Nightmares from the Deep 2: The Siren’s Call – Le test sur Nintendo Switch

Catégories : Aventure, Casse-tête

Plateformes : Switch, PC, Playstation 4

Langue : anglais – sous-titres Anglais, Français, Allemand, Italien, Espagnol, Portugais, Russe

Taille : 864,03 MB

Date de publication : 10/08/2018

  Développeur et Éditeur : Artifex Mundi

Prix : 14,99€ en téléchargement

 

Me voici à nouveau manette en main pour tester un jeu issu du studio Artifex Mundi, qui se démarque par son style graphique et dont la spécialité est le Point’n Click. A titre personnel, c’est toujours un plaisir de plonger dans l’ambiance qui se dégage de leurs titres. Cette fois-ci, nous retrouvons Sarah Black, conservatrice de musée qui était déjà la protagoniste principale du 1er opus (Nightmares From The Deep: The Cursed Heart). Un 3ème chapitre intitulé Nightmares from the Deep: Davy Jones Walkthrough a vu le jour sur PC.

L’affaire débute le jour où Sarah reçoit un paquet de provenance inconnue. Il contient un artefact qui va être aussitôt dérobé par une bande de malfrats. Visiblement, ils convoitaient fortement l’objet. Elle va donc partir à la recherche de l’artefact perdu et se trouver mêlée à une quête sur fond d’enlèvement, de malédiction et de légende de Davy Jones.

La progression de notre protagoniste va se faire grâce à la mécanique spécifique aux Point’n Click : repérer les points d’intérêt, diriger son curseur sur l’endroit voulu et cliquer pour accéder à une zone, ou bien réaliser un focus vers un casse-tête. La plupart sont basés sur des puzzles faisant appel à la logique ou la mémorisation. Il y aura également des mini-jeux sous forme d’énigmes à résoudre, d’objets cachés à dénicher ou encore à associer entre eux. Pour ceux qui ne sont pas friands de ce dernier type de jeu, ils pourront les remplacer par une partie de Majhong.

Certains de ces objets vont atterrir dans votre inventaire afin de pouvoir les utiliser par le biais d’interactions avec l’environnement du personnage, tous sont à usage unique, une fois qu’ils ont servi, ils disparaissent et laissent la place aux items suivant.

Un icône de menu est affiché en bas à gauche de votre écran, il est composé de 4 parties (pavé directionnel de votre manette). La première vous permettra d’obtenir une indication de l’endroit où vous devez aller ou un indice en fonction des circonstances, ceci grâce à un signal lumineux. Notez qu’il y a un temps de rechargement qui limite les sollicitations aux indices. La 2ème vous donne accès aux cartes des zones, la 3ème aux notes de Sarah et enfin la dernière qui vous permettra d’opter pour le Majhong lors des phases de casse-tête.

Nous sommes dans une aventure non linéaire qui va nous amener à faire des allées et venues parmi toutes les zones visitées, puisque des éléments découverts à différents endroits peuvent être amenés à être utilisés à l’opposé de la carte. Ceci dit, les déplacements ne sont pas laborieux : ils sont instantanés, nécessitant seulement une bonne mémorisation des divers lieux (toute relative, les indices apportent une aide précieuse à ceux qui disposent d’une mémoire de poisson rouge).

Il n’y a pas de temps mort dans ce titre, les mini-jeux et casses-têtes sont nombreux et s’enchaînent parfaitement avec les cinématiques et déplacements du personnage. Les allers-retours peuvent cependant entraîner une certaine redondance, que ce soit dans le gameplay ou dans les décors qui sont donc visités à plusieurs reprises. La qualité graphique et celle du scénario viennent partiellement compenser cette répétitivité et donnent une fluidité globale au jeu. Cette aventure vous embarquera pour une poignée d’heures, un temps bien équilibré entre le trop et le trop peu pour un Point’n Click axé sur les énigmes.

Comme pour la série Enigmatis, un seul petit regret concernant le contenu : un bundle comportant les 3 opus sur Nintendo Switch aurait été le bienvenu.

Artifex Mundi est un studio qui possède un véritable style graphique : on sait tout de suite quand un jeu en est issu. Les décors sont riches, possèdent une multitude de détails et la palette de couleurs est particulièrement étoffée. Visuellement, c’est à la fois sombre et lumineux, chaque lieu pourrait être représenté dans un tableau, tant le travail réalisé est inspiré et artistique.

Les graphismes sont une des forces du titre. L’audio n’est pas en reste, l’ost est composée de musiques d’ambiance parfaitement adaptées et là encore, on retrouve le style du studio. Oppressante par moment, mélancolique à d’autres, toujours juste et dans le ton.

Comme toujours avec ce studio, c’est magnifique, l’ambiance est bien particulière. J’ai retrouvé le style et l’atmosphère du titre Enigmatis 2 que j’ai déjà eu l’occasion de tester. De la même manière, Nightmares from the Deep 2: The Siren’s Call est un savant mélange d’aventure et de puzzle, le tout emballé dans une direction artistique de qualité. L’alternance dans les phases de jeu, les visuels captivants, le scénario bien mené et les casse-têtes variés amènent cette alchimie qui apporte du charisme au jeu et ce malgré le côté classique du gameplay. Tout amateur de Point’n Click doit posséder les titres proposés par Artifex Mundi, mais tous les joueurs à la recherche d’une expérience différente et axée sur un univers atypique peuvent aussi découvrir avec plaisir les opus de cette série.

Test réalisé par Midnailah sur une version offerte par Artifex Mundi

Merci à eux !

3 réflexions sur “Nightmares from the Deep 2: The Siren’s Call – Le test sur Nintendo Switch

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