Critique de Berserk. À l’encre des ténèbres – Ouvrage Third Editions
Catégorie : Ouvrage dédié au jeu-vidéo
Langue : Français
Date de parution : Juillet 2019
Auteur : Quentin « Alt 236 » Boëton
Éditeur : Third Editions
Nombre de pages : 240
Format : 160 mm x 240 mm
Couverture : Cartonnée
Description de l’ouvrage par Third Editions
Publié à partir de 2004 par Glénat en France, Berserk est un manga qui brille par son univers riche, tortueux et sombre. C’est une savante alchimie entre le Seigneur des anneaux et les tableaux de Jérôme Bosch et Gustave Doré. Le nombre de ventes du manga Berserk dépasse actuellement les 35 millions de volumes écoulés dans le monde entier.
L’ouvrage Berserk. À l’encre des ténèbres revient sur tous les aspects de la vie de l’auteur du manga, Kentaro Miura, sur l’histoire de Berserk, et analyse en profondeur la symbolique de l’œuvre.
Focus sur mon expérience de lecture
Recueil de 238 pages, Berserk à l’encre des ténèbres est une somptueuse plongée au sein de l’univers torturé de Monsieur Miura.
A l’instar des autres livres de Third Editions aucune illustration, uniquement du texte pour mieux se focaliser sur l’essentiel et découvrir le maximum d’informations sur le thème de l’ouvrage. On y découvrira le processus de création de l’auteur ainsi que ses nombreuses inspirations, car ce dernier s’est allègrement servi et a pioché dans diverses œuvres de la culture populaire, sans jamais tomber dans le plagiat.
J’ai donc découvert moult anecdotes et informations étonnantes sur Miura ainsi que sur Berserk, surtout dans la deuxième partie du bouquin. Il m’est délicat de vous en parler plus avant sans vous dévoiler des pans entiers du scénario. En revanche je peux vous dire sans spoil que Quentin Boëton ira véritablement en profondeur dans son décryptage et dévoilera Berserk sous un jour nouveau, même pour ceux qui sont “à jour” dans leur lecture.
A noter qu’il vaut mieux avoir lu un minimum le manga avant de se lancer dans ce livre, les spoilers seront moins nombreux et vous pourrez aussi mieux comprendre les multiples références.
Premier contact avec le livre, sa couverture, exquise et tellement raccord, une tête de mort marquée du signe du sacrifice.
Voici le sommaire de votre voyage dans le Midland :
- Avant propos
- Introduction
- Partie une : Le livre dont vous êtes l’antihéros
- Partie deux : Explorer les ténèbres
- Partie trois : Le bâtisseur d’univers
- Partie quatre : Le labyrinthe de l’imaginaire
- Conclusion
- Bibliographie
- Remerciements
Petit résumé des chapitre toujours sans spoiler.
La partie une résume de manière très précise le scénario ainsi que tous les évènements marquants. Passage peut être un peu rébarbatif si vous êtes très calés et avez lu le manga récemment mais au combien nécessaire si, tout comme moi, vous avez la mémoire d’un poisson rouge. Il contient également des anecdotes sur le processus de création de Miura ainsi que ses inspirations.
La partie deux s’attarde plutôt sur le cadre des aventures de Guts, le Midland, lieu d’affrontements permanents, mais aussi sur la psychologie des personnages. On y parlera également de l’aspect graphique de l’œuvre, qui n’est sans doute pas innocent dans son succès.
La partie trois se concentre sur les “méchants”, les fameux God Hand, sur la Béherit, objet emblématique de Berserk, et l’on en découvrira plus sur la marque du sacrifice. Les informations sur ces points ô combien importants faciliteront votre compréhension du manga.
La quatrième et dernière partie quant à elle se focalise sur la finalité de l’œuvre, ce qui fait d’elle cette chose si unique qui passionne depuis quasiment trois décennies. Cette ultime partie finira par un questionnement d’Alt 236 sur l’avenir de Berserk.
La conclusion est tout simplement une déclaration d’amour de Quentin Boëton envers Kentarō Miura.
Berserk, un manga qu’on ne présente plus, paru pour la première fois en 1990, c’est depuis une saga gravée dans le marbre avec 40 tomes à son actif, et surtout d’autres à venir, une série qui s’étend donc sur 29 ans et qui n’est toujours pas terminée (si elle le sera un jour).
Third Éditions et Quentin Boëton alias Alt 236 ont décidé de se pencher sur cette œuvre puisant ses inspirations dans beaucoup d’autres, mais qui, au fil du temps, a su se forger sa propre identité, faite de sang, de violence et de désespoir.
Cet ouvrage vous présentera donc un univers malsain dont on peut difficilement s’extirper une fois le premier tome terminé. Alt 236 le dépeint de manière détaillée et l’on découvrira les influences du grand Kentarō Miura au travers de citations recueillies lors d’interviews, celles-ci parcourent ce recueil et sont de véritables mines d’informations.
Un must have pour tout amateur du manga.
Critique réalisée par Shepard via un exemplaire offert par l’éditeur. Merci !