Fall of Light : Darkest Edition – Le test sur Nintendo Switch

Catégories : Action-RPG

Platerformes : Switch, PS4, Xbox One

Langue : Français, Allemand, Italien, Espagnol, Portugais, Russe, Chinois, Anglais

Taille : 4000,32 MB

Date de publication : 30/08/2018

  Développeur : RuneHeads

Éditeur : Digerati

Prix : 14,99€ en téléchargement

 

Fall of Light est un Action-RPG dans lequel nous incarnons un chevalier nommé Nyx, accompagné de Aether,  sa fille, qui est un être hors du commun : un Indigo, qui a la particularité de diffuser de la lumière par tous les pores.

Ensemble, ils vont tenter d’atteindre le dernier lieu sur terre qui n’est pas plongé dans les ténèbres. Bien sûr la route sera semée d’embûches, qui prendront la forme d’ombres que le méchant de l’affaire nommé Payn vous enverra. Vous croiserez également des Boss, sans compter les quêtes qu’il vous faudra remplir par la même occasion.

Toutes les actions de votre personnage devront être mesurées et utilisées à bon escient : vous disposez d’une jauge dont le contenu se consomme plus vite qu’il ne se recharge. Un coup d’épée, suivi d’une roulade ? Elle se voit amputée d’un beau morceau. Vous utilisez votre bouclier ? Elle se remplit au ralenti. Cela est dommageable pour le rythme et la fluidité du gameplay, qui se voit un peu plus alourdi encore par un manque de réactivité et de précision du personnage.

Le personnage d’Aether peut renaître de ses cendres tel un Phoenix. Il y a 2 interactions possibles entre elle est son père : il peut la prendre par la main pour que leurs déplacements soient coordonnés et il peut donc la faire ressusciter dans le cas où elle serait terrassée par un ennemi. En outre, il pourra la localiser par pression sur le bouton dédié de votre manette. S’ajoutera la possibilité d’équiper Aether de capacités utiles lors de l’avancement dans l’histoire.

Nyx pourra manier une arme dans sa main droite, quant à elle la main gauche accueillera au choix, un bouclier ou une seconde arme. Votre exploration vous permettra d’obtenir de nouvelles armes à équiper selon vos préférences.

Le binôme père / fille sera toujours plus fort que notre protagoniste seul. Lorsque vous mourez -et il faut vous y attendre- vous repartez du dernier checkpoint que vous avez actionné et vous devez retourner sur le lieu de votre trépas afin de faire renaître Aether, qui a passé l’arme à gauche par la même occasion. Notez que dans ce cas, vos ennemis vont réapparaître et vous barrer la route à nouveau, vous reprenez la zone comme si vous n’y étiez jamais venu, idem lorsque vous réalisez une simple sauvegarde aux points prévus à cet effet. Vous verrez également des marques à lire au sol qui apportent quelques conseils, dont l’intérêt peut parfois nous échapper. Dernier point : notre protagoniste dispose d’une lanterne à recharger afin de pouvoir évoluer dans les zones les plus sombres.

Pour conclure, il est utile de ne pas se laisser dégoûter par un début de jeu laborieux, la maniabilité poussive et les limites imposées par une jauge d’action se vidant beaucoup trop vite. Ces contraintes vont être partiellement compensées par les divers items et la puissance que vous allez développer.

Cette Darkest Edition apporte des bonus de contenu. Vous y retrouverez l’histoire et tout ce qui fait la version d’origine, agrémentés de plusieurs nouveautés : Ennemis, donjons, 10 classes et 20  postures de combat supplémentaires, ainsi que des secrets cachés à débloquer.

Même si les backgrounds sont de grands classiques, ils sont variés, même chose pour les ennemis. En définitive, le concept est séduisant, mais ce titre, largement inspiré d’un Dark Souls, non seulement n’innove pas en matière de contenu, mais ne parvient pas à sortir de l’ombre de son modèle.

Cela n’empêche pas le jeu de vous proposer une expérience de plusieurs heures, que vous pourrez tenter en mode normal et/ou cauchemar.

Le trailer laissait présager de graphismes minimalistes mais harmonieux et aboutis. On devra se contenter de quelque chose d’assez moyen sur Switch. C’est la mauvaise surprise au lancement du jeu, ça pique les yeux, même si on finit par s’habituer. De plus, l’univers étant baigné dans les ténèbres, c’est sans surprise que l’on constate qu’un passage dans les réglages de luminosité du jeu est nécessaire. Il ne sera pas suffisant, il vous faudra passer par ceux de votre téléviseur, en espérant que le résultat soit à la hauteur. Ajoutez à ça une caméra fixe et une vue du dessus un peu trop éloignée, je vous conseille d’oublier le jeu en nomade et de réaliser le titre exclusivement sur grand écran, l’ensemble étant trop peu lisible en format tablette.

Quant à l’ambiance sonore, elle consistera souvent à écouter un silence entrecoupé de bruits de lames qui découpent la chair ou du son d’un ennemi -ou de nous-même- agonisant, ou encore de petites onomatopées provenant de notre héroïne. Les combats contre les Boss sont agrémentés de musique afin de dynamiser l’affrontement.

Pour apprécier Fall Of Light: Darkest Edition, il est impératif soit de ne pas connaître les Dark Souls, soit de faire totalement abstraction de la référence. Ceci étant posé, le titre est classique, le côté RPG réduit à son plus simple appareil, il n’en est pas moins plaisant, malgré le fait qu’il souffre d’un gameplay aux débuts décourageants et de graphismes moins agréables qu’attendus.

Note : 5/10

 

Test réalisé par Midnailah sur une version offerte par Digerati

Merci à eux !

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