Mekabolt – Le test sur Playstation 4
Catégories : Plateforme/Die And Retry
Plateformes : PS4, PS Vita, Nintendo Switch, Xbox One et PC
PEGI : 3
Langues : Textes traduits en Français
Taille : 210 Mo
Date de publication : 21/08/2019
Développeur : Somepx
Éditeur : Ratalaika Games
Disponible en téléchargement uniquement
Mekabolt se veut être un jeu de plateforme teinté d’une petite touche de Die and Retry, tout en 2D et en Pixel Art mais en changeant légèrement les us et les coutumes du genre. Avec efficacité ?
Mekabolt ne demande absolument pas un effort surhumain pour être accompli. En effet, seules les touches de saut, de direction, pour aller de gauche à droite, ainsi que la touche de tir sont utilisées. Le but est d’accomplir des petits tableaux en résolvant des énigmes (s’agissant avant tout de vous servir des éléments du décor ainsi que des petits robots présent dans le dit niveau) afin de vous permettre d’arriver à la fin en récupérant ce pour quoi vous êtes là. Rien de vraiment difficile, Mekabolt se prend très bien en main et répond parfaitement aux commandes. Un gameplay simpliste et minimaliste au service d’une expérience vous demandant tout de même un zeste de jugeote et de réflexe.
Mais au fait, c’est quoi Mekabolt ? Dans ce titre, vous incarnez une mécano de génie n’ayant pas de nom mais qui découvre du jour au lendemain que l’île sur laquelle elle se trouve est envahie par ses robots qui se sont entre temps détraqués. Le seul moyen de régler le problème est de mettre la main sur les piles dispersées à travers toute l’île, elle-même découpée en secteurs. Au nombre de quatre, ces derniers renferment tous 24 petits tableaux contenant une pile. Il faudra donc mettre la main sur 96 piles en accomplissant autant de niveaux. D’ailleurs, en récupérant un certain nombre de piles, vous débloquerez le secteur suivant, sans pour autant avoir besoin de finir le secteur en cours. Mais étant donné que Mekabolt est assez court, ça vaut vraiment le coup de tout faire. La petite particularité, c’est que les nombreux dangers dont regorge cette île vous tuent instantanément, vous demandant alors de recommencer le niveau du moment.
Mais là où ça devient intéressant et rend l’expérience plus douce et plus addictive, c’est que Mekabolt n’introduit en rien un système de vie. Vous mourrez, vous apprenez comment vous êtes mort et vous recommencez et ce, à l’infini. Les niveaux n’étant pas si grand que cela, c’est une réelle bonne idée qui permet donc à tout un chacun de se plonger dans Mekabolt. Se faisant, toute frustration disparaît et permet à Mekabolt, mine de rien, de nous proposer une expérience parfaitement adaptée à nos moments de déplacement, pourquoi pas dans les transports en commun, ou… dans vos toilettes (?…). D’ailleurs, pour celles et ceux qui s’intéressent aux fameux Platine, chassant le précieux ad vitam eternam, sachez que Mekabolt en contient un qui s’obtient très rapidement, sans forcément avoir besoin de le finir. En effet, ce dernier est tombé durant le test, nous surprenant quand on s’est rendu compte de son obtention.
Graphiquement parlant, Mekabolt est tout en 2D et en Pixel Art, les premières secondes nous ont un peu déroutées, n’étant réellement pas fan de cette direction artistique si singulière. Mais durant les 4-5 heures qu’il nous a fallu pour accomplir Mekabolt, on a finalement été un peu sous le charme de toute cette douceur et cette mignonnerie. Quand à la bande son, elle se faisait assez discrète, un peu enjouée et passe plutôt bien même si nous n’y avons pas réellement prêté attention. On finit sur les différents bruitages, ils ne gênent en rien le plaisir de jeu, du moins de notre côté.
Mekabolt nous propose une expérience assez courte (5-6 heures de jeu), avec un concept qu’on connait toutes et tous (de la plateforme 2d avec du die and retry) mais en cassant légèrement les codes du genre. En ne proposant pas de système de vies et donc en nous permettant d’accomplir Mekabolt à notre rythme sans aucune prise de tête, l’expérience que nous en retirons nous surprend d’une bien belle manière. Mekabolt nous offre donc un moment agréable qui fait travailler un peu notre matière grise, nos réflexes et notre patience tout en restant agréable à parcourir. Une expérience atypique et inédite dans le genre qui se permet même le luxe de pouvoir se faire embarquer partout selon la plateforme choisie, ça ne se refuse pas, non ?
Test réalisé par Jensen sur une version offerte par Ratalaika Games.
Merci à eux !