Labyrinth of Refrain : Coven of Dusk – Le test sur Nintendo Switch

Catégories : Dungeon RPG

Plateformes : Switch, Playstation 4

Langues : Audio Anglais Textes français

Taille : 2,1 GB

Date de publication : 21/09/2018

  Développeur : Nis America

Éditeur : Nis America

39,99€ en boîte sur Playstation 4 ou Switch

 

Dans la catégorie des jeux de type RPG, Labyrinth of Refrain : Coven of Dusk est un titre que nous attendions avec impatience.

L’histoire se déroule dans une ville appelée Refrain. La particularité de cette cité réside dans la présence d’un labyrinthe, inaccessible pour les humains. Sa principale qualité est de contenir énormément de mana et d’objets convoités, mais il s’avère que certaines personnes s’y sont risquées sans pour autant en revenir… Sauf une. Cette dernière raconta son périple dans un livre, appelé Tractatus de Monstrum, alias Tractie pour les intimes. Un jour une mystérieuse sorcière appelée Dronya, ou « Baba Yaga » dans la communauté magique, apparaît et décide d’explorer ce labyrinthe à l’aide du Tractatus. Vous incarnez ce livre que vous pouvez nommer selon votre souhait. Vous serez également possédé par la sorcière afin de satisfaire ses désirs, et pour cela, vous devrez créer des poupées qui se battront au sein du labyrinthe. Il s’avère que Dronya est une femme avide de pouvoir. Elle manipule ses dons magiques afin d’ensorceler les gens et méprise les humains. A ses côtés, nous avons Luca qui est l’opposé, elle possède une gentillesse (et une voix agaçante) qui manque à notre chère sorcière.

Les cinématiques sont semblables à celles que nous pouvons rencontrer dans la saga des Fire Emblem par exemple, de chaque côté de l’écran les personnages se font face et dialoguent, ce qui constitue la trame scénaristique du titre.

Une fois tout le blabla de départ passé, vous installez une carriole près du puit de Khalaza, qui n’est autre que l’entrée qui mène au labyrinthe. Cette carriole est votre base, vous pourrez à la fois suivre l’histoire principale appelée « Compte-rendu », créer ou réparer vos pantins, accéder à la boutique, sauvegarder ou partir en expédition… D’autres options seront découvertes à mesure de votre avancée dans le jeu.

Une fois dans le labyrinthe, vous avancerez à la première personne (en 3D) case par case, en maniant la caméra afin de faire votre avancée lentement mais sûrement. Attention, il est trèèèèèèès facile de se perdre, j’en ai fait les frais, j’ai tourné et viré pendant 10 bonnes minutes en voulant remonter à la surface : j’ai fini par mourir en tombant dans un trou ! Une fois ce premier décès vécu, vous vous réincarnez dans un monde où on vous dit que vous disparaitrez si vous ne sauter pas sur le fameux livre : résultat, votre âme finit dedans ! Vous perdez les pantins déjà présents et vous revenez auprès de Dronya, l’histoire commence vraiment à ce moment. Considérez le début du jeu, avant votre mort, comme une découverte du gameplay.

Pour ce qui est du système de combat, il s’agit d’obtenir des pantins avec des classes spécifiques, réaliser du level up et les envoyer se battre.

Lorsque vous croisez un ennemi dans le labyrinthe,  les combats se déroulent au tour par tour et la coopération entre vos pantins est importante. Notez que en plein combat, votre jauge de PV ou de DP ne pourra être remontée avec des objets, cela ne sera possible qu’avec les compétences des marionnettes. Cependant, les divers items sont utilisables dans le labyrinthe hors confrontation. Vous pouvez avoir jusqu’à 5 pantins à la fois, nombre qui augmentera en fonction des compétences acquises. Vos diverses actions seront : Attaque, Donum (compétences propres à chaque combattant), Renfort (posture de défense), Fuite et Formation. Vous avez également la possibilité de placer vos pantins en Avant-garde et en Arrière-garde, au front vous aurez les tanks ainsi que guerriers et en arrière les soutiens afin de les protéger d’un corps à corps punitif. Vous avez également la possibilité de former des « Troupes » alias « Cabales » à l’aide de pactes que vous pouvez récupérer en exploration, qui permettent d’utiliser des Donums spécifiques en combat.

