Red Bow – Le test sur Playstation 4

Catégories : Aventure, RPG

Plateformes : PS4/PS Vita, Switch, Xbox One, PC

PEGI : 12

Langues : Français, Allemand, Anglais, Espagnol, Japonais, Russe, Chinois

Taille : 147,88 MB

Date de publication : 15/01/2020

  Développeur : Stranga Games

Éditeur : Ratalaika Games et GrabTheGames

Disponible en téléchargement uniquement

 

Attention, le jeu peut repousser de prime abord car bien qu’il ne fasse pas vraiment peur, il parle de mort, de tristesse et de suicide en montrant par exemple une femme pendue, il n’est donc pas recommandé pour les jeunes enfants et pour les personnes sensibles à ces sujets là.

Si vous aviez une nouvelle chance après la mort, la prendriez vous ou laisseriez vous votre « avenir » entre les mains d’une petite fille ? Red Bow est un RPG dans lequel vous jouez Roh, une petite fille avec un ruban rouge dans les cheveux, qui se réveille en sortant d’un rêve sans savoir si elle y est toujours, ou si elle est vraiment dans un cauchemar sans fin entre la vie et la mort. En jouant Roh vous allez interagir avec des personnes assez bizarres et creepy, dont certaines auront besoin de votre aide et pourront également vous aider à sortir de cet environnement dans lequel vous êtes enfermé.

Red Bow a été développé par Stranga, l’homme notamment à l’origine de Just Ignore Them et de My Big Sister. Si le premier n’avait pas su convaincre Gwoka, le second avait quant à lui écopé d’un 8/10 lors de notre test. Nous allons voir dans les lignes qui suivent si Stranga est parvenu à conquérir Archibald avec cette mouture de Red Bow, fraîchement arrivée sur consoles.

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Pour les aider et qu’ils vous aident en retour vous devrez compléter différentes tâches qui ne vous seront évidemment pas réellement indiquées. Charge à vous d’explorer les petites zones dans lesquelles vous êtes enfermé, trouver des objets et résoudre des puzzles jusqu’à débloquer de nouvelles interactions. Il n’est donc pas rare de passer à certains endroits ou parler à nouveau à certains PNJ, lorsque vous avez acquis un nouvel objet ou entendu une nouvelle ligne de dialogue, en espérant y voir autre chose qu’auparavant et ainsi faire avancer l’histoire. Évidemment certains objets ou dialogues ne sont pas disponibles tant que vous n’avez pas fait une autre chose en particulier (trouver la clé pour ouvrir une porte ou parler à un pnj pour évoquer ce dialogue avec un autre pnj etc). Il m’est arrivé de tourner en rond pendant un moment sur une zone en particulier en comprenant ce que je devais faire, mais absolument pas comment le faire. Néanmoins, penser de façon absurde peut être une très bonne façon de faire de temps à autre. Chose intéressante dans le gameplay, vous aurez la possibilité d’aider les personnes en détresse ou non, de simplement passer votre chemin, les aider à comprendre ou de ruiner leur dernière chance, vous avez en quelque sorte leur « vie » entre vos mains. Mais attention à ne pas en abuser, ou ça pourrait se retourner contre vous, car le jeu retient tout.

En amoureux des pixels, je trouve la patte graphique très soignée, le cadre carré avec les deux bandeaux sur les côtés rend le tout très original et qualitatif. Le creepy est assez bien représenté sans être gore ni en faire trop ce qui est très appréciable. L’ambiance sonore est aussi au top, les bruitages et la musique sont très bien adaptés et permettent une certaine immersion tout en finesse.

La narration est plutôt bien ficelée, il a pas mal de dialogues que je me suis éclaté à doubler en live pour leur donner consistance. Je me suis aussi amusé à refaire une autre fois le jeu en passant les nombreux dialogues pour tester différentes fins et réaliser plusieurs succès. Le jeu peut paraître assez court (1h pour ma première partie en prenant mon temps) mais les différentes fins et les succès pas forcément évidents à obtenir ou nécessitant de refaire le jeu lui donnent une durée de vie assez supérieure, d’autant qu’il n’est pas facile d’avoir la vraie good ending. C’est donc une bonne surprise.

Test réalisé par Archibald sur une version offerte par l’Éditeur.

Merci à eux !

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