Azur Lane : Crosswave – Le test sur Playstation 4

Catégories : Shoot Them Up

Plateformes : PS4, PC

PEGI : 12

Langues : Audio Japonais – Textes en Anglais

Taille : 4,2 GB

Date de publication : 21/02/2020

  Développeur : Idea Factory, Compile Heart, Felistella, Manjuu

Éditeur : Reef Entertainment

Disponible en téléchargement et en boîte

 

Quatre nations vivent en paix. Mais comme chacun le sait, il y a toujours un mais. Cette quiétude est perturbée par l’arrivée des Sirens, un ennemi sans visage qui s’oppose à ces nations, sans que leurs réelles motivations ne soient connues. Les différentes armées de ces pays vont alors mobiliser leurs troupes d’élite constituées de « femmes-vaisseaux » afin de lutter.

Si à l’origine Azur Lane : Crosswave est issu d’un panel d’équipes qui ont exercé leurs talents afin de nous proposer une version développée pour nos smartphones, ce shoot 2D à défilement latéral a bien changé avec cette mouture console et PC. Le principe fondamental du titre, une armée constituée de femmes au design manga-esque qui affronte des ennemis dans des combats maritimes, reste le même, mais l’histoire qui va accompagner nos sessions de jeu est différente de celle d’origine. Cela ne se limite cependant pas à une autre proposition de scénario, une différence fondamentale va également donner une toute autre envergure au gameplay.

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Le défilement latéral en 2D n’est plus d’actualité, la version développée pour nos Playstation 4 et nos PC a été conçue pour permettre des combats en 3D avec une caméra qui pivote à 360 degrés. Sur ce point, Azur Lane : Crosswave s’éloigne de son aîné sur mobile. Ceci dit, malgré les changements évoqués, le titre reste réservé aux amateurs de personnages féminins typiques des productions japonaises et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y en a pour tous les goûts. De nombreux nouveaux profils vont venir s’ajouter aux personnages présents au départ, tous ayant un chara design léché, dont il sera possible de profiter à loisir. En effet, les phases de combat, présentées sous forme de niveaux à expérimenter à volonté pour améliorer nos scores, vont finalement s’avérer plus anecdotiques que souhaité, Azur Lane développant particulièrement les moments dans lesquels les demoiselles vont échanger, afin de déployer l’histoire. Malheureusement, va en résulter un intérêt qui va avoir tendance à baisser au fil du jeu, une trame scénaristique décousue et extrêmement classique atténuant de plus en plus l’euphorie du début.

Nous sommes donc face à une histoire fade, vue et revue, soutenue par des phases de combat répétitives, trop courtes pour le format console, dans lesquelles nous incarnons deux, puis trois femmes qui sont présentes dans l’arène et entre lesquelles il est possible de switcher selon celle que l’on veut contrôler. Trois autres demoiselles seront en coulisses en guise de soutiens. Les quelques possibilités de navires et le mariage calculé des compétences de chacune ne sauve malheureusement pas Azur Lane du (semi) naufrage. Globalement, il ressort du titre une certaine facilité, et des propositions faibles dont la carte fait aussi les frais, puisque son utilisation consiste à déplacer votre personnage en version chibi d’un point à un autre, en récoltant au passage quelques caisses à objet et bonus flottantes, les unes disparaissant définitivement une fois ouverts, les autres re-popant ponctuellement. Pour les plus motivés, sachez que le fait d’atteindre un certain seuil d’XP débloque la possibilité de demander à votre waifu préférée si elle accepte de vous épouser… Et si vous souhaitez profiter de la plastique de vos favorites en dehors du jeu, le mode photo est là pour ça.

Il est cependant à noter qu’un effort a été consenti sur le end-game, permettant de continuer l’aventure par le biais de contenus bonus. Pour l’apprécier, il faut cependant passer outre le manque de variété des environnements qui se perpétue et accepter d’ingurgiter encore un peu plus de lignes de dialogue en anglais.

Azur Lane : Crosswave a de quoi intéresser les amateurs de Waifus, grâce à son large panel de jeunes femmes au chara-design léché. L’intérêt du titre va cependant se limiter à cela, l’espoir de les voir développer leur puissance de frappe lors d’affrontements maritimes soignés et cossus va vite être anéanti. C’est vraiment dommage car la licence avait un beau potentiel à développer sur console et PC, Crosswave est ainsi à réserver aux plus ferus de Waifus qui voudraient en parallèle aller au bout d’un jeu sans difficulté majeure.

Test réalisé par Midnailah sur une version offerte par Just For Games.

Merci à eux !

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