The Last of Us part II Remastered : Sans Retour
The Last of Us part II, l’art et la manière de ne mettre personne d’accord
Personne, tout de même pas, mais ce deuxième opus a divisé, sans conteste.
La Rédaction de GNZ n’a pas fait exception. Pour ma part, je fais partie de ceux qui ont vécu une de leurs expériences de jeu les plus fortes, de celles qui mettent KO et vous restent en tête si longtemps, de manière si envahissante, que vous ne pouvez pas toucher à un autre jeu avant un bon moment. Il faut dire que The Last of Us part II avait tout ce qu’il fallait pour m’embarquer là où Naughty Dog voulait nous emmener. Rares sont les jeux pour lesquels j’ai réalisé un Let’s Play, mais j’avais une raison toute personnelle de vouloir partager cette expérience hors normes, le premier épisode sur les 30 que j’ai tourné se trouve juste ici et la suite est sur Youtube.
Papa si tu me lis…
Un test objectif ? Non, absolument pas
Par deux fois, j’ai traversé tout ce que The Last of Us part II avait à proposer, la seconde fois environ un an plus tard. Je ne suis pas encore prête à recommencer une troisième fois, pas pour le moment (même si je commence à ressentir un petit titillement). Dans l’hypothèse où vous n’auriez pas encore tenté l’aventure, je vous invite à lire mon test, réalisé à chaud en 2020 et si vous auriez par miracle échappé aux spoilers 4 ans plus tard, allez-y librement, je ne dévoile rien qui pourrait gâcher votre découverte. Voici les quelques lignes d’introduction de mon test, que vous compreniez ce qui vous attend si vous le lisez :
Les lignes qui vont suivre ne proposent pas un test à l’image de ceux qui figurent dans les colonnes de nombreux grands médias. Les lecteurs qui sont ici car ils espèrent que les sites plus modestes vont faire preuve de ce qu’ils pensent être de l’honnêteté intellectuelle – et ainsi descendre le dernier titre de Naugty Dog – risquent plutôt d’être déçus. Cet article s’apparente plus à un mélange entre coup de gueule envers certains joueurs et coup de cœur pour un jeu dans lequel j’ai passé un peu moins d’une trentaine d’heures, à être délicieusement malmenée par le scénario que le studio a eu le cran de développer. A l’heure où les productions de cette envergure se veulent formatées et consensuelles, répondant bien souvent aux critères d’un pan en particulier – et pas des moins représentés – de la communauté des joueurs, c’est un parti pris risqué. Je suis bien incapable de dire si ces choix vont impacter significativement le succès commercial du titre, mais mon expérience toute subjective – je laisse à d’autres la gageure d’être totalement objectif – quelques heures après avoir vu défiler le générique de fin et commencé à digérer ce que je venais de traverser, me fait dire que je viens certainement de vivre l’expérience vidéoludique la plus marquante, déstabilisante et intense qui m’a été proposée depuis un bon moment. Mon but n’est pas de convaincre qui que ce soit, mais une fois n’est pas coutume, de vous faire part de mon intime ressenti, livrer une opinion (le mot est lâché) basée sur ma perception du jeu, exposer du mieux possible comment The Last Of Us part II a su m’atteindre avec cette force et, peut-être, apporter des éléments de réponse à la question « le titre peut-il me convenir ? » que potentiellement vous vous posez.
Sans Retour
Ce qui m’a vraiment motivée à me procurer cette version Remastered de The Last of Us part II, c’est son mode Sans retour. La remastérisation, on prend avec plaisir, mais elle est à mes yeux un simple bonus parmi d’autres contenus bien savoureux. Aussi, j’ai lancé le jeu avec cet objectif unique pour le moment. Je m’attarderai sur le reste des contenus ultérieurement, en vidéo notamment, pour l’heure voici ma toute première session dans cette proposition, des combats purs sur fond de Roguelike : nous passons des niveaux avec des ressources limitées, chaque victoire permet d’avancer vers le combat suivant muni de quelques objets supplémentaires, afin d’atteindre un boss. Une défaite et c’est terminé, nous recommençons depuis le début. Sachant qu’il existe plusieurs niveaux de difficulté, cela promet une nouvelle expérience addictive et puissante.
PS : Appui continu sur L1 pour courir… quand on n’a pas joué depuis une éternité, un petit passage par les tuto n’aurait pas été un luxe…
Conclusion
The Last of Us part II Remastered apporte dans sa sacoche une amélioration graphique, 3 niveaux perdus (des séquences jouables coupées de la version de 2020, accompagnées des commentaires des créateurs du jeu), un mode Guitare Libre qui permet… de jouer de la guitare, une prise en charge des retours haptiques de la manette DualSense, ainsi que le mode Sans Retour, qui promet de belles heures de combat aux commandes des nombreux personnages qu’il est possible de débloquer au fur et à mesure. Ce mode est à lui seul une raison valable pour les anciens joueurs de se laisser tenter par ce Remastered. Pour ceux qui auraient découvert la licence avec la série diffusée sur Amazon Prime Vidéo, The Last of Us part II Remastered est une version sublimée du jeu original et par conséquent LA version a acquérir pour vivre cette suite magistrale.
Midnailah