Princess Guide – Le test sur Playstation 4
Catégories : Action
Plateformes : PS4
PEGI : 12
Langues : Audio Japonais, textes Anglais
Taille : 1,61 GB
Date de publication : 29/03/2019
Développeur : Nippon Ichi Software
Disponible en téléchargement et en boîte
Votre mission si vous l’acceptez : Incarnez un ancien combattant qui va devoir apprendre l’art de la guerre à quatre princesses. Vous êtes donc le stratège de ces demoiselles et vous réalisez des missions afin de les accompagner vers leurs buts respectifs.
The Princess Guide est pensé à la manière des Fire Emblem en étant plus dynamique dans son système de combat, mais l’ensemble va se révéler assez confus et loin d’être aussi plaisant que la licence éditée par Nintendo.
A peine le jeu débuté que déjà, c’est difficile à suivre. Un tutoriel minimaliste incompréhensible va vous laisser livré à vous-même sans comprendre ce que vous faites. Vous aurez à disposition diverses actions limitées à : coups normaux, coups spéciaux, attaque des soldats qui vous accompagnent et activation de certains éléments du décor afin qu’ils gênent vos ennemis. De plus, vous pourrez punir ou féliciter vos princesses pendant ces combats afin de déclencher un bonus au hasard, qui ne correspondra pas forcément au besoin du moment M (j’avoue que la notion de punition/félicitation est assez dérangeante, sauf peut-être pour les adeptes d’une certaine misogynie).
Vous partirez en mission sur une petite carte, dans laquelle vous croiserez des ennemis qu’il faudra vaincre. Vous aurez la possibilité d’augmenter les statistiques des princesses en obtenant des artefacts dans le jeu. Vous pouvez soit débloquer des capacités, soit changer l’escorte de la princesse.
Au niveau de l’équipement, seule l’arme est modifiable et elle influe sur l’attaque et la défense, en plus de disposer d’un coup spécial qui lui est propre. Une arme sans bonus de défense vous fera tuer à coup sûr, tandis qu’une arme sans attaque rallongera les combats. Au moins, leur obtention est facile, c’est toujours ça de pris. Les soldats qui vous accompagnent peuvent bénéficier d’améliorations les rendant plus ou moins résistants et leur attribuent des attaques avec effets.
Après l’introduction rapide du gameplay en début de jeu et un sermon de la part d’un chevalier, vous aurez donc la possibilité de choisir votre avatar (sexe, icône, personnalité et voix) ainsi que votre princesse et de l’accompagner dans son périple. Toutefois, vous devrez accompagner chacune d’elle au fur et à mesure, l’une après l’autre, jusqu’à devoir les jouer toutes en même temps durant une courte période. Ensuite, retour à une seule et unique princesse à malmener. Pensez à ressortir votre fouet.
Les princesses se nomment Alpana, Veronica, Liliartie et Monomaria. Entre l’adepte du steak de dragon, la demoiselle de foi, la sans le sou et la nerveuse ambitieuse, le choix est cornélien. Ou pas. Les séquences de dialogue constituent la narration du jeu et je dois dire que les petits mouvements répétitifs et saccadés des personnages lorsqu’ils parlent sont tout simplement insupportables. Ce qui peut s’assimiler à une crise d’épilepsie à de quoi vous donner la nausée et accessoirement une envie pressante de rejoindre vos toilettes….
Si vous parvenez à supporter tout ceci, l’enchainement de missions et de dialogues sans réel intérêt vous tiendra quelques heures pour chaque princesse. La séquence où les quatre sont jouables dure un peu moins longtemps, puis le reste du jeu se fera vite. Ouf.
Les dialogues sont en anglais et l’audio en japonais, de quoi bloquer certains joueurs qui n’ont pas la capacité linguistique suffisante pour suivre… On retrouve les clichés Nippons dans les princesses, avec des voix associées typiques de leur caractère, totalement surjouées et criardes (attention les oreilles).
Visuellement, les personnages sont typiques du style manga en moins travaillé.
The Princess Guide n’a rien d’exceptionnel, je n’ai pour ma part pas réussi à accrocher au gameplay et c’est la déception qui domine mon expérience. L’idée de base est correcte, le principe de choisir une princesse est bon, mais le système de jeu n’est vraiment pas optimisé pour nous aider à apprécier le titre. L’ensemble s’adresse clairement aux amateurs parmi le public japonais : je doute fort que les joueurs européens adhèrent à ce concept ayant certains aspects aussi étranges que mal amenés.
Test réalisé par Edwina sur une version offerte par L’éditeur.
Merci à eux !