Le test de The Outer Worlds : Peril on Gorgon – Le premier DLC
The Outer Worlds : Peril on Gorgon
Catégories : Action RPG, FPS
Plateformes : PC, PS4, Xbox One, Switch
PEGI : 18
Langues : Textes en français
Taille : 40 GB requis
Date de publication : 23/10/2020
Développeur : Obsidian Entertainment
Éditeur : Private Division
Jeu de base disponible en téléchargement et en boîte
En octobre 2019 débarquait sur notre planète bleue The Outer Worlds, un jeu développé par Obsidian, le studio notamment à l’origine de la série Pillars of Eternity. Si The Outer Worlds a su séduire nos rédacteurs, le titre n’a pas été reçu avec le même engouement chez tous les joueurs, pointant du doigt, entre autres, une durée de vie un peu légère pour un RPG. L’arrivée annoncée d’un trio de DLC semblait vouloir palier à cet état de fait et aujourd’hui, nous allons nous pencher sur la question de cette première extension de contenu qu’est Péril en Gorgone, de son petit nom français.
Un peu de contexte et de gameplay du jeu d’origine
En premier lieu, précisons qu’il n’est pas nécessaire d’avoir atteint le générique de fin de The Outer Worlds pour accéder au contenu Peril On Gorgon, il sera disponible une fois bouclée la mission intitulée Radio Libre Monarque, en discutant avec l’IA à bord de votre vaisseau.
La trouvaille d’un bras amputé et un message mystérieux plus tard, vous voilà fraîchement débarqué sur un astéroïde qui porte le doux nom de Gorgone, un lieu ayant accueilli un ambitieux projet scientifique qui a visiblement mal tourné. Entre les ennemis dénaturés par les expériences scientifiques menées au cœur du projet et les canyons hostiles de Gorgone, notre équipage va avoir fort à faire pour mériter sa prime.
Concrètement, ce DLC propose de retrouver les éléments fondateurs de la licence, à savoir une variété de choix qui orientent votre expérience et cet humour qui a su nous plaire dans le jeu de base. Ceci dit, l’impact des choix réalisés sera moindre dans ce DLC que dans l’histoire d’origine, alors que sa durée de vie d’une demi-douzaine d’heures aurait pu donner assez de marge de manœuvre pour exploiter un peu plus les possibilités de rejouabilité.
La nouveauté la plus visible est celle apportée par l’arrivée dans le bestiaire de ces ennemis inédits mentionnés plus hauts, qui apportent plus de nervosité au gameplay. Abordons justement le gameplay, par le biais du test que nous avions réalisé sur Playstation 4 lors de la sortie de The Outer Worlds.
La conclusion de notre test du jeu initial était claire : « Nous pourrions aisément vous parler de The Outer Worlds durant des heures et des heures sans nous lasser, tant l’attente que nous avions placée en lui est comblée voir même dépassée. » Les joueurs qui partagent ce ressenti vont certainement prendre plaisir à parcourir ce DLC : il fait parfaitement ce qu’on attendait de lui, puisqu’il permet de prolonger l’expérience en mêlant les éléments connus et appréciés du jeu de base et une pointe de nouveauté. Reste à savoir si remettre la main au portefeuille sera acceptable pour le gamer qui a apprécié The Outer Worlds et sur ce point, nul autre que vous ne peut en être juge. Mais l’aperçu de ce que les développeurs veulent proposer dans leur contenu additionnel semble faire pencher la balance en faveur du Pass d’extension qui inclut le DLC paru et ceux à venir, plutôt que l’achat à l’unité bien plus onéreux.
8/10
Test réalisé par Midnailah, merci à l’éditeur pour la copie fournie.
