Team Sonic Racing – Le test sur Nintendo Switch

Catégories : Course

Plateformes : Switch, PS4, Xbox One

PEGI : 3

Joueurs : 1 à 12

Langues : Français, Allemand, Anglais, Espagnol, Italien, Japonais, Russe

Taille : 7,583 GB

Date de publication : 21/05/2019

  Développeur : Sumo Digital

Éditeur : SEGA EUR

Disponible en téléchargement et en boîte

 

Le trailer de sortie

Depuis ma première prise en main de Team Sonic Racing au salon Paris Games Week 2018, le jeu de course de SEGA a fait du chemin. On me souffle dans l’oreillette que l’équipe en charge du développement a travaillé d’arrache-pied afin de fignoler son titre qui, de ce que j’en avais vu, avait encore besoin de réglages. Cette version finale est effectivement plus aboutie, même si quelques points auraient mérité d’être encore un peu plus convaincants.

Mais faisons les présentations. Le titre de SEGA est un jeu de course basé sur l’univers de Sonic et uniquement celui-ci. Ici, vous ne trouverez que des personnages issus de la série et à la différence de la plupart des jeux du genre, il ne s’agit pas de courir en solo versus le reste des concurrents mais de constituer une équipe qui concoure contre une autre.

Nous sommes donc accompagnés par deux personnages et chacun dispose de ses propres caractéristiques, en fonction de sa classe : Puissance (plus résistant aux attaques), Technique (moins de perte de vitesse hors piste et plus de maniabilité) et Vitesse. Les statistiques de base des personnages peuvent être impactées par celles des véhicules, d’autant plus que, à l’instar d’un Mario Kart, il est possible de modifier des pièces et ainsi changer les statistiques des bolides.

Vous retrouvez également un système similaire au jeu de course du plombier moustachu, avec divers boosts, à commencer par des objets à récupérer dans les caisses disséminées sur les circuits, en particulier des armes destinées à mettre des bâtons dans les roues des adversaires. Ces objets peuvent être échangés entre les membres de votre team. Le Super Turbo quant à lui permet de réaliser une pointe de vitesse, à déclencher lorsque la jauge dédiée est au maximum (dérapages, contact avec les concurrents et sauts permettent de la remplir). Dans la même veine, le Turboraz permet d’octroyer un petit boost de vitesse lorsque vous effleurez un allié ralenti par un évènement indésirable. De plus, le membre du trio le plus en avant de la course laisse une traînée jaune derrière lui, qui permet à ses amis de bénéficier des quelques menus avantages lorsqu’ils se placent dans son sillage.

Enfin, chaque membre du trio remporte un certain nombre de points en fonction de sa position au passage de la ligne d’arrivée. Cet élément ajouté à ceux précédemment cités va dans le sens recherché par le titre, à savoir qu’une bonne coordination, ainsi que de la coopération sont essentielles à la réussite. D’ailleurs, c’est ici que le jeu entre amis (jusqu’à 4 joueurs), en local prend tout son sens, le fait de pouvoir échanger et gérer une stratégie en direct permet plus d’efficacité que lors des courses avec les IA, pas toujours très inspirées.

Avant de pouvoir prétendre jouer en ligne ou en local avec d’autres joueurs, Il va falloir terminer le mode solo. Si la trame scénaristique présente un intérêt tout relatif, les épreuves proposent une belle variété de défis différents. Les circuits reprennent tous l’univers de Sonic, avec des références aux titres de la saga, mais il est possible de reprocher au mode solo un manque de variété à ce niveau : les mêmes circuits reviennent trop souvent. On peut également noter un manque d’équilibre dans l’intérêt de chacun d’entre eux, certains offrent un joli challenge alors que d’autres se révèlent assez fades, car trop chargés en passages où il ne se passe pas grand chose. Pour peu que les IA soient à la ramasse, on peut avoir ponctuellement la sensation de subir la course ou de s’y ennuyer. Quoi qu’il en soit, la dizaine d’heures passée aux commandes de cette campagne solo reste agréable, même si Team Sonic Racing prend un tout autre intérêt lorsqu’il est partagé avec des proches.

Il n’y a rien à redire sur la Direction Artistique, c’est joli, bien inspiré et il y a eu un gros travail sur les musiques, afin qu’elles soient conformes à l’univers de Sonic (il y a certains morceaux qui sont des reprises) et à la catégorie du jeu. Le reste de la bande son me paraît un peu trop « agressif » ou du moins trop présent, trop chargé, avec cette VF qui donne envie de couper le son à la longue.

A la question « Team Sonic Racing vaut-il la peine de venir squatter ma console ? », la réponse est oui. Les améliorations et réglages dont le jeu a bénéficié depuis ma première prise en main sont les bienvenus. Globalement, les courses sont nerveuses et donnent de bonnes sensations (mention spéciale aux drifts). En outre, la direction artistique est vraiment inspirée et, à titre personnel, j’apprécie le jusqu’auboutisme de l’univers uniquement basé sur la licence Sonic. Ceci dit, le jeu pêche par un manque d’équilibre dans la qualité de ses circuits, ce qui, en plus de la médiocrité de l’IA, fait chuter l’intérêt du mode solo. C’est dommage, car la diversité des défis est par ailleurs très satisfaisante. Contrairement à Mario Kart qui est agréable à jouer sans toutes ses configurations, Team Sonic Racing va exploiter tout son potentiel lors des parties multijoueur, qu’elles soient virtuelles ou IRL avec des amis : le titre a été conçu de manière à privilégier la coopération et sur ce point précis, c’est une franche réussite.

Test réalisé par Midnailah, Edwina et Nagami sur une version offerte par l’éditeur.

Merci à eux !

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