Il y a des jours comme ça…

Ouais, il y a des jours comme ça.

Tu es fatiguée, malade, écœurée par ces tarés qui tuent au nom d’une idéologie nauséabonde, par cette macronie, par ce monde qui part en vrille.

Tu te demandes ce que tu fous là, à parler de jeu  vidéo alors que c’est la merde dans ce foutu pays. Tu satures de ce site qui te prend ton énergie, ton argent même, tout ça pour pas un rond en retour. En fait, ton site, c’est comme ton gosse : tu l’aimes, oh oui ça tu l’aimes, mais tu le maudis d’être aussi prenant. Et puis tu te rappelles que là dehors, il y a des choses plus graves qui se déroulent.

N’empêche que ton quotidien, c’est bien à toi de le subir. Toute la misère du monde, ce n’est que la couche supplémentaire qui fait que parfois, tout devient insupportable. Les factures à payer, les pépins qui te tombent dessus. Et puis ce putain de site.

C’est à ce moment là que tu décides de décompresser en écoutant un peu de musique. Des trucs dynamiques histoire de te booster un coup. En bonne geek qui se respecte, tu lances des musiques issues de jeux vidéo. Un petit morceau de Splatoon 2, il n’y a pas à dire, ça recharge les batteries.

De fil en aiguille, te voilà à écouter cette merveille :

C’est beau bordel. Tu penses à tous ces moments de grâce vécus manette en main, ces titres qui t’ont remué les tripes, qui t’ont fait vivre et ressentir de sacrés trucs. Et tu te souviens pourquoi tu es là, à parler de jeu vidéo. Juste parce que c’est ce qui te permet de t’évader, de ne plus penser à ce qui te fait suer. Juste parce que ça te fait du bien. Parfois, souvent même, tu relèves des défis, tu progresses, tu apprends.

En vrai, c’est bien tout ça, mais c’est encore mieux quand tu le partages, quand tu échanges avec la communauté des gamers. Tu es lucide, des cons il y en a partout, mais n’empêche que tu fais aussi de belles rencontres et que la vache, ce n’est pas rien d’avoir en face des gens qui te comprennent. Alors ton site, ben décidément, tu l’aimes, même si c’est le roi des relous.

Il y a des jours comme ça, où tu te demandes à quoi riment toutes ces conneries et que des notes de musique t’apportent la réponse.

Midnailah

 

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