FoxyLand – Le test sur Playstation 4

Catégories : Plateforme

Plateformes : PS4, Switch, Xbox One, PC

PEGI : 3

Langues : Textes en français

Taille : 58,35 MB

Date de publication : 27/11/2019

  Développeur : BUG-Studio

Éditeur : Ratalaika Games

Disponible en téléchargement

 

Vous vivez des jours paisibles avec votre chérie renarde quand un aigle vient l’enlever sous vos yeux, faisant tomber ses diamants. Bienvenue dans FoxyLand, un petit platformer par niveaux semblable à un jeu flash où sauver votre dulcinée sera votre leitmotiv, même si on oublie vite ce dernier pour se concentrer sur les niveaux en eux même.

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FoxyLand est un plateformer très classique où le but est de récolter tous les diamants qui vous ouvriront la porte d’une maison qui symbolise la fin du niveau. Récupérer le dernier diamant déclenche alors une courte cinématique vous montrant la maison en train de s’ouvrir, même si vous êtes sur le point de mourir face à un ennemi coriace ce qui peut amener quelque fails involontaires tellement la coupure est brusque. Il vous faudra alors la rejoindre sans encombre pour valider et passer au niveau suivant et ainsi de suite sur une trentaine de niveau donc la difficulté augmente bien trop vite. Vous disposez de trois vies avant d’être expulsé du niveau en cassant littéralement l’écran, ce qui est drôle les quelques premières fois, mais vite redondant vu la difficulté injuste et l’omniprésence d’une pléthore d’ennemis ou de pièges voire les deux en même temps qui vont vous faire de trop nombreuses fois recommencer certains niveaux.

En plus des diamants, vous pouvez collecter des cerises qui conditionnent votre complétion du niveau (1, 2 ou 3 étoiles). Vous allez malheureusement passer un moment à les récolter si vous êtes un complétionniste car chaque coup pris vous déleste de quasiment toutes vos cerises en les faisant tomber par terre et il n’est pas rare de recommencer un niveau parce qu’on n’a pas assez de cerises une fois à la fin. Ceci dit ces cerises sont totalement inutiles si vous vous moquez de la complétion des niveaux vu qu’il n’y a pas d’étoiles minimum pour continuer. Autre « utilité », les cerises font office de monnaie dans la « boutique ». Cette « boutique » a malheureusement un intérêt très limité car en plus de n’être que purement cosmétiques tout en étant pas foufous, les objets ont très vite un prix extrêmement prohibitif. Tout élan pour déverrouiller autre chose que quelques articles est donc directement annihilé et il n’y a aucune raison de s’attarder plus que de raison sur cette boutique si ce n’est pour obtenir le trophée lorsque vous débloquez UN objet nécessaire au platine.

Au niveau des graphismes, le jeu est très mignon avec une esthétique pixel assez léchée. Gros point négatif dont il faut cependant parler, la hit box est infâme, il n’est pas rare de passer sur une cerise sans la prendre parce que vous en avez pris une autre quasiment en même temps ou de sauter sur un ennemi en prenant un coup parce que vous avez sauté sur sa partie avant, c’est extrêmement frustrant. De plus les sauts ne s’opèrent pas toujours correctement et il est assez courant de tomber dans le vide ou sur les pics parce-que l’appui sur le bouton dédié n’est pas pris en compte.

La musique est assez entrainante et assez rétro, elle colle plutôt bien à l’ambiance pixel du titre, mais une fois n’est pas coutume, n’avoir qu’une unique musique pour les 36 niveaux du titre dessert totalement le jeu.

Qu’on s’entende bien, FoxyLand n’est pas un mauvais jeu à proprement parler, mais il souffre d’énormes tares comme sa hit box qui en fera rager plus d’un, le fait qu’il ne soit absolument pas original et surtout sa durée de vie très très limitée (1h30 en complétant tous les niveaux à fond). En fait il pourrait complètement être comparé à des jeux flash des années 2000 qui offrent bien plus de contenu avec bien moins de frustration et plus d’originalité. Note positive cependant, le platine viendra tout seul à vous dans que vous ayez à le demander comme dans beaucoup de jeux Ratalaika.

Test réalisé par Archi sur une version offerte par l’éditeur.

Merci à eux !