FoxyLand 2 – Le test sur Playstation 4
Catégories : Plateformer
Plateformes : PlayStation 4, Switch, Xbox One, Android, Microsoft Windows, Linux, Mac OS, PlayStation Vita
PEGI : 3
Langues : Textes en français
Taille : 86,98 MB
Date de publication : 22/01/2020
Développeur : BUG-Studio
Éditeur : Ratalaika Games
Disponible en téléchargement
Deux mois après le premier volet de ses aventures rocambolesques où il devait sauver sa femme des griffes d’un aigle, Foxy débarque dans Foxyland 2. Cette fois ci Foxy et Jennie coulent des jours paisibles dans leur maison avec leurs deux enfants. Ils se nourrissent principalement de cerises qui viennent malheureusement à manquer, ce qui pousse Foxy à aller en chercher. Pendant qu’il a le dos tourné, les frères Wolfy s’en prennent à sa famille et kidnappent ses enfants avec dans l’idée de s’en faire des casse-croûtes. Il est donc l’heure pour Foxy de démarrer une nouvelle aventure dans l’espoir de sauver sa progéniture avant qu’il ne soit trop tard.
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Nous voici donc aux commandes de Foxy le renard bien décidé à sauver ses enfants. Cette scène d’introduction constitue également le premier niveau du jeu. On y apprend plusieurs choses : chaque niveau comporte 3 grosses pièces et plein de petites, le but étant d’accéder à la fin du niveau. Et il est déjà temps de parler du découpage des dits niveaux, le jeu est scindé en 3 zones distinctes de 12 niveaux respectifs (plus quelques bonus déblocables en trouvant un drapeau dans les niveaux associés). Ces niveaux sont représentés sur une espèce de mappemonde où vous pouvez vous balader librement et qui à première vue vous fera très peur de part sa grandeur.
Contrairement à son grand frère qui nous donnait 3 points de vie et un nombre de vies infini, Foxyland 2 va vite nous faire comprendre que le moindre coup nous tue et que nos essais sont limités. Ces vies sont au nombre de 5 au départ et accrochez vous à l’idée que vous allez très vite les perdre, car Foxyland 2 ne fait aucun cadeau. Mais rassurez vous, il existe un moyen de gagner des vies et cela passe par les petites pièces. En effet à chaque fin de niveau, le jeu regarde combien vous en avez et vous donne une vie par tranche de 25 pièces en votre possession (en vous en délestant bien sur). En outre, il n’existe pas vraiment de game over, perdre toutes vos vies vous amène à un écran de « continue » où il suffit de cliquer sur oui dans les 10 secondes pour reprendre votre progression, en vous renvoyant sur la map monde avec 5 nouvelles vies. Ne pas cliquer sur oui vous ramène au menu principal mais vous permet tout de même de revenir dans le jeu là où vous en étiez avec 5 nouvelles vies.
Parlons maintenant des contrôles du personnage qui sont à mon sens l’un des gros points noirs du titre. Foxy bouge bien trop vite et il n’est pas rare de louper un ennemi ou une plateforme à cause de ça. Je parlais tout à l’heure du fait de perdre très vite ses vies et ce n’est pas pour rien. Outre les boss, ma foi quelque peu retors mais sans que ce soit dérangeant, certains niveaux m’ont demandé pas moins de 10 continues pour réussir à les finir. En cause la détection des coups plus que questionnable. Je m’explique, il m’est arrivé très (beaucoup trop) souvent de mourir alors que rien n’était censé me toucher, que j’avais parfaitement esquivé le coup voire même que j’avais touché l’ennemi pour le tuer mais que finalement, en étant passé à travers, je mourrais sans raison. De même, était il vraiment raisonnable de demander au joueur de monter une échelle où il y avait des tirs de fléchette en ayant besoin de bouger à la frame près (mais pas trop vite non plus) pour éviter la fléchette tirée en dessous tout en prenant de vitesse celle d’au dessus et en évitant celle d’encore au dessus. Un casse tête qu’il m’aura fallu 30 minutes de sel pour passer.
Autre point qui pourrait être à l’avantage du titre, désormais Foxy peut s’agripper aux murs et sauter de l’un à l’autre, ce qui est très utile tout au long de l’aventure. Mais oubliez tout de suite vos habitudes de gamers, ce Foxy là peut s’agripper aux murx et aux plateformes, mais il ne lui viendrait jamais à l’idée d’utiliser un peu de force sur ses papattes pour grimper dessus. Et on touche là l’un des autres points noirs du jeu : Foxy. S’accroche. Littéralement. Partout. Si vous avez le malheur de sauter un peu trop tôt et de louper la plateforme que vous auriez dû avoir presque pixel perfect, Foxy va s’accrocher sur son bord et vous allez irrémédiablement tomber jusqu’à la mort ou jusqu’au début du niveau, au choix. Cela rend, en plus de la difficulté des sauts qui demandent souvent un millimétré parfait, la progression lente et presque punitive, surtout dans les niveaux bonus qui n’ont de bonus que le nom tellement ce sont des purges sans checkpoint et truffés de pièges à chaque coin de rue.
Par rapport au premier volet, Foxyland 2 a quand même vu ses graphismes pas mal améliorés, l’esthétique 16 bit est bien plus travaillée que précédemment et il existe 3 environnements avec leurs ennemis, musiques et décors bien distincts, ce qui aide à l’impression de diversité qui pouvait manquer à Foxyland premier du nom. On regrettera cependant que les musiques soient vite répétitives et finalement plus prise de tête qu’autre chose, malgré leur côté 16 bit bien marqué qui va parfaitement avec les décors.
L’esthétique du jeu a beaucoup évolué et dans le bon sens, on ne peut que l’apprécier mais cela est totalement desservi par un gameplay qui a corrigé des erreurs pour en créer de nouvelles bien plus frustrantes. Qu’on s’entende bien les défis ne me font pas tellement peur, mais quand ils sont justes, quand mes échecs ne sont à imputer qu’à moi même, ce qui ici n’était généralement dû qu’aux contrôles, au level design questionnable et aux bugs du jeu, ce qui a tendance à me rendre chèvre. Au final il m’aura fallu pas moins de 4h, un immense mal de crâne et une tonne de sel pour terminer le jeu à fond. Il est à noter qu’encore une fois les trophées sont obtenus avec une facilité déconcertante et qu’il existe un mode coop : si vous n’aimez pas du tout un ami c’est le moment de lui prouver.
Test réalisé par Archibald sur une version offerte par Ratalaika Games.
Merci à eux !