Metro Redux – Le test sur Nintendo Switch
Catégories : FPS, Survival-Horror
Plateformes : Switch, PC, Xbox One, PS4
PEGI : 18
Langues : Audio français, anglais, allemand, espagnol, italien, russe, ukrainien – Texte anglais, allemand, français, espagnol, italien, néerlandais, polonais, tchèque, russe, ukrainien
Taille : 14,3 GB
Date de publication : 28/02/2020
Développeur : 4A Games
Éditeur : Deep Silver
2033 disponible en téléchargement + Last Light séparément
Également en boîte, inclut les deux jeux
Inspiré des romans de Dmitry Glukhovsky, Metro est une série de jeux typé FPS et survival-horror. Metro 2033 est initialement sorti en 2010, suivi trois ans plus tard de Metro Last Light. Les deux jeux ont bénéficié d’une version HD commune (Redux) le 28 août 2014.
Cette année Koch Media et Deep Silver (Saints Row IV, Dead Island, Agents Mayhem) permettent à la Switch d’accueillir la version Redux, proposant les deux jeux accessibles séparément. Nous allons voir dans ces prochaines lignes si le portage sur la console de Nintendo est pertinent.
Avant d’aborder la section Gameplay et contenu, faisons un retour rapide sur l’histoire, pour ceux qui ne la connaissent pas.
Nous suivons les péripéties d’Artyom, né peu après qu’une apocalypse nucléaire ait ravagé la Terre. Seuls ceux qui ont pu se réfugier sous terre ont évité les radiations mortelles. Les Hommes se sont regroupés par « affinités » dans les différentes stations du métro Russe. On retrouve ainsi des stations occupées par des communistes, des néo-nazis, des sectes cannibales, etc… S’y trouvent également des stations « Polis » qui semblent être le dernier bastion de la civilisation « normale ».
La population essaye de survivre en commerçant, les munitions étant devenues la monnaie officielle.
Les habitants, vivant déjà dans une situation précaire, devront aussi faire face à des entités maléfiques qui se terrent dans les recoins les plus sombres du métro. À la surface ce n’est pas mieux, les radiations nucléaires ont engendré de terribles créatures.
Artyom se verra confier une mission par un stalker (survivants très respectés, menant des excursions à la surface de la terre pour rechercher et ramener des vivres).
C’est ici que débute l’histoire de Metro 2033.
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Pour commencer, Metro Redux Switch est exactement la même version que celle sortie en 2014 sur les autres plateformes. Vous y retrouverez les deux jeux Metro 2033 et Metro Last Light accompagnés de tous les DLC. Est inclus aussi dans cette version le mode de jeu appelé « Spartiate » qui met en avant l’action. Dans ce mode tout ce qui vous est indispensable pour la survie (munitions, soins, cartouches pour votre masque à gaz) est disponible en grande quantité dans les environnements, il suffit de bien chercher pour les trouver. Les jeux se composent de quatre niveaux de difficulté allant de « Normale » à « Ranger », cette dernière étant réservée aux plus aguerris du genre, c’est-à-dire ceux qui sont capables de se déplacer en toute discrétion et de compter la moindre balle durant les phases de combats.
L’action est vraiment sympathique dans ces titres, on s’amuse à dégommer des monstres et des créatures, voire des humains hostiles. Le joueur dispose de plusieurs armes telles que des révolvers, des fusils, ou des armes automatiques. Nous avons aussi à disposition des armes blanches comme des couteaux de lancer pour les phases d’infiltration.
Outre l’action, la dimension survie occupe une large partie des jeux. La gestion de vos ressources reste votre priorité, au risque de voir votre personnage mourir dans d’effroyables douleurs. Que vous ayez choisi le mode classique ou le mode Spartiate (qui je le rappelle est plus généreux en ressources) une exploration complète des zones visitées sera vitale pour le bon déroulement de votre aventure. De plus des écrits sont cachés dans les différents niveaux, vous en apprenant plus sur l’histoire d’Artyom et de la série.
Les jeux disposent aussi de plusieurs phases d’infiltration dans lesquelles vous pourrez économiser des munitions en tuant les hommes à l’arme blanche. Malheureusement ces phases sont très souvent critiquées car elles comportent les mêmes défauts depuis toujours. L’IA n’est pas vraiment la plus intelligente et les ennemis sont régis par des lois simples. Anticiper et prévoir les déplacements de l’IA est vraiment chose aisée. C’est dommage que cette dimension du gameplay n’ait pas été corrigée avec la version Redux.
Autre point à souligner, le gameplay général des titres qui est sensiblement identique aux originaux et que les joysticks des Joycons rendent à la limite de l’acceptable. Là aussi, ils n’arrangent pas un maniement déjà pas au top.
La durée de vie des titres est correcte, comptez environ une douzaine d’heures par jeu (DLC compris). Sachant que vous pouvez refaire les jeux chapitre par chapitre si vous avez loupé des écrits. Notez que les temps de chargement sont longs voire même très longs.
Autant le côté portatif de la Switch est très sympa pour pouvoir jouer dans les transports, dans votre lit ou en pause au travail mais pour Metro Redux cela ne sera pas très pratique. Le jeu étant très sombre, cela participe à l’immersion mais ça ne facilitera pas votre progression. De plus l’écran de la Switch n’est clairement pas assez fin pour afficher les pixels des graphismes déjà pas folichons. Vous allez me dire de passer en version dock… Et bien, là aussi ce n’est pas top. Le manque de puissance de la console se fait grandement sentir. Les graphismes sont brouillons et le tout manque de détails.
Au niveau du son par contre, il n’y a rien à redire. L’ambiance générale nous plonge vraiment dans le jeu. Les musiques et les différents bruits participent à l’atmosphère horrifique des titres.
Le portage sur Switch de Metro Redux est en demi-teinte, d’un côté les jeux conservent leurs qualités : histoire et Lore intéressants, le côté FPS efficace avec beaucoup d’action, une ambiance prenante. En revanche, il conserve aussi pas mal de défauts : graphismes non soignés et dépassés, une IA pas au top et une maniabilité lourde et brouillonne. Si vous ne connaissez pas la licence Metro et que vous n’avez qu’une Switch, foncez, sinon je vous conseille de prendre le jeu sur PC ou sur une autre console.
6,5
Test réalisé par Didjock, merci à Koch Media pour cet exemplaire.