Himno – Le test sur Playstation 4

Catégories : Plateforme, Exploration, Rythme

Plateformes : PS4 / PS Vita, Nintendo Switch et PC

PEGI : 3

Langues : Textes traduits en Français

Taille : 259 Mo

Date de publication : 04/09/2019

  Développeur : David Moralejo Sanchez

Éditeur : Ratalaika Games

Disponible en téléchargement uniquement

 

Après Mekabolt, le duo Ratalaika Games et GrabTheGames nous propose l’œuvre de David Sanchez, portant le petit nom de Himno. Celle-ci vaut-elle le coup qu’on s’y attarde ? Réponse dans son test solitaire.

Au niveau du gameplay, Himno se prend immédiatement en main, sans aucune difficulté. Une touche pour sauter, une pour « dasher », c’est à dire se ruer à grande vitesse dans la direction souhaitée, une dernière touche pour interagir avec les créatures présentes dans les niveaux afin de les libérer et c’est tout. L’objectif de Himno est d’explorer des niveaux générés de façon procédurale (c’est à dire à l’infini) afin de libérer de petites créatures. Mais gare à la chute dans l’eau sinon nous sommes immédiatement renvoyés à l’écran titre en perdant les niveaux acquis et notre avancée. Cela peut paraître punitif de prime abord mais on s’y fait assez rapidement.

Ratalaika Games a pour habitude de nous proposer des jeux indépendants issus de petits studios, parfois d’un seul homme. C’est le cas pour Himno, un titre qui nous vient d’un jeune développeur de 19 ans et dont l’atout principal ne réside dans un contenu étoffé. Dans Himno, mis à part la quantité presque infinie de niveaux créés de façon procédurale, le contenu est réduit à son plus simple appareil, mais une fois de plus, ce n’est pas tant un problème que cela. Néanmoins, au contraire d’un certain Mekabolt, ici, nous n’avons pas de but propre et clair. Nous ne savons pas pourquoi nous devons libérer les créatures sur notre chemin, ni pourquoi notre personnage est seul dans un monde vide et sans vie. Tout juste nous comprenons qu’il est arrivé malheur et que le monde dans lequel évolue le héros de Himno est plongé dans les ténèbres, un environnement où il n’y a ni vie, ni violence, du moins selon notre propre interprétation. De plus, durant notre test de Himno, qui nous à demandé trois heures et demi, mais qui est doté d’une durée de vie presque infinie, le Platine est tombé sans que nous ne cherchions à le décrocher, ce qui pourrait s’avérer être une bonne idée pour les chasseuses et les chasseurs de trophée.

Graphiquement, c’est encore et toujours dans du Pixel art en 2D que Himno se laisse « admirer », une patte graphique courante dans les jeux édités par Ratalaika Games. On note quand même une utilisation du procédé dans pratiquement toutes leurs productions. Il serait peut être temps d’aller voir du côté de chez Unity messieurs, non ? Néanmoins, on admet volontiers que la partie musicale, qui s’accorde avec vos mouvements, est vraiment magnifique et bien trouvée, même si les bruitages sont minimalistes.

La première heure sur Himno fut loin d’être évidente. Mais ce dernier se laisse finalement approcher et grâce à sa prise en main ainsi que le plaisir de jeu qui ne vous demandera qu’un peu de votre skill, votre sens de l’exploration ainsi que votre patience, c’est finalement une œuvre atypique et inédite, une de plus pour Ratalaïka Games, qui s’ouvrira à vous. Encore une fois, Himno serait idéal dans des sessions nomades, afin d’être joué par petite touche, sans aucune prise de tête. Bref, une bien belle occasion d’aller se perdre dans les niveaux ténébreux et silencieux de Himno.

Test réalisé par Jensen sur une version offerte par l’éditeur.

Merci à eux !

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