Brawl – Le test sur Nintendo Switch
Catégories : Action, Combat, Party-Game
Plateformes : Multiplateformes
Langue : Anglais
Taille : 1,35 Go
Date de publication : 19/01/2018
Développeur : Qubicgames
Éditeur : Bloober Team SA
Prix : 9,99 € sur l’eshop , 14,99€ sur le playstation store et steam
Au cœur de l’Emporium, un lieu étrange ressemblant quelque peu à une usine expérimentale délaissée, pénétrez au fin fond de l’horreur en compagnie d’effrayantes créatures, animées d’une soif meurtrière. Que se passerait-il si un mannequin prenait vie comme dans Silent Hill, si une petite fille psychopathe serait armée d’un couteau ou que même le fabricant de jouets se mettait à disjoncter ? Découvrez 8 histoires improbables dans ce bomberman-like.
Le clown triste par exemple, est une créature misérable faite de sang et d’os. C’est le serviteur le plus pathétique de l’Emporium. Lui ne vit que pour que vous subissiez ses mauvaises blagues avant de vous tuer. Il vous fera trépider de peur comme un certain « Grippe-sou », le clown tiré du roman « Ça » de Stephen King. Quelque chose me dit qu’il ne sera pas facile de quitter ce drôle d’endroit. Âmes sensibles s’abstenir !
Choisissez l’un des 8 personnages et découvrez son histoire en parcourant différentes salles de l’Emporium à l’aide d’une vue aérienne. Prenez garde aux nombreux pièges, obstacles et créatures appelés « minions ». Afin de pouvoir vous frayer un chemin dans ces endroits sombres, il faudra placer des bombes de part et d’autre, dans l’espoir que la déflagration élimine les indésirables.
Cela devrait vous permettre de progresser jusqu’à la sortie mettant fin à l’un des 6 chapitres constituant la trame scénaristique de votre protagoniste.
En apparence, ça parait simple, voire expéditif comme tout, et pourtant, même en ayant le choix entre 4 modes de difficulté (low/medium/high ou ultra), vous allez réellement évoluer dans la peine et la douleur. Une fois arrivé au boss qui, peu importe ce que vous avez sélectionné avant d’entamer votre aventure, reste vraiment un solide adversaire bien plus coriace qu’on ne peut le penser, votre souffrance atteindra son paroxysme.
Le gameplay reste assez identique à ce que l’on connaît dans le genre. Pourtant, la Bloober Team arrive à innover quelque peu grâce à l’ajout d’attaques spéciales et ultra, ainsi que des compétences propres à chacun.
Dans la partie gameplay, seul le mode histoire a été abordé. Rassurez-vous, Brawl regorge de contenu jouable seul ou en multijoueur local ! Pas moins de 6 modes de jeu vous seront proposés pour prolonger votre expérience au cœur de l’horreur (dans le bon sens du terme) !
Que vous soyez seul avec des bots ou accompagné d’un proche, vous aurez de quoi sangloter entre le mode classique, l’affrontement solo ou par équipe. Poussez votre adversaire dans le vide comme le ferait un sumo, tandis que dans le mode Color Domination, si l’endroit où vous mettez les pieds ne plait pas, vous pourrez repeindre l’arène en répandant de la couleur à coup d’explosions de bombes, cela fait un bien fou.
La folie Brawl ne s’arrête pas là. Les développeurs se montrent davantage généreux en ajoutant trois challenges de taille, uniquement jouables en multijoueur local.
Tenez le coup face aux vagues de hordes minions, protégez les moutons au prix de votre vie ou bien affrontez les boss issus du mode histoire. Et comme si cela n’était pas suffisant, les mordus du 100% auront l’opportunité de débloquer des artworks ou modèles de personnages grâce à des points obtenus lorsque l’on déverrouille l’un des nombreux trophées.
Le studio en charge du développement est un spécialiste des jeux d’horreurs indépendants.
Il y baigne depuis ses débuts. Rien de surprenant concernant la direction artistique choisie : un cadre totalement horrifique sur fond de cell shading. Pas moins de 15 niveaux sont disponibles.
Chacun a son identité propre par exemple l’usine délaissée, ou l’hôpital ensanglanté ou encore les tréfonds d’une mine abandonnée. N’oublions pas que le but est de faire éclater des bombes, c’est pourquoi le level-design reste essentiellement un fond sur lequel on affrontera nos adversaires, il n’est pas là pour se faire peur… ou juste un peu seulement. Sachez qu’une option « grosse tête » est disponible dans le menu principal. De quoi retrouver un peu le sourire, non ?
Les premières notes du menu principal vous feront frémir, comme si vous regardiez un film d’horreur kitch faisant son petit effet. La voix d’une petite fille qui chantonne l’air, une musique sur le thème du cirque complètement malaisante sont des classiques qui fonctionnent toujours aussi bien. Lors des combats, elles ne sont pas trop flippantes et permettent de jouer sa partie sans trop de déconcentration.
Ce n’est pas plus mal quand on sait à quel point le jeu peu se montrer cruel en termes de difficulté.
Avec Brawl, entrez dans un univers d’épouvante au côté de huit créatures sanguinaires et frissonnez en découvrant leur sombre histoire via des sessions de jeu explosives. Avec un gameplay efficace et malgré une difficulté mal dosée, il offrira aux joueurs – aussi bien seuls qu’accompagnés – un contenu riche agrémenté de défis susceptibles de vous tenir en haleine à l’intérieur de l’Emporium.
Test réalisé par Serial_Gameur sur une version Nintendo Switch offerte par QubicGames
Merci à eux !
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