The Legend of Zelda : Les 7 boss les plus difficiles de la saga

The Legend of Zelda : Ganon sur NES

Inaugurons cette sélection avec l’éternel ennemi de Link. Boules de feu, apparition du boss n’importe où et de manière imprévisible, arène de combat restreinte et possibilité de déplacement limitée à ce que peut permettre la 2D. Ce boss demande d’être sans cesse en mouvement, en distribuant sans arrêt des coups d’épée, dans l’espoir d’atteindre sa cible, souvent au petit bonheur la chance, à moins d’être doté d’excellents réflexes et d’une concentration optimale. L’ère des premiers jeux de la licence (et des premiers jeux du genre en général !) était bien plus punitive qu’aujourd’hui : la liberté offerte par des gameplays plus accessibles, des zones de combats plus vastes, permettent aux joueurs les moins aguerris – ou à ceux qui ont un temps de réaction digne de Flash, le cultissime paresseux du film d’animation Zootopie – de tirer leur épingle du jeu, malgré tout.

 

Vaati

Attardons nous sur Vaati, l’antagoniste présent dans The Legend of Zelda : The Minish Cap. Figure récurrente dans les Zelda en 2D, Vaati nous sert un affrontement final constitué de trois phases qui nécessitent précision et doigté. Les multiples séquences demandent d’éviter des projectiles et rayons de toutes sortes qui semblent arriver de partout et impliquent de bien appréhender les déplacements du boss, très rapide dans sa première phase, grâce à sa possibilité de téléportation. Outre la rapidité d’analyse et de mouvement demandée, vaincre Vaati demande d’utiliser de nombreux objets récupérés au fil de l’aventure. Il est également nécessaire d’exploiter la possibilité pour Link, notre protagoniste de vert vêtu, de se dupliquer afin de toucher en simultané quatre points sensibles de Vaati, sachant que cette duplication prend fin au moindre impact. La troisième phase débute après la fuite de Zelda et Link qui tentent de quitter un château en passe de s’effondrer, alors qu’il était possible de penser que nous en avions fini avec le boss des lieux, ce qui n’est pas sans faire penser à la fin du premier opus en 3D, Ocarina of Time. Cet affrontement a laissé un souvenir cuisant à plus d’un joueur…

 

Le Masque Majora

The Legend of Zelda Majora’s Mask est l’épisode qui a marqué les esprits, par son ambiance unique, bien différente des autres opus de la génération 3D. Jusqu’au bout, cet opus se démarque et un sentiment d’étrangeté demeure, notamment par les éléments métaphoriques de la phase finale du jeu, qui nous permet enfin d’affronter le Masque Majora. Cet ultime combat comporte trois séquences distinctes, de plus en plus ardues. Majora sous la forme d’un masque tout d’abord, qui se déplace ponctuellement comme un frisbee, accompagné par les masques des boss affrontés précédemment dans l’aventure. Puis vient le temps de combattre un Majora doté de longues jambes qui se déplace très rapidement, ce qui le rend difficile à atteindre. Et enfin sa dernière forme, l’anthropomorphe, celle où il est muni de deux longs, très longs fouets, ce qui demande de bien saisir son pattern afin de parvenir à se rapprocher suffisamment de lui pour qu’il soit à portée de notre arme. Pas simple car la fenêtre d’action est réduite et ses coups font très mal, nous ôtant bon nombre de cœurs de vie.

Cependant, Majora devient bien plus simple à battre pour celui qui a pris le temps de récupérer tous les masques du jeu afin de passer diverses épreuves qui lui permettent d’obtenir le masque ultime, celui qui permet au héros à la tenue verte de devenir Oni Link. Dans ce cas, la différence de difficulté est telle, que cette déconcertante facilité nous gâcherait presque le plaisir…

 

Le boss du galion des sables

Je ne sais pas pour vous, mais ce boss m’a donné du fil à retordre, un de ceux que je suis allée affronter à reculons lorsque j’ai lancé une seconde partie de Skyward Sword.

Le combat est composé de 3 étapes : tout d’abord progresser vers le pont du navire en sectionnant les tentacules du boss, puis lui faire face en sectionnant à nouveau ses tentacules, qui sortent aléatoirement de plusieurs endroits du pont et enfin viser son oeil avec l’arc de Link, opération frustrante car les mouvements du boss et de la mer font qu’on rate régulièrement notre cible, à l’image de Bongo Bongo dans Ocarina of Time, dont les coups sur le djembé géant qui sert d’arène de combat rendent la visée compliquée ! Une dernière étape nous attend et pas des moindre, puisqu’il faut cette fois-ci repousser des créatures à l’image de la chevelure agressive de Méduse, cette créature issue de la mythologie grecque. Un boss particulièrement casse-pied.

