Monster Hunted Stories 2 : Wings of ruin – Le test sur PC

Monster Hunter Stories 2 : Wings of ruin

Après avoir découvert l’univers de Monster Hunted sur PlayStation 4, j’ai aimé sa richesse et les nombreux monstres qui en font partie. Il me manquait tout de même quelque chose pour y accrocher plus en profondeur, et pouvoir rester des heures durant à jouer sans me lasser. Lorsque j’ai vu que Monster Hunter Stories 2 était sorti, et qu’il avait l’air de combler les manques de la série principale, à mes yeux, je n’ai pas pu m’empêcher de tenter l’expérience. Ses graphismes moins réalistes offrent une nouvelle vision de cet univers et permettent notamment aux plus jeunes de s’intéresser à la licence, comme cela pu être le cas à la sortie du premier opus de MHS, sur 3DS. Que ce soit au niveau du gameplay, du contenu ou des graphismes, cet opus est complètement différent de la série principale.

Ne pas aimer Monster Hunter ne voudra donc pas systématiquement dire que MHS ne pourra pas vous plaire. 

 

Nous incarnons le petit-fils de Red, un rider vénéré avec son monstie Ratha Gardien. C’est le protecteur de l’île Hakolo, sur laquelle nous débutons notre aventure. Une aventure qui s’annonce pleine de mystères, notamment lorsque les drames du passé se répètent dans l’histoire d’aujourd’hui… Un scénario qui intrigue, qui donne envie de continuer et rencontrer de nombreux riders qui viendront combattre à nos côtés.

MHS est adapté à tout type de joueur, et c’est ce qui m’a plu au premier abord. Dans les autres opus de la licence, pour un joueur casual comme moi, il était difficile de maîtriser le gameplay et d’apprécier l’expérience. Même si l’univers du jeu est fantastique, je n’étais pas parvenu à passer outre. Monster Hunter Stories s’apparente à un Pokémon, notamment lors des phases de combat. Nous « collectionnons » des monsties que l’on trouve dans des œufs, ils peuvent monter en niveaux, gagner des compétences et combattre à nos côtés. Ils ont différents types et aptitudes qui seront utiles contre certains monstres.

En fonction de leurs aptitudes, ils peuvent également nous amener à certaines zones inaccessibles normalement, notamment en passant par l’eau, via des lianes ou encore des sauts de longue distance. Nous pouvons prendre six monsties dans notre équipe mais un seul combattra avec nous à la fois. Contrairement à Pokémon, si un monstie est mis K.O, il retrouve toute son énergie, ce qui consomme l’un des trois cœurs qui correspondent à nos vies (réinitialisées lorsqu’on rentre en ville). Une fois consumées, c’est un « game over » et retour dans la ville au même moment. Il y a trois types d’attaques : Force, vitesse et technique. La force bat la technique, la technique bat la vitesse et la vitesse bat la force… Il faut donc être capable de switcher entre chaque pour s’adapter à son adversaire, et c’est le même principe avec les trois types d’armes (grosso modo épées, marteaux et arcs). Il est possible de viser une partie spécifique de l’ennemi (queue, tête, estomac, ailes…), et ainsi les détruire pour gagner des objets et affaiblir le monstre.

Tous ces éléments apportent un gameplay complet qu’on peut malgré tout facilement prendre en mains. Au fur et à mesure, on rencontre de nouveaux monsties, qui rejoignent notre équipe à la place de ceux qu’on avait au départ. On change un peu notre manière de jouer et cela renouvelle le gameplay, d’autant plus que les monsties par zone sont souvent totalement différents. Chasser des monsties permet d’obtenir de l’expérience, des objets nécessaires pour crafter des armes et armures puissants ainsi que des œufs. On peut ainsi passer pas mal de temps en expédition pour trouver les objets qu’il nous manque pour nos crafts ou tout simplement entraîner nos nouveaux monsties qui sont bas niveau.

Vous pouvez également personnaliser votre personnage et votre Felyne, que ce soit votre physique ou votre apparence (notamment ses vêtements). En plus de l’histoire principale, vous pouvez faire quelques quêtes secondaires, des défis ou encore des rites de transmission pour transférer certaines capacités d’un monstie à un autre. Il y a également la possibilité de s’affronter en mode multijoueur pour défier vos amis.

Les développeurs ont déjà prévu cinq mises à jour gratuites, qui nous donneront accès à de nouveaux monsties  jouables. J’espère qu’on aura droit à d’autres contenus, notamment une nouvelle zone sous forme de DLC, ou des histoires secondaires. Il y aura visiblement des quêtes en coop à effectuer pour découvrir certains monsties.

 

Comme je l’ai déjà spécifié, les graphismes de Monster Hunted s’apparentent aux grands RPG d’animation, tels que Ni no kuni ou Dragon Quest, sans pour autant oublier l’aspect détaillé essentiel dans le chara-design des monsties. J’ai par ailleurs trouvé, sur la version PC, une qualité visuelle surprenante pour un jeu de ce type. Les paysages sont époustouflants, très contemplatifs et les observer aux différents moments de la journée est très plaisant. D’autant plus quand on les parcourt sur le dos de notre monstie préféré, qu’on le choisisse pour son design ou pour ses capacités combattives…

Les OST, quant à elles, ont vocation d’apaisement et d’immersion. D’habitude, je joue sans son et mets une série ou de la musique à côté. Pourtant, dans MHS, que ce soit les phases d’exploration ou celles de combat, toutes les musiques sont adaptées et on finit par ne même plus les remarquer tant elles collent à l’ambiance. Le thème principal illustre parfaitement ceci :

 

Un jeu tour par tour qui combine plusieurs licences dans l’univers de Monster Hunter, je ne peux que dire oui. Le jeu est plaisant, complet et a une grande tendance addictive. Impossible de décrocher durant les premières heures de jeu, et une envie soudaine de passer mes soirées dessus… Le fait qu’on soit libre sur la map tout en suivant une ligne directrice rallonge la durée de vie du jeu. Il faudra bien plusieurs dizaines d’heures avant d’en venir à bout et la possibilité de faire durer le plaisir comme on le souhaite. Je n’en attendais pas autant mais ce jeu est une superbe réussite, et c’est un plaisir de l’avoir sur console avec les possibilités graphiques que cela permet. Il mériterait de sortir sur les autres consoles de salon, pour faire découvrir Monster Hunter Stories à un plus large panel de joueur. A conseiller aux grands comme aux petits.

Note : 9/10

 

Test réalisé par Niwo, merci à Capcom pour la copie fournie.

 

Catégories : Aventure, RPG

Plateformes : PC, Switch

PEGI : 7

Langues : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien, Japonais, Portugais, Russe

Taille : 13873 MB

Date de publication : 09/07/2021

  Développeur : Capcom

Éditeur : Capcom

Disponible en téléchargement

et en boîte sur Switch

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