là un titre qui, en dépit d’un thème classique, parvient à nous embarquer dans son univers grâce à une trame scénaristique bien menée. La Direction Artistique globale, le chara-design des mutants ainsi que leur histoire apportent également des éléments qui donnent à l’ensemble un certain charisme. Nous voici face à un titre certes perfectible mais qui mériterait une suite afin de prolonger une expérience un peu courte, dans laquelle les quelques défauts seraient corrigés, notamment cette propension de l’aléatoire à nous sanctionner injustement durant les combats ou encore la suppression des quelques bugs qui induisent la mort des personnages.

Quoi qu’il en soit, Mutant Year Zero : Road to Eden laisse un goût de reviens-y et ça, c’est plutôt bon signe. Une licence fort prometteuse qu’on espère revoir à l’avenir.

Test réalisé par Midnailah sur une version offerte par Funcom

Merci à eux !

2 réflexions sur “Mutant Year Zero : Road to Eden – Le test sur PC

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