Le test de Fantasy Friends – Mon royaume pour une licorne

Fantasy Friends

Catégories : Tamagotchi-like

Plateformes : Switch, Ps4, Steam

PEGI : 3+

Langues : Français, Anglais, Allemand, Italien, Espagnol, Chinois simplifié et traditionnel, Coréen, Japonais, Néerlandais, Portugais du Brésil, Russe

Taille : 800 MB requis

Date de publication : 06/11/2020

  Développeur : Xaloc Studios

Éditeur : Just For Games

Disponible en téléchargement sur Steam

En boîte sur consoles

 

Alors pour votre information, j’ai fait le test complètement sobre. D’ailleurs, j’ai fait une prise de sang ce matin (véridique), je suis clean. Maintenant, que cela est dit, passons à notre sujet, et abordons le point complexe mais néanmoins essentiel de l’élevage des licornes arc-en-ciel et des pandas volants.

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Sincèrement, ça ne se bousculait pas à la rédac pour le petit Fantasy Friends. La majeure partie de l’équipe a en effet plus de cinq ans et demi. Je vous le dis franchement, je n’avais pas de test à faire, j’étais las. J’ai levé la main, discrètement, j’ai envoyé un message en secret à ma cheffe, pour demander si je pouvais l’avoir. Oui, vous savez tout maintenant! On ne me l’a pas imposé, ce test. Je l’ai choisi. Parfaitement, choisi, oui. Et vous voulez en savoir une meilleure? Je ne me suis pas trop ennuyé.

Licorne de gazelle

Alors, les développeurs, quelqu’un peut-il me dire comment on fait pour qu’un testeur de six fois l’âge moyen de la cible ne mette pas un 2 ou un 3 sur 10 à notre jeu pour enfants ? “Bah il faut le faire tester par des enfants !” Faux, monsieur,  les enfants ne savent pas écrire. “Bah il faut le faire tester par des enfants et rédiger par leurs parents !” Biiip, encore faux : comment les enfants et les parents vont-ils communiquer ? Les enfants ne savent pas parler non plus… “ Huuuum… bah, il faut faire un bon jeu pour enfants auquel même les grands aimeront jouer ?” Eh bien, voilà quand vous voulez, on va s’appliquer.

Panda-emonium

Première bonne surprise lorsqu’on lance le jeu : la musique est agréable, elle colle très bien au propos. Insouciante, printanière et guillerette, elle invite la petite joueuse ou le petit joueur à l’élevage. De quoi, me direz-vous? Eh bien, contrairement à ce qu’il se passe dans Zoo Tycoon, les créatures de Fantasy Friends, comme leur nom l’indique, n’existent pas. D’abord, les chatons naissent dans des œufs. C’est la première prof de SVT de votre mouflet qui va être contente. Par là même, le ton est donné. Le jeu vous invite dans un univers féérique. Il est donc, comme il se doit, coloré et mignon, administré par une petite fée qui va vous accompagner lors de vos premières minutes de jeu, vous apprendre à gérer vos œufs, afin de collectionner vos petites bêtes (il y en a plus d’une dizaine).

Une soudaine envie de préparer des oeufs à la coque

Mes premiers animaux virtuels fantastiques

Le gameplay est simple, évidemment. Vous n’espérez tout de même pas que je vous dise qu’il y a un pattern à apprendre pour caresser votre peluche ou pour lui donner le bibi ? Non, contrairement à la vraie vie, donner le bibi est simple comme un effleurement de stick gauche, et les caresses suivent le mouvement de vos doigts sur la manette. Les premières minutes de jeu ont d’ailleurs eu le mérite de me rappeler que le gameplay de la Wii était bancal, enfin passons. La jouabilité est simple, comme ces petits logos bien pensés qui vous indiquent votre activité en cours, comme lesdites activités qui ne nécessitent pas un long moment pour comprendre ce que vous devez faire. Vous pouvez leur lancer le bâton, les faire jouer avec des boîboîtes tel un Arthur des années 2000. Chaque animal se nourrit et joue différemment, ce qui incite le petit joueur à découvrir encore plus de friends. Et j’entends déjà des râleurs s’esclaffer : “Mais dis-nous tu n’es pas neuneu ! Évidemment que tu comprends ce que tu vas faire, tu es un grand garçon de trente balais !” Ces critiques se trompent sur deux points. Déjà, je suis neuneu. Et deuxièmement, je me suis mis, pour la bonne tenue de ce test, à essayer de penser comme un enfant de cinq ans. Et c’est extrêmement difficile.

Je craque sur le mini-jeu du panda

Le jeu de la propreté… ou presque

Il y a une limite à retomber en enfance, et ce n’est pas peu dire quand on a connu petit des jeux dont le design consistait en trois bâtons, où le pixel était trop grossier pour représenter autre chose qu’un rêve imaginaire. Dans Fantasy Friends, il faut le dire, le jeu est beau en 1080p. Les animations des petites bêtes sont léchées et m’ont même fait rire deux ou trois fois. Je n’imagine pas ce qu’un enfant né en 2015 pourrait penser de ce jeu. Les tâches se répètent, évidemment, mais des évènements aléatoires ponctuent le temps de jeu, vos œufs éclosent. Évidemment vous pouvez personnaliser tel ou tel skin, mais comme ce n’est jamais tellement mon truc, j’ai préféré jouer à collectionner le plus de peluches possible. Mais encore une fois, il faut le dire, c’est amusant. Fantasy Friends parvient à ne pas ennuyer alors qu’il s’agit de faire toujours la même chose. Et c’est à cela, en général, que l’on reconnait les bons jeux. Quelques bugs et problèmes de gameplay viennent néanmoins ternir ce tableau idyllique, au niveau des mini-jeux, notamment. Pas de quoi bousiller l’intérêt de cet agréable passe-temps destiné aux plus jeunes.

Votre parc se remplit de plus en plus

Ce titre pourra être terminé par une grande personne en environ deux heures, vous pouvez tripler ce temps quant à vos chères têtes blondes. Certes, ce n’est pas The Witcher III. Quoi, vous n’alliez quand même pas coller vos gosses pour une soixantaine d’heures devant Fantasy Friends ? Monstre. Ils pourraient aimer cela, en plus.

7/10

 

Test réalisé par Tardigrade, merci à Just For Games pour la copie fournie.

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