Splatoon 2, un petit moment de grâce en ce dernier jour de l’année
J’allume ma Switch, je joue un peu à Splatoon 2 et bim, mise à jour des stages, c’est la défense de zone qui apparaît dans les matchs pro.
La défense de zone, c’est la catégorie dans laquelle j’ai obtenu mon meilleur rang jusqu’à présent : S.
J’enchaîne quelques matchs, les derniers se passent mal. Encore une défaite et la jauge se vide, je garde mon rang S mais tout est à refaire. Il ne me reste également qu’une victoire pour passer au rang supérieur. J’ai la pression.
Le match ultime commence, pas trop mal, mais on se fait vite dominer. La situation est désespérée. Nous parvenons tout de même à reprendre la zone et le compteur de nos adversaires laisse peu d’espoir : il ne leur reste qu’un point pour gagner. Un seul point. Une seconde. On s’accroche, 67 points de notre côté, c’est énorme. On ne lâche rien, plus que 50, 40… je ne regarde même plus, trop concentrée sur les adversaires, sur le fait de ne pas me faire éliminer, sur notre surface encrée qui ne fléchit pas.
Enfin, le message salvateur s’affiche : TON EQUIPE MÈNE ! Et la fin du match est sonnée dans le même temps.
Je n’en reviens pas, on l’a fait ! Si je pouvais, j’irais embrasser mes coéquipiers et leur faire un gros hug.
J’ai hésité sur le choix de mon arme. C’est finalement accompagnée par mon fidèle marqueur lourd boosté à bloc que j’ai atteint le rang S+ pour la première fois, dans la peau d’une octaling fraîchement arrivée dans ma partie.
Décidément, j’aime le jeu-vidéo, pour la palette de ressentis et d’expériences uniques qu’il nous fait vivre. Vive le gaming !