 

Alter Ganon

Aaaah Wind Waker, j’admets avoir été déçue du choix graphique opéré par Nintendo lors de la sortie du jeu. Mais évidemment, la richesse du titre, les océans et ses visuels atypiques ont eu vite fait de me faire plonger sans problème dans l’aventure. Au cours de nos pérégrinations sur toutes les îles de la carte, nous finissons par croiser Alter Ganon, une immense marionnette qui prend différentes formes, notamment celle qui ressemble à un dragon japonais-chenille, sans cesse en mouvement, fuyant, imprévisible et rapide. Son point faible situé au bout de son corps longiligne est assez difficile à atteindre puisqu’il ondule en rampant au sol, ce qui demande de bien de trouver la meilleure manière de viser. Frustration garantie.

 

Dark Link, ou comment s’arracher les cheveux dans Zelda II et Ocarina of Time

 

Alter ego sombre, Dark Link reproduit les mouvements… de Link, ce qui le rend difficile à battre car les failles dans sa défense sont peu nombreuses et nécessitent de réagir très vite ! Il existe néanmoins une technique infaillible  pour en venir à bout sans effort : Nous vous invitons à la mentionner en commentaire si vous l’avez découverte durant votre expérience de jeu, car dans ce cas, à l’image du masque de puissance des fées de Majora’s Mask, le combat devient très accessible, voire sans saveur, mais la technique est pour le moins efficace !

 

Ganon Le Fléau

S’il y a bien un jeu qui a pris une nouvelle direction par rapport à ses prédécesseurs, c’est The Legend of Zelda : Breath of the Wild. Premier jeu en monde ouvert de la licence, il permet d’explorer le moindre recoin des lieux, chaque centimètre carré est accessible, y compris dans sa verticalité. Breath of the Wild a également pris de grandes libertés avec le gameplay emblématique de la saga : des types de donjons jamais vu auparavant incarnés par les monstres mécaniques appelés Créatures Divines, 120 sanctuaires à parcourir afin de passer des épreuves de force, d’habileté et de logique et un boss final qui peut être combattu au début du jeu.

Chaque joueur ayant attendu d’avoir amélioré son équipement et d’avoir maîtrisé les quatre créatures divines peut témoigner de la difficulté plutôt accessible de l’ultime boss du jeu, Ganon Le Fléau. Il en est tout autre pour ceux qui ont mené Link jusqu’à son ennemi de toujours, armé d’une épée et d’un bouclier en carton pâte afin de venir à bout d’un boss colossal disposant d’une pleine jauge de vie. Ici, le parti-pris de Nintendo prend à contre pied tous les précédents opus, basés sur une courbe de progression forgée par l’expérience d’un joueur guidé tout au long de l’aventure vers un dernier boss aux multiples phases. L’ensemble de l’expérience Breath of the Wild a été conçue pour offrir une grande liberté, que ce soit pour l’ordre des évènements, la possibilité de se passer de l’une ou l’autre des actions à réaliser, mais aussi la liberté d’aller affronter le boss final quasiment nu comme un ver, presque désarmé et sans protection. Et dans ce cas, le combat est rude, très rude.

 

Midnailah en quelques mots :

 

Initialement vouée à une carrière de commerciale, Sandra Guillon est depuis toute jeune férue de lecture, d’écriture et de jeu vidéo. Ses premiers contacts avec l’univers vidéoludique ont eu lieu dans une salle d’arcade, à cette époque dorénavant révolue où il était possible d’aller manier du joystick contre une piécette à quelques pâtés de maisons de chez soi. Puis, le jeu vidéo a fait son entrée sous le toit de l’ado devenue jeune adulte par l’intermédiaire de sa première console, aux commandes de Sonic sur la célèbre Mega Drive.

Vient ensuite le temps de la découverte du gaming sur PC, lorsqu’il était encore de mise de tenter d’exercer ses talents à l’aide d’un joystick à la configuration improbable. En parallèle, la jeune femme expérimente les consoles PlayStation.

Quelques années passent, Nintendo lance sa N64, l’occasion pour Sandra de découvrir la licence qui devient sa favorite : The Legend of Zelda. Depuis, les jeux de la firme Nintendo ont toujours une place prépondérante dans sa collection, aux côtés de grands classiques ou de jeux plus anonymes, qu’ils soient publiés sur les consoles PlayStation ou Nintendo. Toutes plateformes confondues, Sandra apprécie des genres très variés allant du RPG au FPS / TPS, en passant par les jeux narratifs, les jeux d’action, ou encore les jeux de simulation comme Animal Crossing.

Une petite vingtaine d’années dans la vente et une remise en question professionnelle plus tard, Sandra décide de lancer son blog dédié au jeu vidéo, qu’elle gère seule, puis avec une petite équipe. Lorsque jeuxvideo.com lance un recrutement afin d’intégrer des rédacteurs freelance à son équipe, celle dont le pseudo est un hommage à ses deux personnages féminins favoris pose sa candidature. Elle intègre ainsi le pôle des journalistes qui prêtent ponctuellement leur plume à JV jusqu’en 2022, tout en continuant à gérer GamingNewZ.

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