Peut-être qu’un jour, mon arrière-arrière petit fils ou petite fille aura une ferme sur Mars, et écrira des tests sur des jeux vidéos en VR sur la colonisation de la ceinture d’astéroides ou de Pluton. Il ou elle n’aura certainement jamais vent des lignes que j’écris sur son avenir par le biais d’un jeu des développeurs d’Asteroid Lab.  Peu importe, je les laisse là, et j’en profite pour prévenir ces petits saligauds qu’ils ont intérêt à bien terraformer la planète et à ne pas la laisser moisir comme nous l’avons fait pour la Terre, car sinon je reviendrai les hanter pendant leurs sessions sur World of Warcraft 12 !

Ma priorité : le bonheur de mon colon

Le principe de Terraformers est assez simple, mais la génération aléatoire des ressources et des environnements martiens permet de donner le sel de chaque partie, qui sera unique. Il s’agit d’un jeu de gestion relativement calme, dont l’élément le plus important, celui que vous devrez surveiller à chaque partie lancée, est le score de satisfaction de vos colons. Une fois celui-ci réduit à zéro, c’est la Bérézina, la partie est fichue et vos salariés sont bons pour le pôle emploi intergalactique.

Le placement de vos bâtiments dans vos villes est prédominant

Vous avez donc la lourde tâche d’augmenter ce score, ou du moins de faire en sorte qu’il soit stabilisé. Pour cela, il faut faudra construire des bâtiments pour loger vos salariés martiens, pour les rendre heureux, bref vous voyez le topo. Pour construire lesdits bâtiments, vous aurez besoin de ressources, et vous les trouverez en explorant la planète, en construisant des mines et en optimisant le placement des bâtiments dans vos villes pour un meilleur rendement.

Mars la bleue

Je dois vous avouer que mes sentiments étaient mitigés durant la première heure de jeu. On amasse des ressources en construisant des mines et des bâtiments, c’est certes chill, mais j’avais un peu peur de m’ennuyer. C’était sans compter le deuxième volet du jeu, bien plus intéressant, qui est la terraformation.

Vous choisissez vos projets comme pour un deck de cartes

Vous aurez donc la possibilité d’introduire de l’eau, de l’oxygène, un certain niveau de température et des animaux sur la planète. C’est joli comme tout, on la rend toute verte et on met des lapinous et des ours polaires dessus. Les différents microbes et biomes réintroduits vont vous filer divers bonus, et vous permettront d’optimiser encore davantage la récolte de bonheur sur la planète rouge.

Par ailleurs, vous devrez choisir périodiquement un dirigeant à l’occasion d’élections, et ils vous apporteront divers bonus et des sortes de pouvoirs héroïques très puissants.

A quand le niveau de difficulté Jeff Bezos ?

Une fois que vous aurez terminé la première partie, vous serez certes contents, mais vous aurez un petit goût d’inachevé au coin de la bouche. Pas de problème ! Le jeu vous permet de rententer l’aventure avec des défis plus relevés, comme la terraformation totale de la planète ou la victoire à 100%, avec de nombreux paliers d’achèvement.

Terraformers promet de nombreuses heures de jeu, sans compter la roadmap

Niveau code et graphismes, le jeu tourne parfaitement et fait clairement le taffe. Vous n’avez qu’à vous concentrer sur votre optimisation (coloniale et non fiscale) et l’interface est très agréable à utiliser. Malgré une débauche de paramètres à gérer, le jeu n’en devient pas trop complexe pour autant, et c’est vraiment le pied.

 

Foncez !

Une vraie bonne réussite que ce simulateur sorti de nulle part et qui propose un gameplay singulier et pourtant très addictif. La volonté de refaire une partie est là, et Terraformers a le bon goût d’avoir une durée de vie à la hauteur du challenge proposé, mais sans être trop prise de tête. C’est un jeu idéal pour se ressourcer après une grosse session de tryhard en compétitif.

 

Par Tardigrade, merci à l’éditeur pour la copie fournie.

Catégories : Planet Builder / Gestion

Plateforme : Steam

PEGI : –

Langues : Français, Anglais, Allemand, Espagnol, Russe

Taille : –

Date de sortie : 21/04/2022 en Early Access

  Développeur : Asteroid Lab

Éditeur : Goblinz Publishing