Mana Spark – Le test sur Nintendo Switch

Catégories : Aventure, RPG, Shooter

Plateformes : Switch, PC

PEGI : 12

Langue : Français, Portugais, Russe, Anglais

Taille : 337,64 MB

Date de publication : 22/12/2018

  Développeur : Behemutt

Éditeur : Qubic Games

Disponible en téléchargement

 

L’humanité est en danger. Des monstres shootés au mana ont colonisé le monde. La précieuse substance les rend diablement forts, ce qui pousse les humains à se cacher afin d’éviter les affrontements et ainsi tenter de rester en vie. Mais la survie de l’humanité dépend aussi des artefacts de mana que les plus téméraires tentent de récupérer afin de résister aux envahisseurs. Au début de l’aventure, nous incarnons l’un d’entre eux qui va arpenter les lieux alentours afin de remplir cette mission, armé de son seul arc.

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Qubic Games nous invite à expérimenter un Rogue-like qui nous fera parcourir des niveaux dits à génération procédurale, qui sont donc générés au fil des déplacements de votre personnage. Cette technique utilisant des algorithmes permet de proposer une carte vaste et dans le cas présent bon nombre de zones à explorer et d’ennemis à liquider.

Mana Spark est un Twin Stick Shooter, un stick pour se déplacer, l’autre pour viser et tirer dans la direction souhaitée. Un dash servant à esquiver les ennemis vient s’ajouter à ces commandes. Mana Spark est essentiellement axé sur des attaques à distance par le biais des armes de jet que les différents protagonistes manipuleront -un arc et une arbalète- auxquelles viendra s’ajouter une épée manipulée par un dernier personnage. Certains points du gameplay ont des similitudes avec d’autres titres, je pense notamment à Minecraft et ses leviers permettant d’accéder à une nouvelle zone, à l’image de ceux qu’on peut trouver dans Mana Spark qui peuvent ouvrir le passage vers l’escalier menant à la zone suivante. Ce système d’accès via un escalier n’est pas sans faire penser aux donjons de Bravely Default pour ne citer que ce titre.

Quoi qu’il en soit, nous sommes dans un Shooter, les affrontements ont donc la part belle. Les adversaires peuvent s’avérer redoutables et vous retirer vos 3 points de vie en quelques coups. Il vous faut comprendre rapidement quelles sont leurs compétences si vous voulez les vaincre sans avoir à subir la mort, car dans ce cas, vous vous retrouvez à votre campement, ce qui vous fera reprendre votre progression à partir de ce point. Les ennemis vaincus laissent parfois des pièces permettant d’acheter des bonus ou des munitions spécifiques, ou bien de la nourriture, ou encore des objets et artefacts visant à rendre le campement plus prolifique. Un système d’amélioration d’objets et de gain de bonus permanents sera ainsi rendu disponible et de nouveaux artisans vont venir se greffer à ceux déjà implantés sur place, pour des possibilités plus variées. Malgré tout, votre skill fera la différence. La maîtrise de l’esquive vous permettra de faire une percée dans la défense des ennemis munis de boucliers et la bonne gestion du temps de charge de vos armes sera indispensable.

Mana Park ne pèche pas par manque de zones à explorer, ce qui peut être cependant souligné est leur manque de contenu. Parfois un peu vides et répétitives, une certaine lassitude pourra vous envahir, d’autant plus que même les boss ne renouvellent pas les mécaniques du jeu. Il y a de quoi passer plusieurs heures, le principe de mort permanente (light ceci dit) augmentant la durée de vie du jeu, mais l’engouement du début ne va pas être maintenu de bout en bout.

Vous constatez sans peine que nous sommes face à un jeu rétro en 2D de style Pixel Art. Les différentes zones offrent une certaine variété d’environnements et de couleurs.

Ce qui va démarquer Mana Spark ne se trouve pas dans son level design mais dans sa bande son, tout spécialement son OST. La musique est juste superbe et je vous invite à écouter un court extrait dans la vidéo qui suit (NB : vous allez voir un temps de chargement un poil long, mais pas d’inquiétude, il va être patché dès la sortie du jeu.)

Le truc en plus de Mana Spark réside dans sa proposition d’affrontements nerveux, qui sollicitent nos réflexes et requièrent dans le même temps un minimum de maîtrise, tout en proposant un gameplay accessible. Je tiens également à souligner le régal auditif apporté par la musique. Ceci dit, nous faisons face à un contenu au potentiel trop peu exploité et qui du mal à se renouveler. Il n’en reste pas moins un titre qui permet de passer de bonnes heures de jeu, à réserver pour des sessions d’une durée relativement courte afin d’éviter la lassitude.

Test réalisé par Midnailah sur une version offerte par Qubic Games

Merci à eux !

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