Mutant Year Zero : Seed of Evil – Le test sur PC

Catégories : Aventure, Stratégie

Plateformes : PC

PEGI : 16

Langues : Audio Anglais, interface et sous-titres Français, Anglais, Italien, Allemand, Espagnol

Taille : 8 GB requis

Date de publication : 30/07/2019

  Développeur : The Bearded Ladies

Éditeur : Funcom

Disponible en téléchargement

 

Quoi de plus efficace pour présenter Mutant Year Zero qu’une piqûre de rappel via le test que j’avais réalisé lors de sa sortie (à retrouver ici !) ?

Mutant Year Zero nous invite dans un monde post-apocalyptique peuplés d’êtres plus étranges les uns que les autres. Une partie des survivants a trouvé refuge dans une arche, suite à la dévastation provoquée par THE bombe. Normal, l’humain étant ce qu’il est, il a fallu que tout ce beau monde se fritte à grands coups de bombe H. Ce scénario somme toute assez classique va cependant nous amener à incarner la partie la plus sympathique de la population : des mutants, qui dans le cas présent ont une apparence se situant entre l’homme et des animaux divers et variés. L’originalité du titre réside dans ses protagonistes, qu’ils soient munis d’un bec ou recouverts de poils. Au revoir les X-men, bonjour les X-pets ! (ok, ok, ce ne sont pas des animaux domestiques, mais j’avais trop envie de placer cette petite blagounette).

Le titre a été créé par une équipe incluant d’anciens concepteurs de HITMAN et le cocréateur de PAYDAY. Mutant Year Zero : Road to Eden est un jeu d’aventure tactique se déroulant dans un monde repris par la nature et par les êtres peu ragoûtants qui errent dans la « Zone », entendez par là tout ce qui se situe en dehors de l’arche.

Voilà, c’est le contexte de ce jeu qui a su séduire son public lors de sa sortie. J’avais d’ailleurs conclu mon test par « Quoi qu’il en soit, Mutant Year Zero : Road to Eden laisse un goût de reviens-y et ça, c’est plutôt bon signe. Une licence fort prometteuse qu’on espère revoir à l’avenir ».

C’est maintenant chose faite, l’équipe ayant décidé de remettre le couvert avec cette extension, sous forme d’une suite intitulée Seed of Evil. Nous voici de retour dans une nouvelle aventure voyant apparaître un nouveau personnage : THE élan, Big Khan.

Côté gameplay, pas de changement, Mutant Year Zero : Seed of Evil nous invite à alterner entre deux grandes phases de jeu, l’exploration d’une part, lors de laquelle vous vous déplacez librement et d’autre part les combats qui se réaliseront au tour par tour. Je vous invite encore une fois à lire le test de l’épisode original afin de vous faire une idée, si vous ne connaissez pas encore la licence.

Mutant Year Zero : Road to Eden – Le test sur PC

Avant toute chose, sachez que Seed of Evil permet de débuter en partant de la sauvegarde de Road to Eden. Notez cependant que ce DLC possède des zones qui requièrent un niveau oscillant entre 80 et 90, à vous de voir comment vous envisagez de gérer ça, sachant tout de même que débuter l’extension avec un niveau inférieur à 60 ne rendra pas pour autant l’expérience pénible.

Mais revenons à nos mutants. Que se passe t-il encore au royaume des bêtes anthropomorphes ? La fin de la précédente aventure de nos amis de l’Arche était une invitation a revenir arpenter les lieux, nous laissant pantois devant une révélation fracassante. Évidemment, nos personnages ne peuvent pas être tranquilles, une menace terrible vient empêcher tout ce beau monde de se poser les doigts de pied en éventail (ce qui implique une question cruciale, ont-ils des doigts de pied ?). De terribles racines viennent envahir le monde et tout contact avec elles implique d’être transformé en… chuuuuuuuuuuuuuut.

La plus grande (et finalement peut-être la seule) nouveauté réside dans l’intégration de Big Khan, l’élan doté de la capacité de cracher du feu afin de cramer ses ennemis, en plus de manier un fusil d’assaut et un fusil à pompe, classique mais ma foi toujours très efficace. De plus, il permet de réaliser des quêtes annexes en vous indiquant l’emplacement de grappes d’ennemis qui ont pris place dans d’anciennes zones de Road to Eden. En plus de permettre de prolonger la durée de vie un peu courte du DLC (environ 4 ou 5 heures), ces quêtes permettent de récupérer du butin intéressant.

L’alternance des phases de jeu dans des backgrounds toujours différents, disposant d’une belle variété de teintes, de couleurs, de volume, tout en gardant une cohérence irréprochable, voilà ce que propose la direction artistique de Mutant Year Zero. Les personnages atypiques apportent également beaucoup à l’univers du jeu, c’est même clairement ce qui démarque le titre de celui auquel il est comparé pour son gameplay, à savoir X-Com. Le titre n’est cependant pas irréprochable, on retrouve les mêmes défauts d’optimisation qui se traduisent par quelques lags, des soucis de texture, et autres bugs. Quant à la bande son, on prend la même et on recommence ! Les musiques ne sont pas particulièrement marquantes mais aucune faute de goût n’est à déplorer, l’ensemble colle très bien avec l’ambiance recherchée.

Mutant Year Zero : Seed of Evil s’inscrit dans la lignée de son aîné Road to Eden : mêmes qualités, mêmes défauts. On ne peut que se réjouir de retrouver l’atmosphère et le gameplay qui font le succès de la licence, tout en regrettant qu’un effort supplémentaire sur l’optimisation manque à l’appel, d’autant plus qu’au prix auquel il est proposé, ce DLC reste un peu mince en matière de durée de vie. Quoi qu’il en soit, quiconque a apprécié l’opus original ne risque pas de regretter son achat et appréciera d’arpenter à nouveau les lieux, que ce soit avec les anciens mutants ou avec Big Khan, l’élan fraîchement débarqué dans l’aventure.

(Pssssst ! Par ici cher lecteur. La fin du DLC laisse la porte ouverte à toutes les fenêtres, si tu vois ce que je veux dire. Merci de m’avoir lue jusqu’au bout)

Test réalisé par Midnailah sur une version offerte par l’éditeur.

Merci à eux !

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