Yono et les Eléphants Célestes – Le test sur Nintendo Switch

Catégories : Aventure

Plateformes : Switch

PEGI : 7

Langues : Français et autres

Taille : 1,2 GB

Date de publication : 29/10/2019

  Développeur : Neckbolt Games

Éditeur : Mindscape – Ditributeur Just For Games

Disponible en téléchargement et en boîte

 

Dans Yono et les Eléphants Célestes, Neckbolt Games nous invite à nous plonger dans un genre de Zelda où le héros est un petit éléphant tout droit débarqué des étoiles et qui doit amener la paix sur le monde, 1000 ans après son prédécesseur. Un monde haut en couleurs où vivent entre autres des humains, des robots (Mekanis) et des squelettes (Squelesprits). Votre mission sera donc de parcourir les différentes contrées pour répandre joie et bonheur, et pour cela vous pourrez compter sur l’aide de compagnons de route rencontrés en chemin, et surtout sur votre super trompe. Mais le chemin de tout héros est parsemé d’embûches et de mystères et celui de Yono ne dérogera pas à la règle.

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La prise en main est assez simple, une touche pour interagir avec les personnes ou les objets, une touche pour utiliser votre trompe (collecter de l’eau, de l’air, des cacahuètes ! ), une touche pour charger les ennemis (et notre éléphant a la tête dure ! ), et une touche pour viser. Des votre arrivée sur la terre ferme, vous ferez la connaissance de Sundara, une jeune humaine à la personnalité loufoque, qui propose de vous guider jusqu’au premier village.

Vous incarnez donc Yono l’éléphant céleste, et autant vous dire que ses déplacements sont parfois vite agaçants. Au delà d’une démarche qui parait parfois vraiment ridicule, c’est surtout ses imprécisions qui agacent. Et elles se feront également ressentir lorsque vous souhaiterez utiliser la visée. Dans votre périple, vous serez amené à trouver des fragments de textes qui vous permettront de comprendre l’histoire de ce monde et votre mission sur terre, à résoudre des énigmes (répétitives et pas vraiment stimulantes, mais qui fonctionnent différemment selon les villes, ce qui sera appréciable) et à découvrir les origines de chaque peuple. Toutes vos rencontres ne seront pas amicales, il faudra parfois vous battre avec votre tête (au sens propre) pour vous débarrasser des méchants (oui même dans le monde merveilleux de Yono et les éléphants célestes, il y a des méchants) mais ces combats sont surtout répétitifs et sans intérêt, et on n’y prendra malheureusement aucun plaisir. En route, vous ramasserez des fragments de vie (pour… vous ajouter de la vie!) et des pièces. Mais pourquoi diable un éléphant aurait-il besoin de pièces me direz-vous. Et bien parce que Yono aussi a succombé à l’appel de la mode, vous pourrez donc les dépenser auprès de marchands de vêtements pour éléphants (si si, je vous assure). Enfin, sur fonds de discordances entre les peuples, vous serez amené à effectuer diverses quêtes annexes, et là encore, celles-ci ne m’ont pas séduites. C’est sans grande conviction que vous partirez a la recherche d’un sac de billes ou que vous servirez de fleuriste à un amoureux transi mais trop timide par exemple.

Du point de vue des graphismes, c’est joli et surtout très coloré. Mais… ça s’arrête là, les décors ne sont pas vraiment très recherchés, tout est très simple et laisse parfois un gout d’inachevé. On regrettera par exemple la triste simplicité du château royal qui n’offrira aucun spectacle et ressemble finalement à toutes les habitations de la ville. A noter aussi que les écrans de chargement (tous blancs) entre deux environnements paraissent parfois incroyablement longs. On appréciera toutefois certains petits détails, comme les personnages qui vous suivent du regard quand vous passez devant eux ou encore les déplacements de la camera possible grâce au joystick droit. Côté musique, la bande son est bien réussie dans son ensemble, même si plutôt prévisible et pas forcément très originale. Néanmoins elle fonctionne bien, et les bruits environnants parfois superposés habilleront quelque peu le tout.

Yono et les Éléphants Célestes est un petit jeu à peine sympa mais sans plus. Difficile de dire s’il s’adresse à un très jeune public au vue de la morale sous-jacente de l’histoire (conflits politiques et autres injustices), mais en tout cas ses mécaniques n’ont pas su séduire l’adulte que je suis. Si on appréciera le coté Zelda, les similitudes s’arrêtent là. Le jeu n’est pas vraiment agréable à faire de part les imprécisions des actions et les quêtes ne séduisent pas vraiment. Les dialogues sont parfois extrêmement niais, et parfois carrément soporifiques.
Si la bande son relève un peu la note, et que quelques énigmes sauvent le ressenti général, cela ne suffit pas à laisser une bonne impression globale. On pouvait s’attendre à plus de Yono, un personnage « mignon » mais qui ne marquera pas les esprits une fois la console éteinte. Après tout et comme on dit, un éléphant ça trompe énormément !

Test réalisé par Dydy sur une version offerte par l’éditeur et Just For Games.

Merci à eux !

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