Judgment – Le test sur Playstation 4

Catégories : Action, Combat

Plateformes : PS4

PEGI : 18

Langues : Audio Japonais ou Anglais – Sous-titres : Français, Anglais, Allemand, Italien, Espagnol

Taille : 30,75 GB

Date de publication : 25/06/2019

  Développeur : Ryū ga Gotoku Studio

Éditeur : Sega

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Comme à mon habitude, j’ai lancé Judgment en ayant tenté de me préserver un maximum des spoilers éventuels. Que voulez-vous, j’aime les surprises. Les seules infos que j’avais étaient celles quasiment incontournables lorsqu’on prend un jeu en main pour le tester : Judgment est issu du studio Ryū ga Gotoku, connu pour être à l’origine de la série des Yakuza. Après quelques heures passées aux commandes de Takayuki Yagami, le protagoniste de l’affaire, les origines du jeu sont tout simplement évidentes, même si Judgment se démarque des Yakuza sur plusieurs points.

Nous incarnons donc Yagami, un ancien avocat reconverti en détective privé. L’acquittement qu’il avait réussi à obtenir pour un client (fait rarissime au Japon), l’a finalement conduit à abandonner sa carrière. Le motif précis l’ayant poussé à faire ce choix est à découvrir dans la vidéo ci-dessous, qui présente les 15 premières minutes du jeu vu de ma PS4. Si vous ne souhaitez pas vous spoiler, il est conseillé de ne pas la visionner, ou bien de passer directement à la 9ème minute de la vidéo pour avoir une idée du système de combat.

Sachez que ce spin-off de Yakuza prend place dans le même quartier de Tokyo, à savoir Kamurocho. Si les Yakuza ne sont pas le thème principal du jeu, ils vont avoir leur rôle à jouer dans l’histoire, à commencer par Masaharu Kaito ancien yakuza mis sur la touche touche et qui travaille avec notre détective privé.

Nous voici lancé dans notre première filature et une première baston qui ne tarde pas à faire son entrée, l’occasion d’apprendre les diverses actions possibles. Entre les combos, chopper les adversaires pour les mettre au sol et les attaques Ex possibles lorsque la jauge dédiée se remplit (d’ailleurs, plus Yagami consomme d’alcool, plus le niveau de la jauge monte) les phases de combat sont efficaces et donnent de bonnes sensations. Après quelques temps passés à boxer des voyous, à coups de poing, de pied ou à l’aide de divers objets inattendus, la sensation de ralenti que j’ai mentionné dans la vidéo s’estompe. Les mouvements sont rapides et vifs, il s’agit plus des déplacements entre les coups portés qui manquent de réactivité et de précision, nécessitant un peu de temps pour s’y faire. Vous avez également la possibilité d’adapter votre style de combat aux circonstances, celui du Tigre étant fait pour le 1 vs 1, tandis que celui de la Grue est efficace contre une bande d’adversaires.

Contrairement à la série des Yakuza, Judgment propose des phases de filature et d’enquête. Logique me direz vous, lorsqu’on incarne un détective privé. L’ensemble est réparti dans des quêtes principales et secondaires, les unes permettant d’avancer dans l’intrigue proposée par Ryū ga Gotoku, les autres étant surtout utiles pour récupérer des Points d’Aptitudes (les PA), à dépenser pour acquérir de nouveaux coups pour les combats ou des aptitudes utiles. Mention spéciale pour « Pilier de bar », qui, comme son nom le suggère, est en rapport avec l’alcool – une manière de mieux résister à sa forte consommation.

Lors des filatures, une jauge vous indique si vous êtes suffisamment discret. Lorsqu’elle passe au rouge, il est nécessaire de vous planquer de toute urgence, le temps que les doutes de votre cible disparaissent. Il faut cependant veiller à ce qu’elle ne sorte pas trop longtemps de votre champs de vision, dans ce cas il est nécessaire de la retrouver rapidement, au risque de faire échouer votre mission. Ceci dit, l’ensemble reste simple à mener à bien et la longueur de certaines filatures peut rompre le rythme de manière trop prolongée et entraîner une certaine lassitude.

En outre, des phases de recherche d’indices vont vous amener à vous focaliser sur des points précis de votre environnement. Chaque point d’intérêt dégoté rapporte des PA et votre drone personnel (et personnalisable) vous aide dans cette tâche. L’engin peut même être un des concurrents de courses de drones.

A l’évidence en regardant les images, Judgment propose des graphismes réalistes réussis. Comme mentionné plus haut, ce sont plus certains déplacements qui peuvent pécher par un manque de cohérence avec le reste des mouvements lors des combats et par une maniabilité légèrement poussive. Quoi qu’il en soit, l’ambiance pesante est bien représentée par les choix d’ombre et de lumière et par les détails des décors, appuyant comme il se doit le scénario et ses rebondissements.

Fait notable, Sega a su entendre les joueurs francophones, le jeu dispose de sous-titres en français, une première pour un jeu issu du studio Ryū ga Gotoku. Quant à l’audio, vous avez le choix entre l’anglais et le japonais. A titre personnel, j’opte systématiquement pour l’anglais, mais je dois dire que dans le cas présent, entendre les personnages dialoguer dans la langue de Shakespeare est très étrange, ça ne colle pas. Le japonais est bien plus naturel, compte tenu de l’endroit où l’action prend place et du réalisme recherché.

Avec Judgment, le défi à relever par Ryū ga Gotoku studio n’était pas des moindres. Il a fallu concilier l’univers de Yakuza avec de nouveaux éléments, afin de ne pas créer un bis repetita, tout en conservant l’essence de la saga. Pari réussi. On sent cependant que les développeurs sont sortis de leur zone de confort car, si ces nouveaux éléments sont clairement satisfaisants, ils restent perfectibles. Quoi qu’il en soit, l’ensemble fait le job, les aficionados de Yakuza vont certainement y trouver leur compte et les nouveaux venus apprécier l’expérience. Judgment est un titre particulièrement satisfaisant à découvrir.

Test réalisé par Midnailah sur une version offerte par Sega et Koch Media.

Merci à eux !

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