The Falconeer : Une jolie démo technique sous-exploitée – Le test sur Xbox Series X

The Falconeer

Catégories : Shooter Aérien

Plateformes : PC, Xbox One, Xbox Series X|S

PEGI : 3

Langues : Textes et Voix en Français

Taille : Environ 2 Go sur next-gen

Date de publication : 10/11/2020

  Développeur : Little Chicken Game Company

Éditeur : Wired Productions

Après DiRT 5, ou encore Yakuza : Like a Dragon, GamingNewZ continue de vous proposer des tests de jeux next-gen en s’attardant cette fois-ci sur un certain The Falconeer. Une production présentée pour la première fois il y a pile un an à l’occasion du X019 de Londres, mais surtout, une production créée par un seul homme courageux, à savoir Tomas Sala. Que vaut cette production flottant dans les cieux de Panzer Dragoon ? Réponse tout de suite !

The Falconeer – Le trailer de lancement

UN GAMEPLAY ORGANIQUE, MAIS PAS FORCÉMENT BIEN ÉTUDIÉ

D’ores et déjà disponible sur PC, Xbox One et Xbox Series X|S, The Falconeer propose aux joueurs de prendre les commandes d’un faucon capable de voler dans les airs (normal me diriez-vous), mais aussi de tirer sur des ennemis avec de nombreux outils différents. De ce fait, le titre se différencie des balades bucoliques d’Eagle Flight, la création d’Ubisoft destinée aux casques de réalité virtuelle, et propose aux joueurs de prendre part à des conflits aériens à l’image de ce que l’on peut retrouver dans de nombreuses productions du genre, à une exception près. En effet, notre aigle est un être vivant ! Il se laisse donc porter par le vent contrairement aux engins motorisés d’Ace Combat 7 : Skies Unknown et doit donc trouver des solutions pour prendre de la vitesse. Pour remplir sa jauge d’adrénaline permettant d’aller toujours plus vite, le joueur doit donc se servir des courants d’air chaud qui émanent de l’eau ou qui sont placés au-dessus des nuages ou bien plonger la tête la première vers les eaux. L’idée est bonne, mais malheureusement, le tout, mal exécuté, ne convient pas forcément au jeu lorsque ce dernier vous propose d’affronter des hordes d’insectes volants ou des faucons pirates ennemis.

Lors des affrontements donc, il faudra monter dans les airs (ce qui consomme votre adrénaline) pour espérer pouvoir redescendre à temps pour augmenter l’adrénaline que vous venez de perdre afin de pouvoir esquiver les tirs ennemis et aller toujours plus vite. Malheureusement, le temps de réaliser ces longues actions, tout du moins en mode Normal, votre faucon aura perdu plus de la moitié de sa vie et n’aura donc plus qu’une seule solution, celle de fuir afin de récupérer de la vie. Si vous n’êtes pas mort donc, vous n’avez plus assez d’adrénaline pour retourner au combat. Il faudra alors recommencer ces différentes manipulations pour prendre le dessus sur vos adversaires.

La mort est d’ailleurs votre pire ennemi dans The Falconeer puisque dans la production de Tomas Sala, il n’y a pas de checkpoint. Une fois que votre faucon n’a plus de vie, vous êtes contraint de recommencer votre mission depuis le début. Une difficulté qui saura convenir à certains joueurs, mais qui rebutera le plus grand nombre. Recommencer une mission depuis le début, cela signifie réaliser avant tout de longs parcours pas toujours palpitants dans un open-world sous-exploité. En effet, cet open-world, aussi magnifique soit-il (nous y reviendrons plus tard), et surtout un prétexte pour mettre en scène des missions qu’il faut activer en se rendant à un perchoir situé dans une ville que l’on pourra seulement survoler. Impossible donc de découvrir des activités en se baladant simplement dans cet univers aux jolies courbes.

ET LUI, IL EST NEXT-GEN OU PAS ?

Bizarrement, de ce que l’on a pu tester, à savoir DiRT 5 et Yakuza : Like a Dragon, The Falconeer est la seule production qu’on a vraiment envie de qualifier de next-gen. L’open-world, malgré des environnements redondants, est magnifique et est constamment enjolivé par de jolis effets météorologiques. Que ce soit en 4K 60 fps ou en 120 fps, le jeu reste propre quoiqu’il arrive. Il est donc agréable d’observer les différents panoramas que nous offre cette petite expérience, mais malheureusement, comme nous l’avions déjà précisé plus haut, le titre ne nous pousse aucunement à explorer ce dernier. On se contente donc de regarder du coin de l’œil ces magnifiques paysages tout en parcourant des missions à la difficulté mal agencée.

 

 

Pour nous, avant d’être un jeu à part entière, The Falconeer est avant tout une démo technique qui nous présente habilement la puissance de la nouvelle gamme de machines de Microsoft. En jouant au titre, quel que soit le mode choisi (Performance ou Visuel) vous serez surpris par l’absence totale d’aspérité sur les arrêtes pourtant bien marqués des ailes de votre faucon ou des bâtiments des différentes villes. C’est tout simplement propre ! Malheureusement, le titre, une fois manette en main, n’est pas si agréable à jouer. Nous laisser porter par le vent en écoutant la bande originale de ce shooter aérien nous fait voyager, mais participer à des missions dans cet open-world inexploité est un véritable calvaire.

 

5/10

 

Test réalisé par Jerome Joffard, merci à l’éditeur pour la copie fournie.

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