Le test du RPG Sparklite

Catégories : Aventure, RPG, Action

Plateformes : PC, Switch, Xbox One, PS4

PEGI : 7

Langues : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Japonais, Chinois

Taille : 1500 MB

Date de publication : 14/11/2019

  Développeur : Red Blue Games

Éditeur : Merge Game

Disponible en téléchargement

En boîte chez Just For Games pour les versions consoles

 

Dans le monde de Géodia, tout tourne autour du Sparklite, une ressource indispensable pour faire fonctionner les technologies même les plus primitives. Malheureusement la paix de Géodia est mise en péril par l’avidité du Baron voulant utiliser cette ressource à des fins de puissance absolue. Armée de son outil multifonction, vous voici aux commandes d’Ada, prête à en découdre avec les abominations créées par la pollution et déterminée à en finir avec les cinq Titans du Baron.

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Le jeu démarre directement avec une scène servant de tutoriel de combat, des slimes prennent d’assaut votre vaisseau et il part en lambeaux par leur faute. C’est l’occasion de tester pour la première fois votre outil multifonction. Il se trouve que quand vous frappez normalement avec c’est une simple clé à molette qui peut nous rappeler notre lombax préféré Ratchet. Néanmoins, on peut aussi utiliser la fonction marteau qui permet principalement d’enfoncer des clous en maintenant appuyé assez longtemps le bouton d’attaque. Il s’agit là de la manière principale d’attaquer qui sera utilisée tout au long du jeu. Malgré tout, après 10 heures de jeu je n’ai utilisé le marteau que dans les moments où il s’avérait strictement nécessaire pour avancer ou résoudre un puzzle, le reléguant au rang d’outil presque dispensable.

 Après un bref tutoriel dans le monde de Géodia, où il est fait introduction de l’ingénierie inverse dont on parlera plus tard, vous faites la connaissance d’un des Titans du Baron qui vous rappellera que vous n’êtes pas vraiment de taille à les affronter, en tout cas pour le moment. Suite à cette cuisante défaite, vous voilà à l’endroit le plus important de votre progression, le centre névralgique de vos opérations, le refuge. Il s’agit d’un endroit de paix qui vous permet de vous ressourcer, améliorer vos équipements et découvrir de nouvelles choses au fur et à mesure que vous sauvez des PNJ durant votre quête.

L’intégralité du commerce et du développement de votre refuge passe par le Sparklite, il s’agit en effet d’une monnaie d’échange que vous trouverez un peu partout en Géodia, dans les arbres, dans les coffres, sur les monstres. C’est un cycle assez vertueux, vous partez en exploration, vous ramassez du Sparklite, vous mourrez. La mort cependant n’est pas punitive ni définitive, elle vous ramène simplement à votre refuge avec autant de Sparklite que vous en aviez avant de trépasser. Il n’est d’ailleurs pas rare de descendre du vaisseau pour récupérer quelques Sparklite avant de volontairement mourir simplement pour améliorer encore plus votre refuge. Néanmoins si la mort ne modifie pas votre quantité de Sparklite, elle implique de recommencer le monde à zéro et la carte sera réinitialisée. Ce sera donc une toute nouvelle Géodia que vous retrouverez après cette « fracture » avec de possibles nouvelles zones jamais vues auparavant. Tout cela confère un certain côté Rogue-Like au titre, ce qui lui donne tout son cachet.

Il existe principalement deux manières de vous améliorer, l’ingénierie et les patchs. L’ingénierie vous permet de profiter des outils que vous avez pu trouver dans Géodia mais cela fonctionne d’une façon particulière, appelée l’ingénierie inverse. Tout d’abord vous trouvez un caveau des fondateurs avec un outil dedans, vous apprenez ensuite à l’utiliser dans diverses chambres de test, pour au final apprendre comment le reproduire sur l’un des établis de l’ingénieur. Certains outils sont plus utiles que d’autres et une barre d’énergie se rechargeant à chaque ennemi frappé vous indique à quel point vous pouvez les utiliser. Les patchs eux fonctionnent de manière passive, vous découvrez des patchs et vous pouvez les intégrer sur un tableau pour bénéficier de leurs effets, il existe également un processus de fusion pour combiner les patchs récurrents.

Le monde de Géodia est divisé en cinq biomes bien distincts, tous reliés au premier. Dans chaque biome se terre l’un des cinq Titans du Baron, le tuer vous donne accès à une nouvelle capacité pour votre robot, vous permettant de passer à la zone suivante. Sur ce point là le jeu fonctionne un peu comme un Metroidvania car vous n’avez pas accès à tout avant d’avoir les pouvoirs nécessaires à votre progression.

Côté exploration, la génération aléatoire de la carte n’est pas sans rappeler les vieux Zelda, il faudra repasser plusieurs fois dans une même zone pour être sûr d’avoir bien tout vu et cela ravira les plus complétionnistes d’entre nous. Il est néanmoins possible de finir le jeu assez vite si on se contente de faire le nécessaire pour tuer les Titans sans se pencher sur l’exploration, sans aller au delà du simple fait de trouver les boss et de s’améliorer juste ce qu’il faut. L’une des quête du jeu consiste à retrouver les « Palpitants », des petites notes de musiques qui sont éparpillées aux quatre coins de Géodia, nécessitant de passer de nombreuses fois dans chaque zone afin de toutes les trouver. Cette quête apporte du contenu et de la durée de vie supplémentaire en plus de donner des récompenses très intéressantes, mais qui a aussi pour conséquence d’accélérer la cadence par la suite en vous rendant presque invincible, du moins en début de jeu.

Sparklite a une esthétique très rétro mais également très mignonne. Le jeu a une DA très belle dans les différentes zones où on se perd, on aurait presque envie d’y rester beaucoup plus longtemps que nécessaire tellement l’ambiance est prenante. La musique, composée par Dale North, n’est pas étrangère à ça. Elle colle parfaitement à l’ambiance de chaque zone et fait également très rétro, de quoi ravir les nostalgiques.

Je suis totalement sous le charme de Sparklite et le concept d’un Action-RPG croisé avec des éléments de rogue-like et de metroidvania (qui sont mes deux genres préférés) y est clairement pour quelque chose. Le jeu est beau, l’ambiance est prenante, on s’amuse vraiment bien et on aurait très envie d’y rester beaucoup plus que ce que le jeu propose car oui, il est trop court, c’en est presque frustrant. C’est vraiment dommage pour un jeu de cette qualité.

Test réalisé par Archi sur une version offerte par Just For Games.

Merci à eux !

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