Witch It! – Le test sur PC

Witch It!

Catégories : Jeu de cache-cache

Plateformes : PC, Xbox One

PEGI : 3+

Langues : Français et 13 langues supportées

Taille : 4 GB requis

Date de publication : 22/10/2020 en 1.0

  Développeur : Barrel Roll Games

Éditeur : Daedalic Entertainment

Disponible en téléchargement

 

Witch It! est typiquement le genre de jeu que personne n’attend. Partis d’un mod de Garry, Prop Hunt, les devs se sont dit que le type de gameplay qu’ils proposaient méritait à lui seul son jeu dédié. C’est aujourd’hui chose faite avec la sortie de la 1.0 de Witch It! sur Steam. Mais alors, vaut-il son pesant de cacahuètes? Est-il bon? Égaiera-t-il notre corona-confinement? Toutes ces réponses dans ce test coup de poing réalisé par Tardigrade, testeur de l’extrême et au-delà.

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Casu-man vs. Casu-girl

Et là, je m’arrête tout de suite. Jeu casu parmi les jeux casu, Witch It! est à ses semblables ce qu’une paire de charentaises est à un magasin d’espadrilles de plage. Ok, vous pouvez essayer de tryharder comme ces joueurs de CS qui tirent au pixel près, mais Witch It! n’est pas fait pour ça, et cela se voit d’emblée dans le gameplay. D’abord, c’est un jeu de cache-cache. Bon, on a fait plus sérieux dans le genre FPS. Et puis la question de l’équilibrage des camps : le camp des sorcières est-il trop désavantagé par rapport au camp des chasseurs ? Pourquoi ne joue-t-on pas uniquement les sorcières ou les chasseurs par partie ? Mais on s’en tape royalement, ma bonne dame ! C’est que l’on veut, c’est du fun, du fun, du fun… Et des parties rapides, nerveuses, où l’on se fend la poire comme des gamins dans une grange abandonnée. Tout cela est présent dans Witch It!, et c’est pour cela que les devs ont réussi leur pari.

 D’abord en majorité, les sorcières deviennent peu à peu des chasseurs

Le cauchemar de Van Helsing

Dans Witch It! vous commencez souvent par être une sorcière, plus rarement un chasseur, car ils sont moins nombreux en début de partie. L’objectif d’une sorcière est de ne pas être trouvée par un chasseur (si les règles du jeu vous donnent mal à la tête, appelez le 18). Si vous avez été par malheur tué par un chasseur, vous en devenez un, et combattez pour leur camp. Cela a l’air de prime abord déséquilibré, mais fort heureusement pour les sorcières, ces petites chipies ont le pouvoir de se changer en éléments de décor, et ceux-ci abondent dans les niveaux. Alors choisissez vos armes, livres, barriques, étagères, tableaux. Personnellement, je trouve que se changer en mangue est plutôt efficace.

Ma technique préférée : trouver une belle mangue

Dans votre tonneau, personne ne vous entendra crier

Les chasseurs ne sont pas pour autant à la rue. Les deux camps disposent de capacités leur permettant de “tricher” avec les règles, comme des poulets détecteurs de sorcières ou des champignons hallucinogènes pour ralentir les chasseurs. Ainsi il est surprenant de constater que le jeu est relativement équilibré et que les deux camps ont des chances plutôt égales de gagner. Le gameplay asymétrique de ce genre de jeu est grisant et la sorcière se plaît à stresser lors que les chasseurs rôdent autour d’elle, et inversement le chasseur jubile quand il parvient à trouver une sorcière.

Le niveau du théâtre est particulièrement joli et chaleureux

Voxel, ma belle

Graphiquement, le jeu est une totale réussite. Les environnements sont chaleureux, colorés, avec une patte voxel qui ne dérange en rien l’esprit enfantin du jeu. Les cartes sont variées et surprenantes. Mention spéciale à la salle de théâtre au réalisme saisissant, à la plage n’ayant rien à envier aux îles de Sea of Thieves, au petit château inspiré de Poudlard. En sus des maps officielles, les moddeurs peuvent également proposer des cartes de leur cru, souvent très jolies elles aussi. Le côté exploration et découverte est un aspect important du jeu, si bien que même un joueur sans talent particulier – comme votre serviteur – peut prendre plaisir à lancer une partie par-ci ou par-là, et puis ensuite “encore une dernière!”.

 

Verdict : Un jeu qui séduira tout le monde, public familial comme férus de FPS en quête d’un petit jeu pour se détendre entre deux ladders de CS ou Valorant. Point d’importance pour les familles : pas de loot box dans ce jeu, pas d’achat in-game. Les skins sont déblocables rien qu’en jouant et seul un joueur expérimenté pourra se payer une tronche de PGM annonçant la couleur : “ Planquez-vous bien les pustuleuses, car Boum-Boum arrive, et il ne fait pas de quartier!”

 

7/10

 

Test réalisé par Tardigrade, merci à l’éditeur pour la copie fournie.

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