Citadel Forged With Fire – Le Test sur PlayStation 4
Catégories : MMO, RPG, Sand box
Plateformes : PS4, Xbox One, PC
Taille : 11 GO
Pegi : 16
Date de publication : 1er novembre 2019
Développeur : Blue Isle Studios, Virtual Basement
Editeur : Blue Isle Studios, Blue Isle Publishing
Disponible en dématérialisé ou en boîte
Tout juste sorti de son Early Access, Citadel Forged With Fire nous propose d’incarner un sorcier balancé dans le « dangereux » monde d’Ignus et désireux de bâtir sa propre maison de chevalerie (oui vous lisez bien) afin de survivre du mieux qu’il peut face aux innombrables dangers de ce sandbox connecté et multijoueur. Si, sur le papier, ça à l’air alléchant, manette en main, non seulement on déchante, mais on oubliera assez vite ce Citadel Forged With Fire. Explications.
Citadel Forged With Fire est un ersatz de Conan Exiles ou de Ark pour celles et ceux qui connaissent très bien ces deux œuvres. La promesse de vous immerger dans un Open World gigantesque et en sand box trouve de plus en plus son public, mais en ce qui concerne Citadel, pas sûr qu’il ai pu trouver le chemin adéquat manette en mains. Au programme : se forger un personnage ultra balèze avec des sorts, pouvoir construire des habitations et surtout des châteaux, accomplir des quêtes passionnantes comme ramasser des champignons et des petites fleurs entre deux combats et pouvoir vous promener à dos de balais, le côté halloween en moins.
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Pour débuter, nous avons le choix entre la vue FPS et TPS, la gestion de votre main gauche et droite, de vos objets et sorts avec le pavé directionnel et c’est tout. Rien de réellement nouveau sous le soleil, nous sommes en terrain ultra connu. Au passage, comme d’habitude avec ce genre de productions, on a un système d’expérience, de montée de niveaux, de construction de son personnage au travers de son arbre de compétences. Rien de bien original donc. Ça fait son effet certes, mais rien d’extraordinaire là dedans tant Citadel accuse le poids des années puisque le système existe depuis plus de 20 ans au bas mot. Malheureusement, les espoirs de voir quelques éléments originaux dans le gameplay sont restés sans réponse.
Etant donné l’aspect sand box du titre, le contenu intrasèque que le jeu vous propose reste à votre discrétion et tout dépendra de la façon que vous y jouerez. Là encore, vous avez le choix entre une immense quête principale découpée en missions, du contenu secondaire, l’aspect construction, l’exploration, les combats. Tout va dépendre de votre attrait envers tout ou une partie de ce que Citadel vous proposera. Il suffit juste d’avoir la volonté de vouloir vous prendre en main ou non. Ça peut bien durer des heures et des heures si la sauce prend, que ne pas passer l’heure si vous n’êtes pas réceptif et que rien ne vous donne envie de poursuivre.
Graphiquement, le titre est développé à partir de l’Unreal Engine 4, mais Citadel, sur PS4 Pro, n’est pas à la hauteur. Le titre, qui accuse déjà le poids des années au travers de son système de quêtes, d’ergonomie et d’expérience, en rajoute une couche concernant ses graphismes, qui donnent l’impression de dater de plus de deux générations. Côté sons, mis à part entendre quelques cris de loup au loin, il n’y a aucune ambiance sonore, pas de musiques, mis à part le bruit de vos pas (alors que vous commencez en slip…). Le premier PNJ que vous rencontrez ne vous adresse même pas la parole, vous file juste votre quête qui est de ramasser des champignons et basta… Bref, c’est une ambiance particulière cet univers d’Ignus. Rien n’est fait pour vous offrir le moindre confort que ce soit et c’est bien dommage tant on a l’impression que le jeu ne veut ni de nous, ni de vous, ni de personne.
Plutôt que de vous faire perdre de votre temps, il va être préférable de passer votre chemin si vous êtes en mal d’univers sand box, ou si vous cherchez un petit jeu qui vous propose de vous happer dans son univers chronophage. Noyé dans une offre de plus en plus conséquente, rien qu’en terme de qualité, Citadel ne se démarque pas, ne fais rien pour proposer quelque chose de nouveau et ne fait que réciter sa leçon apprise bien trop par cœur pour oser ne serait-ce que me faire lever le sourcil droit d’intéressement. Passez votre chemin, vraiment, surtout en cette fin d’année ultra chargée en excellents titres, il y aura plus captivant que Citadel Forged With Fire (ou forgé avec ennui selon moi).
Test réalisé par Jensen sur un exemplaire fourni par l’éditeur.