Robonauts – Le test sur Nintendo Switch

Catégories : Action, Arcade, Jeu de tir

Plateformes : Playstation 4 et Nintendo Switch

Langue : Anglais

Taille : 726,66 MB

Date de publication : 15/09/2017

  Développeur : QubicGames

Éditeur : QubicGames

Dispo sur lEshop et le Playstation Store

Quelque part, dans une planète inconnue, un petit robot employé à faire des tâches ménagères désire secrètement sillonner l’espace. Devenir un robonaut. Voici son objectif.
Un beau jour, il décide de lâcher son matériel de nettoyage pour prendre possession d’un énorme mécha capable de voyager dans l’espace et d’éradiquer n’importe quelle menace alien.
Il parvient alors à quitter sa planète mère et devenir ce qu’il a toujours voulu être : un robonaut engagé dans la Corporation, le vaisseau mère sillonnant la galaxie.

La cinématique d’introduction à laquelle on assiste est vraiment très bien réalisée et vous rappellera sans doute le film d’animation Pixar « Wall-e ». Un robot qui nettoie la planète, qui ressemble quelque peu à EVE. Rien qu’avec ça, on a déjà envie de se plonger dans cette aventure spatiale où les tirs essayent de se conjuguer à la gravité. Un concept original où on tourne en rond tout en jouant avec l’attraction gravitationnelle.
Chers lecteurs, préparez-vous à embarquer dans un test qui, je l’espère, vous donnera envie de vous engager dans cette aventure galactique. Lancement immédiat dans 3… 2… 1…

 

…0 ! C’est parti ! Vous incarnez à présent le robot le plus intrépide de l‘univers !
Rassurez-vous, la prise en main de cet automate est très simple.
Le manuel galactique n’indique que 4 touches qui seront nécessaires pour mener à bien les différentes tâches de la Corporation. Ces missions consisteront essentiellement à liquider la menace alien qui s’est installée sur différents lieux.

Pour l’éradiquer, notre petit automate sera équipé d’un blaster comme arme principale ainsi que d’une grenade comme arme secondaire. Les tirs seront dirigés automatiquement vers l’ennemi le plus proche sauf si vous êtes à proximité d’une autre planète. Impossible de diriger comme dans un « Metal Slug ». Un manque de précision se fera parfois sentir, surtout qu’au fur et à mesure, les mouvements adverses varieront.

Prenez toutefois garde, pensez à esquiver en sautant avec la touche B ou bien, comme tout robonaut qui se respecte, inverser l’attraction gravitationnelle afin d’atterrir sur un autre astre. Lorsque vous éliminerez un ennemi, un bonus d’arme modifiant vos projectiles vous sera parfois octroyé. Les diverses améliorations bien que passagères (limitées dans le temps ou un nombre de tir accordé) se montrent assez dévastatrices, sauf que la lisibilité en devient difficile. Le nombre important d’opposants peut entrainer la chute drastique de vos points de vie, encore plus face aux boss. Il faudra nécessairement courir après un petit blob avant qu’il ne disparaisse afin de vous soigner si vous désirez éviter de mourir bêtement.

La Corporation vous proposera 12 missions qui se bouclent très rapidement.
Deux heures de jeux suffiront pour les accomplir. C’est indéniablement, la grosse faiblesse du soft.
Bien entendu, il est possible de rallonger la durée de vie grâce à son système de succès et son mode difficile, directement accessible en début de partie. C’est d’ailleurs dans ce mode, que le manque de précision se fera vite sentir et risque de mettre vos nerfs à vif.

Sachez également que si vous détestez jouer seul, un mode coopération reprenant le solo aux polygones près est également disponible. Et si vous en souhaitez davantage, un mode affrontement local entre deux joueurs est proposé dans le jeu.

 

La direction artistique est, une fois de plus, ce qui fait briller le studio.
D’une part, grâce à la séquence d’introduction et son animation 3D. Cela nous met en appétit.
Les différents niveaux rencontrés sont colorés et soignés. Le Level-design a été recherché.

Au départ, nous nous promenons simplement d’un astre à un autre, mais peu à peu, les niveaux deviennent plus labyrinthiques. Le cycle de la répétitivité sera écarté de peu.
Le jeu reste fluide, peu importe notre façon de jouer avec notre Switch. D’autre part, la bande-son de Simon Viklund (Street Fighter III: 3rd Strike Online Edition) pimente le tout avec sa musique électronique.

 

 

Robonauts est un jeu qui aimerait briller aussi intensément que le soleil mais, qui se blesse en partie à cause d’un manque de précision et de lisibilité lors de certaines missions pouvant gêner le joueur. Le contenu n’est pas aussi cosmique qu’il en à l’air. Dommage quand on sait que la réalisation graphique et sonore permettent de rayonner le temps de quelques parties.
Bref, un voyage interstellaire à faire, malgré les défauts du gameplay.

Test réalisé par Serial_Gameur sur une version Nintendo Switch offerte par QubicGames

Merci à eux !

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