A mesure des gains de points de mana, vous pouvez acheter via ces derniers des compétences pour Tractatus. En effet, il est possible d’utiliser certaines d’entre elles dans le labyrinthe par le biais des points de renforcement. Vous en avez 100 au départ, vous pouvez par exemple utiliser 5 points pour réaliser une action précise. Il faut noter que ces points de renforcement peuvent également diminuer avec certains pactes appris par vos pantins.


Dronya va utiliser le livre que vous incarnez pour secondairement manipuler des pantins parmi les 40 potentiellement disponibles, répartis dans des classes spécifiques. Elles sont au nombre de 6,
(Aster Knights, Shinobushi, Theatrical Stars, Peer Fortresses, Marginal Mazes, et Mad Raptors), chacune possédant des forces et des faiblesses propres. Par exemple le Chevalier d’Aster est équilibré en défense et en attaque tandis que le Shinobushi se spécialise dans la vitesse et les épées à double lames. Petit bonus, vous pouvez choisir le sexe et l’apparence de votre marionnette parmi 3 possibilités, de quoi apporter une petite touche de customisation supplémentaire.

Dans le labyrinthe, vous pouvez choisir des donjons, déblocables à mesure que vous avancez dans l’aventure. Vous pourrez également trouver de l’équipement pour chacun des pantins, aussi bien pour l’attaque que pour la défense. Vous pourrez aussi obtenir des objets pour crafter ou bien encore soigner et ressusciter vos pantins.  Il existe également des indices via des pancartes ou des points d’interrogation pour guider vos pas.

Labyrinth of Refrain est un titre qui propose un contenu très étoffé, ce qui pourrait être vu comme un avantage s’avère être plutôt invalidant au départ : le joueur n’est que trop peu guidé, les explications sont minces, vous vous retrouvez à suivre le cours de votre partie sans réellement comprendre les tenants et aboutissants de l’affaire, ni maîtriser la multitude de détails de votre menu, ignorant à quoi correspondent certaines fonctionnalités. Cela n’enlève pas le plaisir de jouer, mais les premières heures peuvent se dérouler dans un flou qui perturbe l’expérience. Quoi qu’il en soit, il est très facile de passer des dizaines d’heures sur ce titre assez addictif.

Il s’agit d’un portage PS VITA, les graphismes se veulent agréables à regarder mais rien d’époustouflant. Le but ici n’est pas de rechercher le « waou » qu’on pourrait retrouver dans des titres comme les FF. Dans le labyrinthe, vous ne visualisez pas vos personnages, que ce soit lors de vos déplacements ou en combat. Seules des miniatures en bas de l’écran vous montrent la bouille des pantins actifs. Les phases de dialogues sont faites d’images figées, qui changeront au gré des expressions ou émotions des protagonistes. Les sons ne sont pas désagréables à entendre, ils sont toutefois limités. La présence musicale est bien réelle et pourtant, on l’oublie ! Pris dans votre expérience, l’ost passe au second plan.

 

Dans Labyrinth of Refrain, il ne faut pas rechercher l’émerveillement auditif et visuel, l’intérêt du titre est ailleurs. Si vous aimez les combats à la première personne, au tour par tour, l’exploration et une certaine dose de prise de tête (cc le labyrinthe), vous trouverez votre bonheur. L’humour et une certaine dose de grivoiserie sont également de la partie, apportant une touche de fun au titre. Pour ma part, ceci est une belle découverte, malgré les quelques heures laborieuses de départ dues à un contenu trop rapidement intense et à l’absence d’indications. J’ai passé un bon moment et le temps passe très vite quand on met le nez dedans !

Test réalisé par Edwina sur une version offerte par Nis America

Merci à eux !

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