FURI – Le test sur PC

Catégories : Combat, Action

Plateformes : PC, Playstation 4, Xbox One et Nintendo Switch

Langue : Français, Anglais, Japonais

Taille : 5 GB

Date de publication : 05/07/2016 MàJ mode Invincible 29/08/2018

  Développeur : The Game Bakers

Éditeur : The Game Bakers

Disponible en téléchargement

DLC One More Fight ou pack sur Steam

 

Depuis le temps que je souhaitais me frotter à FURI, ce titre issu du studio indépendant français The Game Bakers qui a fait rager plus d’un gamer, c’est maintenant chose faite. Je connaissais déjà le style graphique et surtout l’OST absolument extatique du titre, étant donné que bon nombre de musiques provenant du jeu sont dans ma playlist. J’avais à la fois hâte, à la fois pas, connaissant mes maigres talents en matière de jeux conçus pour les HardCore Gamers et sincèrement, la difficulté s’est confirmée dès la phase de tuto. Quelle noob je fais. Tant pis si c’est douloureux, c’est tellement bon dans le même temps que ça devient vite très difficile de poser sa manette. On souffre, mais on y retourne. Que voulez-vous, quand un jeu a un tel charisme, notre côté masochiste atteint des sommets.

FURI met en scène un personnage énigmatique qui se trouve être retenu prisonnier dans un lieu qui l’est tout autant, par un gardien aux allures de combattant d’un futur psychédélique et menaçant. Un autre personnage, encore plus énigmatique et porteur d’un masque de lapin à moitié flippant, vient le libérer de ses liens et l’incite à tuer son tortionnaire si il veut être libre.

Cette courte cinématique d’introduction laisse place à une arène dans laquelle nous allons vivre notre premier combat. Enfin disons plutôt que nous allons recevoir notre première raclée en bonne et due forme.

Nous voici donc dans le vif du sujet, face à notre premier adversaire, pour une phase de tutoriel qui est déjà punitive, surtout si on fait l’erreur de ne pas suivre les conseils avisés du studio The Game Bakers en jouant avec le duo clavier/souris. C’est clairement réservé aux habitués, qui seront tout de même mis tôt ou tard en difficulté. Les déplacements du personnage sont nettement plus fluides avec une manette, sans parler des différentes actions possibles qui manquent d’ergonomie au clavier. Comme vous l’aurez compris, la suite du test s’est déroulée manette en main.

Le protagoniste va pouvoir attaquer de différentes manières. Classiquement, le coup de base sera de faire tâter du tranchant de son katana à l’adversaire, auquel vient s’ajouter le coup chargé qui décuple sa puissance. L’autre technique consiste à tirer des projectiles ou bien un rayon laser qui s’obtient grâce à un appui prolongé sur la touche dédiée. Vous pouvez également parer les coups du boss que vous affrontez.

Pour finir, vous apprenez l’esquive qui va vous permettre d’éviter les attaques de votre adversaire, mais aussi les divers rayons ou autres projectiles lumineux qu’il va tenter de vous mettre dans les dents. Ce Dash est juste un régal.

L’erreur à ne pas commettre est de croire que vous pouvez marteler vos touches au hasard pour venir à bout du vilain auquel vous êtes confronté. Ca serait trop simple. En fonction du pattern de l’ennemi, il va falloir adapter votre stratégie et éviter le plus possible de vous faire toucher si vous voulez sortir victorieux. Les combats peuvent être longs, car les bougres sont diablement résistants.

Quelques subtilités dans ce gameplay brutal vont vous apporter une aide, par exemple la possibilité de récupérer un peu de points de vie en frappant certains projectiles ou grâce à une parade maîtrisée. Vous constaterez également que votre ennemi peut se trouver vulnérable après des coups particuliers, bref, c’est assez minimaliste mais tout est bon à prendre dans un titre aussi punitif.

Entre chaque combat, votre personnage va avancer lentement, peut-être trop lentement vers son prochain objectif, une véritable force tranquille. Ceci dit, ce sera l’occasion d’en découvrir un peu plus par le biais de dialogues qui, même s’ils laissent parfois plus planer le mystère qu’ils ne nous éclairent, ont le mérite de donner l’occasion de vous remettre de vos émotions, de savourer votre victoire -et les backgrounds !- mais aussi de soulager le duo mains-cerveau grandement sollicité.

FURI propose 3 niveaux de difficulté :

  • Promenade (doux euphémisme) qui propose une aventure plus courte et plus facile, mais avec l’impossibilité de débloquer les autres mode du jeu et les succès.
  • Furi qui correspond au niveau de difficulté Normal.
  • Furieux et là je ne comprends pas comment font les gamers qui réussissent à pratiquer ce mode sans y laisser leur santé mentale. Il est débloqué lorsque le jeu a été bouclé en Furi. Un mode Speedrun est déblocable sous la même condition.

Sur PC uniquement, une mise à jour gratuite propose un mode nommé Invincible, qui offre plusieurs possibilités tout en ayant accès à l’intégralité de l’histoire. Jusqu’alors, le mode Promenade -de santé qui n’en est pas vraiment une- permettait d’avoir une difficulté inférieure mais par la même occasion il écourtait l’expérience. Dorénavant, le mode invincible facilite la tâche car il permet d’utiliser des commandes afin de passer un combat ou une de ses phases, ou encore d’affaiblir un boss, ou même de passer en invincibilité pleine et entière. Ce mode est également décrit comme un moyen pour les Speedrunners d’améliorer leurs records, notamment en s’exerçant sur une séquence de combat précise.

Le studio en a profité pour ajouter un mapping des contrôles tout neuf qui permet de donner plus d’intuitivité aux commandes.

Le design des personnages est très marqué, on retrouve le style du mangaka Takashi Okazaki qui est à l’origine de celui des boss du jeu. L’ensemble des graphismes est vraiment unique, les couleurs flashy mêlées aux sonorités électro des plus badass -même quand on n’aime pas particulièrement ce style musical- donnent un résultat marquant et inimitable. C’est un vrai régal, qu’il soit visuel ou auditif avec ces voix profondes, gutturales et cette OST qui est une pure merveille.

On retrouve des compo de Carpenter Brut, Danger, The Toxic Avenger, Lorn, Scattle, Waveshaper, Kn1ght. Il m’arrive d’écouter en boucle le morceau du frenchy The Toxic Avenger intitulé “Make this Right”, ou encore la musique composée par Danger qu’on retrouve notamment lors du tutoriel.

La Direction Artistique dans sa globalité est faite de partis pris forts qui font le charisme du titre, c’est ainsi que FURI marque les esprits.

Deux mots viennent en tête quand on pense à l’expérience FURI : punitive et extatique.

Clairement, sans cette mise à jour qui a apporté le mode Invincible, le titre serait resté réservé aux gamers les plus aguerris -ou les plus persévérants-. Ce mode est une belle valeur ajoutée pour cette pépite made in France, dont l’univers et l’histoire sont ainsi rendus accessibles à un plus grand nombre de joueurs.

Je vous invite à découvrir FURI afin de vivre une expérience hors normes qui va vous happer sans aucun doute possible. Un des meilleurs jeux indépendants auquel j’ai pu jouer.

Note : 9/10

Test réalisé par Midnailah sur une version offerte par The Game Bakers

Merci à eux !

6 réflexions sur “FURI – Le test sur PC

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