Wreckfest – Drive Hard. Die Last – Le test sur Playstation 4

Catégorie : Course

Plateformes : PS4, Xbox One, PC

PEGI : 12

Langues : Sous-titres Français, Polonais, Chinois simplifié, Allemand, Finnois, Russe, Coréen, Japonais, Anglais, Italien, Portugais (Brésil), Espagnol

Taille : 15 GB

Date de publication : 26/08/2019

  Développeur : Bugbear Entertainment

Éditeur : THQ Nordic

Disponible en téléchargement

Ou en boîte

Après une longue disponibilité sur PC en Early Access sous le nom nom de Next Car Game, voilà que Wreckfest, le nouveau bébé du studio derrière un certain Flatout, est disponible sur consoles. Au programme de ce Wreckfest : courses et échanges d’amabilités tôle contre tôle. Est-ce que Wreckfest se montre à la hauteur de ses ambitions ? Réponses dans son test sans pitié.

Wreckfest se veut être un jeu de courses sur circuits et pistes boueux et/ou goudronneux. Pour qui à déjà touché à un jeu du genre, la prise en main se fait de façon immédiate et sans vraiment surprendre, vu que nous sommes directement dans le bain. Une très bonne chose, puisque le gameplay de Wreckfest, qui fait indubitablement partie de ses points forts, se révèle être assez addictif et offre de bonnes sensations grâce notamment à un pilotage assez précis et sans que nous rencontrions de problème quelconque. A la manette donc, on sent que le studio à étudié la question sous toutes ses coutures et nous propose un gameplay aux petits oignons.

 

Du côté du contenu, le jeu est partagé entre le solo et le multijoueur. Du côté du solo, sachez qu’un mode carrière est proposé et vous demandera de gravir les échelons les uns après les autres en commençant tout en bas pour arriver au sommet. Les multiples championnats ont l’intelligence de varier les conditions de victoire et ne vous demanderont pas systématiquement de finir la course en première position. Des objectifs assez variés et des courses assez folles comme par exemple les courses en canapé, en tondeuse à gazon ou même en bus scolaire offre à Wreckfest des moments assez funs et dingues, contrebalançant avec un de ses défauts, le fait que la carrière solo soit très impersonnelle et manque cruellement de vie. En effet, quand vous êtes dans le menu principal, vous avez le choix de l’épreuve dans un championnat spécifique, un temps de chargement plus tard, hop, vous voilà directement en course. Rien en terme de commentaire, de mise en scène ou de semblant de vie, ce qui entache légèrement le plaisir de jeu. Fort heureusement, une fois au volant de votre monstre mécanique, c’est l’éclate totale ! Le solo donc, vous demandera tout simplement de gravir les championnats à la sueur de votre front en remplissant un critère donné, inutile donc de parcourir toutes les courses d’un championnat, tant que vous accomplissez l’objectif, vous pouvez obtenir la permission de poursuivre votre ascension jusqu’au World Series, la crème de la crème des championnats où tout le potentiel de Wreckfest se révèle et où on peut découvrir à quel point le jeu est plaisant à souhait.

Car oui, Wreckfest offre des moments assez plaisants, pour ne pas dire vraiment amusants si on aime le Destruction Derby bien entendu. C’est simple, une fois en course, on ne sait jamais ce qui se va se passer, grâce notamment à une IA très dangereuse (et ce, peu importe la difficulté), qui vous offrira donc des courses dont l’issue sera toujours incertaine, pour notre plus grand plaisir.

De plus, il faut savoir qu’un large choix de véhicules nous est proposé au magasin, à acheter avec de l’argent virtuel, rassurez vous pas de microtransactions, qu’on gagne donc à la fin de chaque course, répartis par notes qui vont de C jusque A. Sachant qu’on peut aussi dépenser notre argent durement gagné pour upgrader les performances et la solidité de notre véhicule (ainsi que son apparence, mention spéciale aux phrases que l’on peut inscrire sur nos monstres de métal, grand moment de poésie), un soin tout particulier à la customisation à donc été apporté et devrait décupler les heures de jeu sans aucun problème, rien que du côté du solo.

Enfin, du côté du multi, on retrouve toute les catégories de courses présentes dans le solo, qu’on peut sélectionner à l’envie. Aucun souci de connexion n’est à noter et nos sessions se sont toutes très bien passées.

Du côté des graphismes, Wreckfest n’est ni magnifique, ni « moche », il offre tout de même de jolis effets de lumière, surtout quand le soleil se couche mais au delà de ça, il se laisse regarder sans problème. Néanmoins, il se permet une prouesse qu’on se doit de mettre en avant, il s’agit de la précision des dégâts. En effet, quand les voitures se percutent entre elles, non seulement les bouts de tôles volent dans tous les sens, mais les dégâts sont d’une précision jamais vue dans d’autres productions du genre et surtout, ils peuvent impacter les performances du véhicule. De ce point de vue là, le studio nous offre un véritable tour de force, d’autant plus que du côté de la finition technique, c’est encore une fois une réussite puisque nous n’avons jamais eu affaire à un seul bug, aucun freeze, aucun problème n’est venu entacher nos sessions sur Wreckfest.

La production de Bug Bear fait vrombir les moteurs de ses monstres de métal avec un certaine efficacité mais c’est du côté de sa bande son embarquée que notre cœur penche. En effet, le studio à eu le très bon goût d’habiller son jeu d’une bande son très Hard Rock/Métal qui offre à Wreckfest une ambiance musicale de bon aloi. De notre côté, on a donc décidé de baisser le son des véhicules afin de permettre à la bande son de s’exprimer en priorité. Une excellente idée nous a pris puisque les courses devenaient subitement très badass – surtout quand on se fait percuter par une moissonneuse batteuse.

De façon claire et percutante, Wreckfest est une très agréable surprise. De sa prise en main en passant par son contenu et en revenant à son habillage sonore, Wreckfest flatte les amateurs de courses que nous sommes. Après bien des déboires lors de son développement houleux sur PC, on peut dire que Wreckfest a su évoluer de la plus belle des manières et cette sortie sur consoles devrait lui permettre d’accrocher de nouvelles joueuses et de nouveaux joueurs cherchant une expérience différente de celle d’un Forza ou d’un Need For Speed. On vous incite donc à donner une chance à cette production de Bug Bear, vous pourriez comme nous être vraiment surpris(e) et prendre un malin plaisir à accidenter vos adversaires dans la joie, la bonne humeur et l’allégresse. Pensez tout de même à prendre un casque et mettre votre ceinture de sécurité, on ne sait jamais.

Test réalisé par Agent Jensen sur un exemplaire offert par Koch Media.

Merci à eux !

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