PixARK – Le test sur Playstation 4
Catégories : Action, RPG
Plateformes : PS4, Switch, Xbox One, PC
PEGI : 12
Langues : Français, Anglais
Taille : 1,44 GB
Date de publication : 31/05/2019
Développeur : Snail Games
Éditeur : Snail Games
Disponible en téléchargement et en boîte
Il est peu probable que vous n’ayez jamais entendu parler de Minecraft, cette licence de la catégorie des « bacs à sable » dans laquelle les formes cubiques dominent et qui invite les joueurs à explorer, tout en construisant absolument tout ce qui peut leur passer par la tête. Dans Minecraft, en fonction du mode de jeu choisi, l’aventure peut revêtir une dimension survivaliste, ou bien être à 100% basée sur la création. ARK est quant à lui un sandbox d’un tout autre genre, puisqu’il invite les joueurs à explorer une île peuplée de dinosaures, l’ensemble réalisé avec des graphismes plus réalistes. PixARK s’inscrit dans le lignée des sandbox et mélange le style graphique de minecraft au thème d’ARK : vous voici largué sur une île où des dinosaures immenses et anguleux vont vous accueillir.
Les habitués du sandbox cubique ne vont pas se sentir dépaysés dans ces paysages constitués de milliers de carrés. A l’instar de Minecraft, il sera possible d’opter pour du solo dans un mode survie ou lui préférer un mode créatif plus zen, ou bien de partir sur la fonction online pour une expérience en direct avec d’autres PixARKiens.
Un tutoriel sommaire peut apporter les bases à celui qui n’aurait jamais expérimenté de Survival-Bac à sable, qui consistent à récupérer tous les objets et matériaux possibles afin de « crafter », entendez par là construire et fabriquer de nouveaux items, de l’équipement, ou ériger des constructions. Ceci dit, crafter ne s’improvise pas, vous aurez besoin de recettes pour savoir quels matériaux utiliser et dans quelles proportions pour obtenir tel résultat. Au fil de l’expérience acquise, vous serez capables d’élaborer des items inaccessibles auparavant, dans le but d’être parés à toutes les configurations possibles.
Et les dinosaures me direz-vous ? Et bien sachez tout d’abord qu’ils ne seront pas les seuls à arpenter l’île, il y aura d’autres animaux, notamment de la volaille qui risque fort de finir dans votre assiette. Les espèces de dino sont variées et chacune présente un intérêt différent ou une menace inégale. La touche ARK intervient ici, puisque les mastodontes vont aussi pouvoir être adoptés, puis servir de monture. Pour ce faire, l’élément central est la nourriture, qui permet de les apprivoiser. Une fois leur confiance acquise, crafter une selle sera l’étape indispensable pour les chevaucher. Ils pourront également attaquer et transporter des objets et bien sûr, plus vous progressez dans le jeu, plus la puissance des dinosaures à conquérir sera élevée.
Venons-en au sujet qui va assombrir le tableau et entacher l’expérience de jeu proposée par PixARK : le manque de confort. Cette version PS4 n’est pas exempte de soucis d’optimisation et la maniabilité s’avère poussive. De plus, les traductions en français sont approximatives ou même ponctuellement inexistantes.
Quand au style graphique, si on ne peut pas reprocher au titre de nous avoir menti sur le parti-pris pixelisé, les bugs, les textures moyennes et autres plantages ne jouent pas en la faveur de PixARK, qui s’avère manquer d’inspiration et de finition.
Le concept de PixARK est séduisant, évoluer dans un univers à la croisée de Minecraft et d’ARK était comme une promesse de bons moments pour les amateurs du genre sandbox et des mécaniques du célèbre jeu cubique. Malheureusement, le résultat n’est pas celui escompté. Quoi qu’il en soit, PixARK peut tout de même trouver son public, qui devra faire l’impasse sur les lacunes techniques pour profiter tout de même de ce que le jeu peut offrir, car il y a vraiment de l’idée.
Test réalisé par Midnailah sur une version offerte par l’éditeur.
Merci à eux !