Le test de Touhou LostWord
Touhou LostWord
Est-ce que vous connaissez Touhou Project ? Pour faire simple, Il s’agit d’une licence de jeu inspirée des légendes japonaises (les Yokais par exemple, des créatures légendaires) et des principales religions du Japon (le shintoïsme principalement, ainsi que le bouddhisme et le taoïsme) créée par un homme, Zun. Je n’irai pas plus loin, comme Touhou est un univers assez vaste, invitant à faire preuve de curiosité pour le connaître un peu plus.
Et un des principaux points de cette licence, c’est que Zun a décidé de laisser les fans libres de faire ce qu’ils veulent des éléments fournis, des reprises musicales, des romans, des mangas, des animés et surtout, ceux qui nous intéressent ici, des jeux. Et Touhou LostWord est un de ces jeux.
Le menu du jeu avec le personnage de votre choix, ici Reimu Hakurei, le personnage principal de la licence
Dans Touhou LostWord, vous êtes une humaine qui a été téléportée dans Gensokyo, la terre des illusions, un monde séparé du notre (appelé Monde Extérieur) par une grande barrière, où humains, yokais et dieux vivent en harmonie, dans cet endroit au style proche du Japon féodal.
Ayant perdu votre mémoire et ne sachant pas vraiment où vous êtes tombé, vous allez pouvoir découvrir ce monde en compagnie de Reimu, le personnage principal de la licence. Un mystérieux événement arrive au même moment que votre apparition ici, mais je n’en dis pas plus, je vous laisse découvrir le reste de l’histoire par vous-même.
Touhou LostWord propose une histoire où vous allez pouvoir suivre divers personnages de cet univers ou bien les affronter dans des « Batailles de Balles ». Les batailles se déroulent en deux temps : une première étape où vous allez choisir les attaques & actions que vos personnages vont réaliser, la seconde durant laquelle les attaques planifiées vont se lancer et les ennemis vont vous attaquer.
Pour les actions possibles, vous avez deux types d’attaques, le Spread Shot, un tir plutôt faible mais efficace pour charger son Power (je reviens sur ça un peu plus loin) et le Focus Shot, un tir plus puissant, offrant un peu moins de charge. Puis, vous avez une troisième possibilité pour attaquer, les SpellCard, des sorts spéciaux à usage unique plus forts que les tirs de base.
Mais d’autres actions sont possibles en plus de votre attaque. D’abord, revenons sur le Power, une valeur commençant à 1.00 au début d’un combat augmentant au fur et à mesure des tours, le Power a deux utilités, soit vous le laissez charger, augmentant le niveau de vos tirs pour chaque pallier de 1 point, soit vous pouvez dépenser jusqu’à 3 points pour augmenter la puissance d’un tir ou d’une SpellCard.
L’écran de combat, où vous allez planifier vos attaques et effectuer diverses actions
Les deux autres actions sont un peu plus simples à expliquer : Activer des Skills, offrant des bonus offensifs ou défensifs, du soin ou des altérations d’état sur les ennemis et utiliser 1 à 3 charges de Graze, une sorte de bouclier, plus ou moins efficace, bloquant tous les dégâts d’un ou plusieurs ennemis.
Le jeu dispose d’un tutoriel, sous la forme d’un prologue, assez long, mais expliquant correctement et pas à pas comment les combats se déroulent.
La fiche du personnage, avec ses stats, ses attaques, ses capacités et diverses onglets pour l’amélioration
Le jeu propose, pour l’histoire, le prologue plus 2 chapitres, chaque chapitre est accompagné de trois niveaux de difficulté : Normal, Hard et Lunatic (les deux dernières se débloquent après avoir terminé la difficulté qui la précéde) mais les autres chapitres s’ajoutent au fur et à mesure du temps.
Les services permettent de récupérer de l’énergie et de l’argent, déposer des personnages à l’école pour qu’ils gagnent des niveaux ou au dojo pour améliorer leurs skills
Les expéditions permettent d’envoyer des équipes récolter diverses ressources
Pour les personnages, pour le lancement, 20 personnages sont disponibles, et comme pour les chapitres de l’histoire, de nouveaux arriveront au fur et à mesure. Et pour l’ajout de contenu, il y aura de quoi faire, la version japonaise (inaccessible chez nous) à 1 an d’avance sur le contenu. Vous pourrez obtenir aussi des StoryCard, des cartes racontant des petites anecdotes sur Gensokyo et son histoire et pouvant être équipées afin de gagner des bonus.
Les prières permettent d’obtenir des StoryCard et surtout des personnages, mais attention, ils sont rares
Touhou LostWord propose un Gacha avec un gameplay pas si compliqué que ça, mais très complet et avec des mécaniques très intéressantes. Le jeu peut être une porte d’entrée pour ceux qui ne connaissent pas Touhou Project. C’est aussi un bon Gacha pour les fans de la licence, contents de pouvoir potentiellement obtenir et jouer avec leur personnage préféré (même si le mien n’y est pas pour le moment, Utsuho Reiuji pour les curieux). Un petit mot de la fin plus personnel : cela fait plaisir de pouvoir enfin parler de ma licence préférée ici, et j’espère pouvoir vous proposer des tests d’autres jeux de cet univers que j’affectionne tant.
7/10
Test réalisé par Gosuto sur une version personnelle.
Catégories: Gacha
Plateformes : Android, iOS
Langues : Anglais
Taille :195Mo (~1Go après installation)
Date de publication:11/05/2021
Développeur : NextNinja
Éditeur : GOOD SMILE COMPANY, Inc.
Disponible en téléchargement