Onimusha : Warlords – Le test sur PC

Catégories : Action, Survival-Horror

Plateformes : PC, Switch, PS4, Xbox One

PEGI : 16

Langue : Audio Anglais ou Japonais, textes Français, Allemand, Japonais, Italien Espagnol, Chinois, Anglais

Taille : 12 GB d’espace disque requis

Date de publication : 15/01/2019

  Développeur : Capcom

Éditeur : Capcom

Disponible en téléchargement et Switch ou Playstation 4

 

Capcom a lancé Onimusha : Warlords en 2001, c’est donc 18 ans plus tard que le titre nous revient, porteur des attentes d’une génération ayant manié le katana sur PS2 et souhaitant remettre le couvert avec cette version remasterisée. Mais c’est aussi un jeu à la personnalité qui pourra séduire ceux qui découvrent l’univers de la licence aujourd’hui : une affaire de démons, de samouraïs, d’âmes, le tout dans un Japon médiéval mis en scène à la sauce Capcom.

Samanosuke Akechi est un combattant qui s’efforce de lutter contre les forces maléfiques qui tentent de rayer l’espèce humaine de la carte et qui sont sous le commandement de Oda Nobunaga, revenu d’entre les morts pour assouvir sa soif de vengeance. Il ne lui reste qu’un obstacle à franchir pour réussir à régner en maître absolu : prendre le château de Yoshihatsu. C’est ainsi qu’il envoie un de ses sbires afin d’enlever la sœur du châtelain, qui n’est autre que la cousine d’Akechi, notre héro -mention spéciale à ceux qui ont réussi à suivre-.

Akechi va tenter de s’interposer sans succès. Il plie sous l’attaque, est-il inconscient ? Mort ? Une entité vengeresse s’immisce dans son esprit et lui propose de l’aide. Pour le reste de cette histoire captivante qui a marqué moult joueurs, je vous laisse le plaisir de la découverte : le spoil, c’est le mal. Sachez simplement que notre héro ne sera plus tout à fait le même. Si vous souhaitez visionner la première partie de l’introduction in game, la vidéo ci-dessous ne vous révèlera rien de plus que ce que vous avez lu jusqu’ici.

Le test a été réalisé sur PC avec une manette Xbox. Premier constat, les déplacements du personnage sont rapides mais rigides. Ils nécessitent un temps d’adaptation ceci dit assez court, qui permet de gagner en précision. Le protagoniste progresse par petites zones en plan fixe, dans lesquelles il va bien sûr découper du démon et… C’est un exercice difficile de parler plus précisément du gameplay sans dévoiler ce qui est, à mon sens, un élément que chacun doit découvrir par lui-même. Sachez cependant que les commandes une fois maîtrisées, les phases de combats offrent un ressenti qui n’a pas perdu de sa superbe après toutes ces années, ressenti  exacerbé par le confort des pads modernes. Notre samouraï dispose de mouvements et d’attaques amples, parfois spectaculaires, avec ou sans son katana, auxquels viendront s’ajouter de nouvelles armes et divers accessoires, l’ensemble pouvant être amélioré grâce à l’expérience acquise. Une jauge de magie vient compléter le panel des possibilités d’attaque, permettant de réaliser des coups spéciaux élémentaires très efficaces.

Onimusha : Warlords, c’est aussi des énigmes à résoudre, somme toute assez classiques et à la difficulté accessible.

Je vous propose de visionner cette seconde partie de l’introduction du jeu, qui contient des SPOILERS, à réserver aux utilisateurs qui ne craignent pas de découvrir prématurément un élément important du gameplay.

Je tiens à mettre l’accent sur la trame scénaristique de Onimusha : Warlords. Si ce Survival-Horror pétrit de saletés démoniaques écœurantes peut avoir des allures de Beat’ Them All, il n’en est pas moins réalisé comme un film et propose un scénario qui a de la gueule. D’ailleurs, la durée de vie peut s’apparenter à celle d’une petite trilogie cinématographique, ce qui pourra être considéré comme un défaut par ceux qui espéraient une aventure plus longue. La durée se verra légèrement raccourcie en mode Facile, mais il sera apprécié par ceux d’entre nous qui sont les plus enclins à privilégier l’histoire plutôt que la difficulté.

Vos aurez également accès à un système de succès intégré au jeu, permettant de collectionner les 56 points d’honneur, ce qui saura satisfaire les amateurs de ce type de récompenses.

Autant vous prévenir tout de suite, Onimusha : Warlord est un peu gore aux entournures. Le sang gicle à grand renfort de bruitages qui vont bien, certaines images sont vomitives et les ennemis pas engageants du tout. Du tout. L’ensemble de la bande son est toute nouvelle, elle participe à l’atmosphère sombre et glauque recherchée, tout en apportant son lot de musiques à sonorités japonaises qui collent avec l’époque durant laquelle se déroulent les évènements. Je suis fan.

Graphiquement, le lifting dont le jeu a bénéficié est visible, tout spécialement dans les cinématiques qui sont très belles. In game, cela reste perfectible et on retrouve à moindre échelle les particularités graphiques qui ne laissent pas place au doute concernant l’âge de cette production : des pixels, des angles et une modélisation qui ne sont pas sans rappeler le jeu original.

 

Onimusha : Warlords est une découverte qui a su satisfaire mon goût pour les combats incisifs, nécessitant de rentrer dans le tas tout en maîtrisant l’art de l’esquive. S’ajoutent à cela une histoire qui tient la route, une mise en scène à l’ambiance maîtrisée digne d’un bon film prenant place dans un Japon médiéval hostile, ainsi qu’une bande son au poil. Pour celui qui se lance dans l’aventure pour la première fois, l’intrigue sait être surprenante.

Capcom a une nouvelle fois bien choisi son portage, les amateurs de la licence ne peuvent que se réjouir de retrouver cet opus amélioré, tout comme les nouveaux venus qui ne seront pas sans apprécier les qualités du titre.

Il faut s’attendre à une expérience relativement courte et à un côté Old School qui ne plairait pas à tous, ce qui ne justifie cependant pas de déconseiller l’acquisition de cette version modernisée d’un titre qui a fait sensation lors de sa parution.

Test réalisé par Midnailah sur une version offerte par Capcom

Merci à eux !

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