Rimelands : Hammer of Thor – Le test sur Nintendo Switch

Catégories : RPG, Aventure

Plateformes : Switch, iOS

PEGI : 7

Langues : Anglais

Taille : 225,44 MB

Date de publication : 04/10/2019

  Développeur : Kyy Games

Éditeur : QubicGames

Disponible en téléchargement uniquement

 


Rimelands : Hammer of Thor vient d’arriver sur Nintendo Switch, il s’agit d’un RPG au tour par tour qui nous invite à explorer un monde post-apocalyptique. En effet, avec la technologie, l’être humain a fini par dévaster la planète, ce qui l’a contraint à se réfugier dans de vastes zones souterraines durant plusieurs centaines d’années. Mais le jour où enfin l’homme a pu rejoindre la surface, il n’a pu que constater que des créatures hostiles avaient investi les lieux, en plus de devoir faire avec l’agressivité de ses semblables. Bien que possédant un tout autre genre graphique et un gameplay bien différent, le lore a des similitudes avec celui de la Metro Exodus.

Rimelands : Hammer of Thor n’est pas tout à fait nouveau dans la sphère vidéoludique, puisqu’il nous vient d’une mouture sur mobile. Le titre reprend les standards du jeu de rôle physique, à savoir un système de lancer de dés qui va déterminer les actions du personnage que vous incarnez, avec des déplacements qui se font case par case. Si le concept n’est pas nouveau sur console, il était inédit sur mobile. Reste à savoir si Rimelands parvient à convaincre sur cette nouvelle plateforme.

Vous incarnez donc Rose Cristo, une jeune femme dont les parents ont été assassinés lorsqu’elle était enfant. Avant toute chose, sachez que vous pourrez opter pour l’une ou l’autre des classes disponibles déployées selon un arbre de compétences et qui privilégient soit les attaques au corps à corps (Barbare), à distance (Assassin), ou la magie (Shaman). Elle va devoir affronter le monde qui l’entoure dans des phase de combat au tour par tour, mais la particularité de Rimelands réside justement dans la manière dont les déplacements sont réalisés. Les cases sont invisibles et il n’y a pas de ressenti saccadé lors des déplacements sur la zone de jeu puisqu’ils se font en temps réel. Lorsque qu’un combat commence, dans la mesure où les personnages marquent un temps d’arrêt une fois leurs actions terminées et restent figés le temps que chacun ait terminé son tour, une sensation plus hachée se fait sentir. Les plus pressés pourront cependant désactiver l’animation fort répétitive du lancer des dés, et ce dernier vous demandera soit d’attaquer, soit d’opter pour une posture défensive, mais vous pouvez également passer votre tour.

Votre protagoniste va disposer d’un inventaire plutôt minimaliste et de caractéristiques du même acabit, il faudra vous séparer des objets qui ne présentent plus d’intérêt au fil de vos trouvailles et acquisitions. Une série de quêtes, dont certaines sont facultatives, composent la trame du jeu et je dois admettre que le synopsis de départ aurait pu laisser envisager une narration plus profonde. Cependant, à mesure que votre personnage évolue, vous aurez également accès à différentes capacités, sorts et attaques à distance, l’ensemble étant guidé par la quantité de mana dont vous disposez. L’arbre de compétences est le point le plus intéressant en termes de progression, l’arsenal et le reste de l’inventaire ne bénéficiant pas du même développement.

Si les déplacements sur les cases de Rimerlands sont fluides, les mouvements des personnages le sont moins, donnant au jeu un côté old school qui se marie plutôt bien avec le système des jeux de plateau duquel le titre s’inspire. L’ensemble de la direction artistique est bien réalisé, même si le manque de précision des traits des personnages contraste avec la qualité de la plupart des décors et de celle des effets de lumière. Notez que des projections de sang sont visibles à chaque coup reçu ou porté. D’autre part, les origines du titre sont flagrantes : Rimerlands est incontestablement un jeu pensé pour nos mobiles, que ce soit dans ses graphismes ou dans la manière dont on expérimente le jeu. Les niveaux sont courts et malgré une difficulté plus importante qu’il n’y paraît, le titre autorise de petites sessions qui vont se boucler rapidement. 

Est-ce-que Rimelands : Hammer of Thor a su trouver sa place sur la Switch ? Sans conteste oui. Les origines du titre en font un RPG avec des mécaniques et un système de jeu qui s’adapte très bien au mode nomade de la console. Mais ce sont aussi ces caractéristiques qui vont faire que Rimelands ne pourra pas s’imposer comme un titre essentiel à posséder sur console. Le catalogue de la Nintendo Switch a beaucoup à offrir en matière de RPG et à moins que vous soyez un adepte du genre old shcool et des jeux de rôle papier ou sur plateau, vous risquez de ne pas être emballés, d’autant moins que la narration aurait méritée d’être plus approfondie. Quoi qu’il en soit, Rimelands : Hammer of Thor va trouver sans conteste son public parmi les anglophones, de par sa proposition originale et sa réalisation.

Test réalisé par Midnailah sur une version offerte par QubicGames.

Merci à eux !

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